Paris, le 4 février 2024 - La convention mondiale du tatouage de Paris, Tatoo Planétarium, a fait son grand show annuel à Paris, ce week-end, à la Grande halle de La Villette. Et parmi les cinq cents participants, cinq tatoueurs polynésiens de renom ont défendu les couleurs du Fenua.
À l’entrée de la Grande halle de La Villette à Paris, où s’est tenue ce week-end la convention mondiale du tatouage Tattoo Planétarium, ce vendredi matin, Tin-Tin, l’emblématique tatoueur et organisateur de la manifestation, salue les tatoueurs, tantôt en anglais, tantôt en français, tout en vérifiant quand même que le bracelet qui leur sert de badge est bien serré. “Si ce n’est pas assez serré, ils peuvent le refiler à des visiteurs”, grogne-t-il entre deux bonnes tapes amicales au passage.
Après une bonne édition l’an dernier, la version 2024 du Tattoo Planétarium promet : la clientèle est tout-à-fait au rendez-vous. Tin-Tin a confiance : “Au point de vue représentation, nous avons les cinq cents meilleurs tatoueurs du monde de tous les styles artistiques infinis, dont le tahitien qui est toujours bien représenté, le japonais aussi et puis le tribal, le biomécanique, le réalisme, etc. Alors, oui, s’il y a peu de tatoueurs tahitiens cette année – bien qu’on essaie de se renouveler – c’est peut-être que certains qui étaient sélectionnés ont décidé au dernier moment de ne pas venir”. Et si la grande mode du tatouage continue ? “Non ce ne n’est pas une mode, puisque ça perdure !”, assène-t-il.
Les nouveaux espèrent se faire remarquer
Perdus quelque peu au milieu des centaines de petits stands, les tatoueurs polynésiens reçoivent déjà leurs premiers rendez-vous. Le fidèle Chimé est là à l’œuvre sur un bras qu’il finit d’orner de motifs marquisiens. La dimension parisienne semble lui peser : “C’est ma dernière !”, lance-t-il. “Après, je continuerai dans d’autres conventions plus petites comme le Fabulous Tiki Week-end d’Ozoir-la-Ferrière (en Seine-et-Marne, NDLR), qui est très sympa.” En revanche, son jeune voisin découvre le Tattoo Planétarium : Tems Harris (ou Th.ink) vient de Tahiti et il présente une gamme de tatouages polynésiens ou inspirés des styles du Pacifique et qui traduisent, selon lui, l’envergure évidente de sa formation initiale. Il compte donc bien sur celle-ci pour se faire remarquer à Paris.
Les autres fidèles du salon sont présents, que ce soit Moanatoa de Marseille, Julien de Te Mana de Montpellier ou encore le Varois Thierry (Mana’o Tiki) d’Ollioules (qui réalise aussi des tiki en faïence). Ils sont déjà à l’œuvre avec des clients déjà très tatoués et donc assurément fidèles. Un autre tatoueur bien connu n’a pu venir cette année, c’est Po’oino Yrondi, mais son coéquipier de stand affiche d’impressionnants modèles de motifs marquisiens. “Je suis russe et j’avais une galerie d’art à Saint-Pétersbourg, avant d’aller habiter à Munich et de me consacrer uniquement au tatouage que je pratiquais déjà”, résume-t-il. Il montre les photos de ses œuvres et précise : “Je collectionne les objets d’art marquisien et par ailleurs, pour mon inspiration, je recherche des motifs antérieurs à ceux du livre de Von den Steinen. Cela me passionne de remonter le temps plus loin que lui”, affirme Dimitri Babakhin (Mata Hoata).
Mais le Tattoo Planétarium, c’est aussi une ambiance : rencontres et échanges entre artistes, concours des meilleurs tatouages et remises de trophées ont lieu sous le regard incisif et exigeant de Tin-Tin, avec en prime deux soirées de concerts pour couvrir le grésillement des petites machines à tatouer.
À l’entrée de la Grande halle de La Villette à Paris, où s’est tenue ce week-end la convention mondiale du tatouage Tattoo Planétarium, ce vendredi matin, Tin-Tin, l’emblématique tatoueur et organisateur de la manifestation, salue les tatoueurs, tantôt en anglais, tantôt en français, tout en vérifiant quand même que le bracelet qui leur sert de badge est bien serré. “Si ce n’est pas assez serré, ils peuvent le refiler à des visiteurs”, grogne-t-il entre deux bonnes tapes amicales au passage.
Après une bonne édition l’an dernier, la version 2024 du Tattoo Planétarium promet : la clientèle est tout-à-fait au rendez-vous. Tin-Tin a confiance : “Au point de vue représentation, nous avons les cinq cents meilleurs tatoueurs du monde de tous les styles artistiques infinis, dont le tahitien qui est toujours bien représenté, le japonais aussi et puis le tribal, le biomécanique, le réalisme, etc. Alors, oui, s’il y a peu de tatoueurs tahitiens cette année – bien qu’on essaie de se renouveler – c’est peut-être que certains qui étaient sélectionnés ont décidé au dernier moment de ne pas venir”. Et si la grande mode du tatouage continue ? “Non ce ne n’est pas une mode, puisque ça perdure !”, assène-t-il.
Les nouveaux espèrent se faire remarquer
Perdus quelque peu au milieu des centaines de petits stands, les tatoueurs polynésiens reçoivent déjà leurs premiers rendez-vous. Le fidèle Chimé est là à l’œuvre sur un bras qu’il finit d’orner de motifs marquisiens. La dimension parisienne semble lui peser : “C’est ma dernière !”, lance-t-il. “Après, je continuerai dans d’autres conventions plus petites comme le Fabulous Tiki Week-end d’Ozoir-la-Ferrière (en Seine-et-Marne, NDLR), qui est très sympa.” En revanche, son jeune voisin découvre le Tattoo Planétarium : Tems Harris (ou Th.ink) vient de Tahiti et il présente une gamme de tatouages polynésiens ou inspirés des styles du Pacifique et qui traduisent, selon lui, l’envergure évidente de sa formation initiale. Il compte donc bien sur celle-ci pour se faire remarquer à Paris.
Les autres fidèles du salon sont présents, que ce soit Moanatoa de Marseille, Julien de Te Mana de Montpellier ou encore le Varois Thierry (Mana’o Tiki) d’Ollioules (qui réalise aussi des tiki en faïence). Ils sont déjà à l’œuvre avec des clients déjà très tatoués et donc assurément fidèles. Un autre tatoueur bien connu n’a pu venir cette année, c’est Po’oino Yrondi, mais son coéquipier de stand affiche d’impressionnants modèles de motifs marquisiens. “Je suis russe et j’avais une galerie d’art à Saint-Pétersbourg, avant d’aller habiter à Munich et de me consacrer uniquement au tatouage que je pratiquais déjà”, résume-t-il. Il montre les photos de ses œuvres et précise : “Je collectionne les objets d’art marquisien et par ailleurs, pour mon inspiration, je recherche des motifs antérieurs à ceux du livre de Von den Steinen. Cela me passionne de remonter le temps plus loin que lui”, affirme Dimitri Babakhin (Mata Hoata).
Mais le Tattoo Planétarium, c’est aussi une ambiance : rencontres et échanges entre artistes, concours des meilleurs tatouages et remises de trophées ont lieu sous le regard incisif et exigeant de Tin-Tin, avec en prime deux soirées de concerts pour couvrir le grésillement des petites machines à tatouer.