Tokyo, Japon | AFP | vendredi 09/01/2025 - Une attaque au marteau a fait huit blessés vendredi dans une université de Tokyo, avant que l'assaillante, une étudiante de 22 ans, ne soit appréhendée par les forces de l'ordre, ont annoncé des médias japonais.
Aucune des personnes blessées n'a perdu connaissance, a précisé la télévision publique NHK, selon laquelle l'attaque s'est déroulée sur le campus Tama de l'université Hosei, dans la banlieue ouest de la capitale.
D'après la NHK et d'autres médias japonais, l'assaillante est une étudiante en sociologie qui a brandi un marteau en plein cours. Elle aurait déclaré ressentir des frustrations refoulées après avoir été ignorée, selon certains médias.
La presse japonaise indiquait que plusieurs personnes avaient été vues sur place la tête en sang.
Sollicitée par l'AFP, la police n'était pas en mesure de confirmer immédiatement ces détails.
Des images diffusées en direct par la NHK montraient une longue file de véhicules d'urgence et d'ambulances, les gyrophares allumés se dirigeant vers le site universitaire, dans le quartier de Machida.
L'université Hosei a été fondée en 1880 comme un institut de droit, et compte aujourd'hui quinze départements, selon son site internet.
- Attaque au McDonald's -
Les crimes violents sont rares au Japon, l'archipel ayant adopté de très strictes réglementations sur le contrôle des armes à feu.
Des agressions au couteau, voire des fusillades comme l'attaque qui a coûté la vie en 2022 à l'ex-Premier ministre Shinzo Abe, se produisent cependant parfois dans le pays.
En décembre, un collégien est décédé après avoir été poignardé et un autre a été blessé, lors d'une agression dans un McDonald's de Kitakyushu (sud-ouest du Japon), à la suite de laquelle un homme a ensuite été arrêté.
Les adolescents faisaient la queue un samedi soir pour commander leur dîner lorsque, selon les médias, l'assaillant a fait irruption dans le restaurant et s'est précipité sur eux.
En 2019, deux personnes, dont une écolière, avaient été poignardées et tuées, et plus d'une douzaine blessées, dans la ville de Kawasaki, près de Tokyo, lors d'une attaque perpétrée par un agresseur ciblant des enfants alors qu'ils attendaient un bus.
L'homme de 51 ans s'était ensuite donné la mort en se frappant au cou.
- Précédente attaque devant une université -
Les universités ont également été récemment le théâtre de telles attaques: en janvier 2022, trois personnes ont été poignardées devant la prestigieuse université de Tokyo avant les examens nationaux d'accès à l'enseignement supérieur.
Parmi les victimes se trouvaient un adolescent de 18 ans, une jeune fille de 17 ans et un homme de 72 ans, avait précisé à l'époque la police.
Un jeune homme de 17 ans avait été arrêté aux portes de l'université après cette attaque survenue au petit matin: il ne se présentait pas aux examens et ne connaissait pas les trois victimes mais a déclaré à la police "vouloir mourir après avoir provoqué un incident, car il n'avait pas bien réussi dans ses études", selon la NHK.
Les deux adolescents visés alors n'avaient pas reçu de blessures mettant leur vie en danger, mais le septuagénaire avait été grièvement blessé, selon les médias locaux.
Selon la NHK, l'examen, qui réunissait quelque 3.700 étudiants, s'est déroulé comme prévu le jour même.
Aucune des personnes blessées n'a perdu connaissance, a précisé la télévision publique NHK, selon laquelle l'attaque s'est déroulée sur le campus Tama de l'université Hosei, dans la banlieue ouest de la capitale.
D'après la NHK et d'autres médias japonais, l'assaillante est une étudiante en sociologie qui a brandi un marteau en plein cours. Elle aurait déclaré ressentir des frustrations refoulées après avoir été ignorée, selon certains médias.
La presse japonaise indiquait que plusieurs personnes avaient été vues sur place la tête en sang.
Sollicitée par l'AFP, la police n'était pas en mesure de confirmer immédiatement ces détails.
Des images diffusées en direct par la NHK montraient une longue file de véhicules d'urgence et d'ambulances, les gyrophares allumés se dirigeant vers le site universitaire, dans le quartier de Machida.
L'université Hosei a été fondée en 1880 comme un institut de droit, et compte aujourd'hui quinze départements, selon son site internet.
- Attaque au McDonald's -
Les crimes violents sont rares au Japon, l'archipel ayant adopté de très strictes réglementations sur le contrôle des armes à feu.
Des agressions au couteau, voire des fusillades comme l'attaque qui a coûté la vie en 2022 à l'ex-Premier ministre Shinzo Abe, se produisent cependant parfois dans le pays.
En décembre, un collégien est décédé après avoir été poignardé et un autre a été blessé, lors d'une agression dans un McDonald's de Kitakyushu (sud-ouest du Japon), à la suite de laquelle un homme a ensuite été arrêté.
Les adolescents faisaient la queue un samedi soir pour commander leur dîner lorsque, selon les médias, l'assaillant a fait irruption dans le restaurant et s'est précipité sur eux.
En 2019, deux personnes, dont une écolière, avaient été poignardées et tuées, et plus d'une douzaine blessées, dans la ville de Kawasaki, près de Tokyo, lors d'une attaque perpétrée par un agresseur ciblant des enfants alors qu'ils attendaient un bus.
L'homme de 51 ans s'était ensuite donné la mort en se frappant au cou.
- Précédente attaque devant une université -
Les universités ont également été récemment le théâtre de telles attaques: en janvier 2022, trois personnes ont été poignardées devant la prestigieuse université de Tokyo avant les examens nationaux d'accès à l'enseignement supérieur.
Parmi les victimes se trouvaient un adolescent de 18 ans, une jeune fille de 17 ans et un homme de 72 ans, avait précisé à l'époque la police.
Un jeune homme de 17 ans avait été arrêté aux portes de l'université après cette attaque survenue au petit matin: il ne se présentait pas aux examens et ne connaissait pas les trois victimes mais a déclaré à la police "vouloir mourir après avoir provoqué un incident, car il n'avait pas bien réussi dans ses études", selon la NHK.
Les deux adolescents visés alors n'avaient pas reçu de blessures mettant leur vie en danger, mais le septuagénaire avait été grièvement blessé, selon les médias locaux.
Selon la NHK, l'examen, qui réunissait quelque 3.700 étudiants, s'est déroulé comme prévu le jour même.