Sydney, AUSTRALIE | AFP | lundi 04/03/2018 - Au moins 67 personnes ont péri dans le violent séisme qui a frappé la semaine dernière la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé lundi la Croix-Rouge, qui a fait état de milliers de personnes privées de toit, d'eau ou de nourriture.
Les secours ont été compliqués par l'éloignement des zones touchées par la secousse de magnitude 7,5 qui s'est produite le 26 février à 90 km au sud de Porgera, dans la province montagneuse d'Enga. De nombreuses routes ont été coupées, des ponts se sont effondrés.
Les habitants de la province, mais aussi de celles de Hela et des Hautes-Terres méridionales et occidentales, vivent en outre sous la menace de fortes répliques. Deux d'une magnitude de 6,0 ont encore été enregistrées lundi matin.
Pour ajouter aux malheurs du pays, le très grand projet PNG-LNG (Papoua New Guinea Liquefied Natural Gaz Project), dont le géant américain ExxonMobil est le premier partenaire, va s'arrêter pendant huit semaines, le temps de réparer des installations endommagées par le séisme.
"Le bilan compilé vendredi par le Centre des catastrophes nationales et les équipes de gestion est de 67 morts", a déclaré à l'AFP Udaya Regmi, président pour la Papouasie de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
"Environ 143.000 personnes sont touchées et 17.000 personnes ont été déplacées car leurs maisons sont soit totalement soit partiellement endommagées, et ne sont donc plus habitables."
Le gouvernement n'a publié aucun bilan.
Udaya Regmi a précisé que l'accès à l'eau et à des systèmes d'assainissement était une grande source de préoccupation pour les populations locales. Les ONG ne peuvent actuellement conduire de gros camions d'aide dans certaines des zones sinistrées en raison de la destruction de routes par des glissements de terrain.
Les séismes sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où se rencontrent des plaques tectoniques.
Les secours ont été compliqués par l'éloignement des zones touchées par la secousse de magnitude 7,5 qui s'est produite le 26 février à 90 km au sud de Porgera, dans la province montagneuse d'Enga. De nombreuses routes ont été coupées, des ponts se sont effondrés.
Les habitants de la province, mais aussi de celles de Hela et des Hautes-Terres méridionales et occidentales, vivent en outre sous la menace de fortes répliques. Deux d'une magnitude de 6,0 ont encore été enregistrées lundi matin.
Pour ajouter aux malheurs du pays, le très grand projet PNG-LNG (Papoua New Guinea Liquefied Natural Gaz Project), dont le géant américain ExxonMobil est le premier partenaire, va s'arrêter pendant huit semaines, le temps de réparer des installations endommagées par le séisme.
"Le bilan compilé vendredi par le Centre des catastrophes nationales et les équipes de gestion est de 67 morts", a déclaré à l'AFP Udaya Regmi, président pour la Papouasie de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
"Environ 143.000 personnes sont touchées et 17.000 personnes ont été déplacées car leurs maisons sont soit totalement soit partiellement endommagées, et ne sont donc plus habitables."
Le gouvernement n'a publié aucun bilan.
Udaya Regmi a précisé que l'accès à l'eau et à des systèmes d'assainissement était une grande source de préoccupation pour les populations locales. Les ONG ne peuvent actuellement conduire de gros camions d'aide dans certaines des zones sinistrées en raison de la destruction de routes par des glissements de terrain.
Les séismes sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où se rencontrent des plaques tectoniques.