À Papara, les grévistes de TCCO ont affiché leurs revendications en bord de route (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 5 septembre 2024 – Ce jeudi, au troisième jour de grève dans les transports en commun, les grévistes ont établi leurs piquets de grève devant leurs entreprises respectives. Ils attendent la reprise des négociations avec les directions, annoncée pour ce vendredi.
À Tipaerui pour RTU, à Taravao pour RTCT (Tere Tahiti), à Papara pour TCCO et à Moorea pour Warren Transports. Après l’assemblée mardi, puis la présidence mercredi, les grévistes des sociétés de transport en commun étaient de retour dans leurs dépôts respectifs, ce jeudi, dès 5 heures du matin, comme annoncé la veille par le représentant de la CSIP, Cyril Le Gayic.
Chez TCCO, l’une des sociétés les plus impactées avec 32 grévistes sur 41 salariés (selon les syndicats), les manifestants avaient installé leur chapiteau sur l’aire de stationnement des bus, avant de brandir leurs pancartes en bord de route, devant la mairie de Papara, pour plus de visibilité. “Vendredi, normalement, tous les patrons du secteur des transports, même les trucks, seront convoqués par la Direction du travail. Il faut mettre en place cette convention collective et la grille salariale. Ça fait 20 ans qu’on est au Smig. Les accords précédents n’ont jamais été respectés : on n’en veut plus ! Et pendant ce temps, nos collègues, qui continuent de tourner, sont fatigués”, remarque Yoan Richmond, secrétaire général de la Fédération des rassemblements des syndicats de transport en commun de Polynésie. Parmi les slogans affichés, la demande d’augmentation des salaires fait écho à la dénonciation du “grattage”, qui consiste pour un chauffeur à se servir dans la caisse du bus ; cette pratique serait toujours d’actualité, selon le délégué du personnel.
À Taravao, une dizaine de grévistes ont bravé la pluie à proximité du siège de Tere Tahiti. “On attend avec impatience la rencontre de vendredi. On a besoin de cette convention collective”, nous a confié un chauffeur, espérant que tous les acteurs concernés puissent enfin être réunis autour de la table des négociations.
À Tipaerui pour RTU, à Taravao pour RTCT (Tere Tahiti), à Papara pour TCCO et à Moorea pour Warren Transports. Après l’assemblée mardi, puis la présidence mercredi, les grévistes des sociétés de transport en commun étaient de retour dans leurs dépôts respectifs, ce jeudi, dès 5 heures du matin, comme annoncé la veille par le représentant de la CSIP, Cyril Le Gayic.
Chez TCCO, l’une des sociétés les plus impactées avec 32 grévistes sur 41 salariés (selon les syndicats), les manifestants avaient installé leur chapiteau sur l’aire de stationnement des bus, avant de brandir leurs pancartes en bord de route, devant la mairie de Papara, pour plus de visibilité. “Vendredi, normalement, tous les patrons du secteur des transports, même les trucks, seront convoqués par la Direction du travail. Il faut mettre en place cette convention collective et la grille salariale. Ça fait 20 ans qu’on est au Smig. Les accords précédents n’ont jamais été respectés : on n’en veut plus ! Et pendant ce temps, nos collègues, qui continuent de tourner, sont fatigués”, remarque Yoan Richmond, secrétaire général de la Fédération des rassemblements des syndicats de transport en commun de Polynésie. Parmi les slogans affichés, la demande d’augmentation des salaires fait écho à la dénonciation du “grattage”, qui consiste pour un chauffeur à se servir dans la caisse du bus ; cette pratique serait toujours d’actualité, selon le délégué du personnel.
À Taravao, une dizaine de grévistes ont bravé la pluie à proximité du siège de Tere Tahiti. “On attend avec impatience la rencontre de vendredi. On a besoin de cette convention collective”, nous a confié un chauffeur, espérant que tous les acteurs concernés puissent enfin être réunis autour de la table des négociations.