Le jeune pêcheur grièvement mordu au pied doit être évacué d'urgence vers Tahiti.photo Felix Tokoragi
MAKEMO, le 18 avril 2016 - Deux jeunes pêcheurs d'une vingtaine d'années ont été attaqués ce lundi matin dans la passe de Makemo, aux Tuamotu. L'un des deux blessés a eu le pied droit déchiqueté, il est aussi touché au poignet. Il a été évasané dans la journée au centre hospitalier du Taaone, à Tahiti. Le maire organise dès ce mardi matin des réunions de sensibilisation auprès de la population.
Deux jeunes d'une vingtaine d'années ont fait une bien mauvaise rencontre ce lundi matin, lors d'une partie de pêche dans la passe de Makemo, ont appris nos confrères de Polynésie première radio. Un requin les a attaqués et blessés, tous les deux.
Le plus grièvement atteint aurait notamment eu le pied droit déchiqueté, selon le maire de Makemo, Félix Tokoragi : "Ils sont allés à la pêche quand ils ont été mordus par un requin aux alentours de 9 h - 9 h30 (...) L'un d'entre eux est gravement blessé au pied droit, bien déchiqueté, et aussi au poignet droit".
Selon les premiers témoignages, ce serait un requin noir qui aurait attaqué les deux jeunes pêcheurs. "Ils n'ont pas fait attention au requin, ils étaient tous les deux sous l'eau. Des personnes m'ont rapporté que le requin aurait confondu les deux jeunes gens à des poissons et c'est sûrement pour cette raison, qu'ils se sont faits attaquer", explique Félix Tokoragi.
"Il est conscient, il a les yeux ouverts"
"Il est conscient, il a les yeux ouverts" a précisé l'élu, interrogé à la sortie du dispensaire. Les deux jeunes gens ont réussi à remonter sur leur petit bateau après l'attaque pour rejoindre le dispensaire par leurs propres moyens et alerter le village. Ils sont actuellement entourés par leurs proches : "Celui qui est le plus gravement blessé va être évasané, le deuxième s'est fait mordre le pied gauche mais moins gravement que la première personne", poursuit Félix Tokoragi.
Face à cette agression, le maire va mettre en place des réunions de sensibilisation auprès de la population, "surtout auprès des jeunes. Si ce drame est arrivé, c'est aussi par manque d'attention. Quand on va à la pêche, il faut rester vigilant. Mieux vaut être accompagné et que l'une des deux personnes surveille les environs pendant qu'un pêcheur est à l'eau."
Félix Tokoragi démarrera ses actions de sensibilisation dès aujourd'hui. "Il n'est pas question d'interdire la pêche. Je vais aussi pêcher dans la passe, mais il faudra être plus vigilant à présent".
L'année dernière, le 22 avril, un pêcheur a perdu la vie après avoir été attaqué par un requin à Makemo. Son corps déchiqueté a été retrouvé le lendemain.
Deux jeunes d'une vingtaine d'années ont fait une bien mauvaise rencontre ce lundi matin, lors d'une partie de pêche dans la passe de Makemo, ont appris nos confrères de Polynésie première radio. Un requin les a attaqués et blessés, tous les deux.
Le plus grièvement atteint aurait notamment eu le pied droit déchiqueté, selon le maire de Makemo, Félix Tokoragi : "Ils sont allés à la pêche quand ils ont été mordus par un requin aux alentours de 9 h - 9 h30 (...) L'un d'entre eux est gravement blessé au pied droit, bien déchiqueté, et aussi au poignet droit".
Selon les premiers témoignages, ce serait un requin noir qui aurait attaqué les deux jeunes pêcheurs. "Ils n'ont pas fait attention au requin, ils étaient tous les deux sous l'eau. Des personnes m'ont rapporté que le requin aurait confondu les deux jeunes gens à des poissons et c'est sûrement pour cette raison, qu'ils se sont faits attaquer", explique Félix Tokoragi.
"Il est conscient, il a les yeux ouverts"
"Il est conscient, il a les yeux ouverts" a précisé l'élu, interrogé à la sortie du dispensaire. Les deux jeunes gens ont réussi à remonter sur leur petit bateau après l'attaque pour rejoindre le dispensaire par leurs propres moyens et alerter le village. Ils sont actuellement entourés par leurs proches : "Celui qui est le plus gravement blessé va être évasané, le deuxième s'est fait mordre le pied gauche mais moins gravement que la première personne", poursuit Félix Tokoragi.
Face à cette agression, le maire va mettre en place des réunions de sensibilisation auprès de la population, "surtout auprès des jeunes. Si ce drame est arrivé, c'est aussi par manque d'attention. Quand on va à la pêche, il faut rester vigilant. Mieux vaut être accompagné et que l'une des deux personnes surveille les environs pendant qu'un pêcheur est à l'eau."
Félix Tokoragi démarrera ses actions de sensibilisation dès aujourd'hui. "Il n'est pas question d'interdire la pêche. Je vais aussi pêcher dans la passe, mais il faudra être plus vigilant à présent".
L'année dernière, le 22 avril, un pêcheur a perdu la vie après avoir été attaqué par un requin à Makemo. Son corps déchiqueté a été retrouvé le lendemain.
Au contraire de La Réunion, les attaques de requins sont rares en Polynésie française. Les Polynésiens pratiquent la pêche sous-marine parmi les inoffensifs requins pointe noire des lagons, mais aussi les requins gris de récif ou les requins citrons. Même les requins tigres et les requins marteaux, réputés dangereux pour l'homme sous d'autres latitudes, sont observés en plongée sans difficulté.
L'abondance de la faune sous-marine dans les passes, lieu de passage entre l'océan et le lagon, en fait un lieu de pêche idéal. Il est alors recommandé de ne pas attacher à la ceinture le poisson pêché, et de quitter la zone lorsque les requins se font trop pressants.
Ce type d'accident souligne aussi les difficultés sanitaires dans les petites îles polynésiennes, réparties sur une surface grande comme l'Europe dans l'océan Pacifique : le blessé est arrivé à l'hôpital plus de huit heures après l'attaque.
Le petit atoll habituellement paisible a connu un autre drame quelques heures plus tard : une femme a poignardé son concubin à trois reprises, et lui a perforé le poumon. Une seconde évacuation sanitaire par avion a été déclenchée. AFP
L'abondance de la faune sous-marine dans les passes, lieu de passage entre l'océan et le lagon, en fait un lieu de pêche idéal. Il est alors recommandé de ne pas attacher à la ceinture le poisson pêché, et de quitter la zone lorsque les requins se font trop pressants.
Ce type d'accident souligne aussi les difficultés sanitaires dans les petites îles polynésiennes, réparties sur une surface grande comme l'Europe dans l'océan Pacifique : le blessé est arrivé à l'hôpital plus de huit heures après l'attaque.
Le petit atoll habituellement paisible a connu un autre drame quelques heures plus tard : une femme a poignardé son concubin à trois reprises, et lui a perforé le poumon. Une seconde évacuation sanitaire par avion a été déclenchée. AFP