775 Km2 de terres émergées, dispersées sur un million de Km2 d’océan, voilà ce que représentent les 85 atolls de Polynésie. Cette incroyable équation nous fait instantanément réaliser le lien intime qui lie l’atoll à la mer. Ici, en Polynésie, la Terre mérite pleinement son nom de « planète bleue ».
L’atoll représente le dernier stade émergé de l’évolution d’une île volcanique. Alors que le volcan s’est, sur des millions d'années, affaissé sous son poids, en subissant l'érosion des vents et des pluies, le récif organique qui l’entoure continue de croître. Quand le volcan est définitivement engloutis, subsiste un anneau corallien composé de quelques îlots de sable, les motu, entourant un lagon.
Les atolls polynésiens, même s’ils ont des caractères généraux similaires : récif organique s’organisant en couronne ; structure corallienne se développant sur leur flan océanien, sont cependant très différents les uns des autres. L’extrême diversité des atolls se mesure à la variété de leurs formes, de leurs surfaces, notamment celles du lagon et des motu, à la variété de leurs flores, à la profondeur des lagons, mais aussi au degré d’ouverture sur l’océan ; car si certains ne disposent pas de passes, tous ont des hoa (chenaux, infranchissables pour les embarcations, permettant les échanges entre océan et lagon).
Les Pa’umotu, habitants des Tuamotu, descendent des navigateurs polynésiens partis , voilà plus de 3 500 ans, d’Asie du Sud Est sur de grandes pirogues doubles. Pour survivre sur ces terres pauvres et vulnérables, ils ont dû développer des trésors d’ingéniosité, parcs à poissons, techniques de pêche originales, cueillettes et cultures en fosse ; mais aussi organisation de périodes d'interdits pour préserver les ressources. Leurs villages sont traditionnellement construits près des passes où la pêche et les échanges commerciaux y sont facilités.
Comme dans toutes les sociétés proches de la nature, la vie quotidienne des habitants s’organise en fonction du soleil car la puissance de la lumière et le poids de la chaleur rendent, pendant certaines heures, tout travail impossible.
Ces minuscules langues de terre, qui affleurent quasiment au niveau de l'eau, sont extrêmement vulnérables face à l’imprévisible océan. Le souvenir de terribles cyclones, l’isolement, la dureté de la vie quotidienne, mais aussi probablement l’extrême beauté de cet univers contribuent à maintenir un vif sentiment religieux dans les communautés des Tuamotu.
Le visiteur accueilli avec sympathie pourra aisément passer à côté des réalités de cette vie quotidienne, tant la splendeur des couleurs et la pureté des lignes de l’atoll laissent de puissantes impressions. Il sera cependant particulièrement frappé par la grande richesse d’un univers marin fascinant.
Aujourd’hui, le monde précaire de l’atoll est plus que jamais en danger car les coraux ne pourront pas croître assez vite pour sauver les atolls de l'immersion. Les habitants des Tuamotu pourraient alors devenir eux aussi, comme ceux des îles Kiribati, d’autres « éco réfugiés » de la planète. C’est ce monde unique que, par un cheminement poétique, nous vous invitons à parcourir en images.
Sommaire:
1- « Vallées de Tahiti », sorti en 2004
2- « Jardins de Tahiti », sorti en 2005
3- « Maisons de Tahiti », sorti en 2006
4- Marché de Papeete, sorti en 2007
5- Vanille de Tahiti, sorti en 2008
Atolls de Polynésie
Editions Univers polynésiens
Photographies Hinarai Rouleau
Textes Dominique Morvan
Conception graphique Yannis Camillieri
Présentation du livre :
- Format : 13,5 x 18,5
- 94 photos
- Textes en français, anglais et tahitien
Traduction en anglais Evy Hirshon
Traduction en tahitien Simone Grand
Texte de 4è de couverture :
pour commander directement l'ouvrage sur internet, cliquez ici
L’atoll représente le dernier stade émergé de l’évolution d’une île volcanique. Alors que le volcan s’est, sur des millions d'années, affaissé sous son poids, en subissant l'érosion des vents et des pluies, le récif organique qui l’entoure continue de croître. Quand le volcan est définitivement engloutis, subsiste un anneau corallien composé de quelques îlots de sable, les motu, entourant un lagon.
Les atolls polynésiens, même s’ils ont des caractères généraux similaires : récif organique s’organisant en couronne ; structure corallienne se développant sur leur flan océanien, sont cependant très différents les uns des autres. L’extrême diversité des atolls se mesure à la variété de leurs formes, de leurs surfaces, notamment celles du lagon et des motu, à la variété de leurs flores, à la profondeur des lagons, mais aussi au degré d’ouverture sur l’océan ; car si certains ne disposent pas de passes, tous ont des hoa (chenaux, infranchissables pour les embarcations, permettant les échanges entre océan et lagon).
Les Pa’umotu, habitants des Tuamotu, descendent des navigateurs polynésiens partis , voilà plus de 3 500 ans, d’Asie du Sud Est sur de grandes pirogues doubles. Pour survivre sur ces terres pauvres et vulnérables, ils ont dû développer des trésors d’ingéniosité, parcs à poissons, techniques de pêche originales, cueillettes et cultures en fosse ; mais aussi organisation de périodes d'interdits pour préserver les ressources. Leurs villages sont traditionnellement construits près des passes où la pêche et les échanges commerciaux y sont facilités.
Comme dans toutes les sociétés proches de la nature, la vie quotidienne des habitants s’organise en fonction du soleil car la puissance de la lumière et le poids de la chaleur rendent, pendant certaines heures, tout travail impossible.
Ces minuscules langues de terre, qui affleurent quasiment au niveau de l'eau, sont extrêmement vulnérables face à l’imprévisible océan. Le souvenir de terribles cyclones, l’isolement, la dureté de la vie quotidienne, mais aussi probablement l’extrême beauté de cet univers contribuent à maintenir un vif sentiment religieux dans les communautés des Tuamotu.
Le visiteur accueilli avec sympathie pourra aisément passer à côté des réalités de cette vie quotidienne, tant la splendeur des couleurs et la pureté des lignes de l’atoll laissent de puissantes impressions. Il sera cependant particulièrement frappé par la grande richesse d’un univers marin fascinant.
Aujourd’hui, le monde précaire de l’atoll est plus que jamais en danger car les coraux ne pourront pas croître assez vite pour sauver les atolls de l'immersion. Les habitants des Tuamotu pourraient alors devenir eux aussi, comme ceux des îles Kiribati, d’autres « éco réfugiés » de la planète. C’est ce monde unique que, par un cheminement poétique, nous vous invitons à parcourir en images.
Sommaire:
1- « Vallées de Tahiti », sorti en 2004
2- « Jardins de Tahiti », sorti en 2005
3- « Maisons de Tahiti », sorti en 2006
4- Marché de Papeete, sorti en 2007
5- Vanille de Tahiti, sorti en 2008
Atolls de Polynésie
Editions Univers polynésiens
Photographies Hinarai Rouleau
Textes Dominique Morvan
Conception graphique Yannis Camillieri
Présentation du livre :
- Format : 13,5 x 18,5
- 94 photos
- Textes en français, anglais et tahitien
Traduction en anglais Evy Hirshon
Traduction en tahitien Simone Grand
Texte de 4è de couverture :
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