Attaqué par Alain Orsoni qu'il avait traité de « mafieux » dans un entretien accordé au journaliste de Médiapart Fabrice Lhomme, José Thorel, procureur de la République au tribunal de Papeete et ancien procureur d'Ajaccio, connaîtra son sort le 14 février prochain, relate le quotidien Corse Matin ce mercredi 4 janvier.
Titrée "Moi, je suis payé pour leur rentrer dans le chou" (article payant), cette interview parue le 10 février 2010 sur Mediapart avait fait beaucoup de bruit en Corse comme en Polynésie. A la question : "Comment définiriez-vous le «système Flosse», auquel vous semblez déterminé à mettre fin?", José Thorel avait ainsi répondu : "Ce qu’il faut dire tout de suite, c’est que ce n’est pas un système mafieux. Flosse n’est pas très intelligent, mais c’est un malin. Oui, voilà, c’est un débrouillard, tout ce qu’on veut, mais ce n’est pas un mafieux. Rien à voir avec les Orsoni, Natali ou Nivaggioni à qui j’ai eu affaire en Corse. Maintenant, ce n’est pas un ange non plus".
José Thorel était également poursuivi pour diffamation par Antoine Nivaggioni, dont la plainte s'est éteinte avec l'assassinat dont il a été victime en 2010.
Selon le journal Corse Matin, le représentant du ministère public a affirmé mardi "en substance" devant la 17e chambre correctionnelle de Paris que le procureur Thorel s'est bien rendu coupable de diffamation, et que Fabrice Lhomme a été "de bonne foi" dans la retranscription de ses propos. Aucune peine n'a été requise à l'encontre de José Thorel.
"Du côté de Médiapart dont le directeur de la publication, Edwy Plenel, était présent à l'audience, la défense était simple. Le journaliste avait fait son travail et retranscrit les propos du procureur qu'il interviewait à l'origine sur l'affaire Gaston Flosse" relate toujours Corse Matin.
Interrogé par Tahiti Infos, le procureur José Thorel n'a pas souhaité réagir.
Titrée "Moi, je suis payé pour leur rentrer dans le chou" (article payant), cette interview parue le 10 février 2010 sur Mediapart avait fait beaucoup de bruit en Corse comme en Polynésie. A la question : "Comment définiriez-vous le «système Flosse», auquel vous semblez déterminé à mettre fin?", José Thorel avait ainsi répondu : "Ce qu’il faut dire tout de suite, c’est que ce n’est pas un système mafieux. Flosse n’est pas très intelligent, mais c’est un malin. Oui, voilà, c’est un débrouillard, tout ce qu’on veut, mais ce n’est pas un mafieux. Rien à voir avec les Orsoni, Natali ou Nivaggioni à qui j’ai eu affaire en Corse. Maintenant, ce n’est pas un ange non plus".
José Thorel était également poursuivi pour diffamation par Antoine Nivaggioni, dont la plainte s'est éteinte avec l'assassinat dont il a été victime en 2010.
Selon le journal Corse Matin, le représentant du ministère public a affirmé mardi "en substance" devant la 17e chambre correctionnelle de Paris que le procureur Thorel s'est bien rendu coupable de diffamation, et que Fabrice Lhomme a été "de bonne foi" dans la retranscription de ses propos. Aucune peine n'a été requise à l'encontre de José Thorel.
"Du côté de Médiapart dont le directeur de la publication, Edwy Plenel, était présent à l'audience, la défense était simple. Le journaliste avait fait son travail et retranscrit les propos du procureur qu'il interviewait à l'origine sur l'affaire Gaston Flosse" relate toujours Corse Matin.
Interrogé par Tahiti Infos, le procureur José Thorel n'a pas souhaité réagir.
