Paris, France | AFP | vendredi 16/04/2021 - Il est probable que l'Union européenne ne renouvelle pas ses contrats de vaccins contre le Covid-19 avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca en 2022, selon la ministre française de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.
"La décision n'est pas tranchée", mais après la décision du Danemark mercredi d'abandonner ce vaccin, "c'est la plus grande probabilité" que l'Europe ne fasse pas de nouvelles commandes, a déclaré la ministre sur la radio RMC vendredi matin.
Dans son entourage, on précise que la question européenne à résoudre n'est "pas du tout" liée à la décision récente du Danemark: "la question qui se pose est celle de savoir si on renégocie ou pas des contrats signés en 2020 et qui arriveront à échéance au 31 décembre 2021" a indiqué un membre de son cabinet à l'AFP.
Le contrat existant, couvrant toute l'année 2021, porte à l'échelle de l'Union européenne sur une commande ferme de 300 millions de doses AstraZeneca et une option de 100 millions de doses supplémentaires, a rappelé le cabinet de la ministre.
"Nous n'avons pas amorcé de discussions avec Johnson & Johnson et avec AstraZeneca pour un nouveau contrat, là ou nous avons d'ores et déjà amorcé des discussions avec Pfizer/BioNTech et Moderna", a souligné la ministre à la radio.
"Nous avons un portefeuille vaccinal avec ARN messager qui fonctionne très bien et ont peu d'effets secondaires, nous allons avoir des nouveaux vaccins, si tout va bien, Novavax, Sanofi, qui sont des protéines recombinantes qui ont de très bons résultats et nous avons 50 ans de recul sur ce type de technologie", a-t-elle expliqué.
"Ces vaccins vont arriver au deuxième semestre, donc nous allons voir beaucoup de doses sur différentes plateformes permettant de répondre à l'ensemble des besoins", a-t-elle ajouté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait valoir cette semaine que Pfizer-BioNTech s'était "révélé un partenaire fiable, qui a honoré ses engagements et se montre réactif face à nos besoins", à rebours des problèmes de livraison d'AstraZeneca, développé avec l'université d'Oxford.
Le Danemark est devenu mercredi le premier pays européen à annoncer l'abandon du vaccin d'AstraZeneca, justifiant ce choix par les effets secondaires "rares" mais "graves" malgré les feux verts du régulateur européen et de l'OMS pour l'utiliser.
Le Danemark poursuit sa campagne d'immunisation avec les seuls vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna.
"La décision n'est pas tranchée", mais après la décision du Danemark mercredi d'abandonner ce vaccin, "c'est la plus grande probabilité" que l'Europe ne fasse pas de nouvelles commandes, a déclaré la ministre sur la radio RMC vendredi matin.
Dans son entourage, on précise que la question européenne à résoudre n'est "pas du tout" liée à la décision récente du Danemark: "la question qui se pose est celle de savoir si on renégocie ou pas des contrats signés en 2020 et qui arriveront à échéance au 31 décembre 2021" a indiqué un membre de son cabinet à l'AFP.
Le contrat existant, couvrant toute l'année 2021, porte à l'échelle de l'Union européenne sur une commande ferme de 300 millions de doses AstraZeneca et une option de 100 millions de doses supplémentaires, a rappelé le cabinet de la ministre.
"Nous n'avons pas amorcé de discussions avec Johnson & Johnson et avec AstraZeneca pour un nouveau contrat, là ou nous avons d'ores et déjà amorcé des discussions avec Pfizer/BioNTech et Moderna", a souligné la ministre à la radio.
"Nous avons un portefeuille vaccinal avec ARN messager qui fonctionne très bien et ont peu d'effets secondaires, nous allons avoir des nouveaux vaccins, si tout va bien, Novavax, Sanofi, qui sont des protéines recombinantes qui ont de très bons résultats et nous avons 50 ans de recul sur ce type de technologie", a-t-elle expliqué.
"Ces vaccins vont arriver au deuxième semestre, donc nous allons voir beaucoup de doses sur différentes plateformes permettant de répondre à l'ensemble des besoins", a-t-elle ajouté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait valoir cette semaine que Pfizer-BioNTech s'était "révélé un partenaire fiable, qui a honoré ses engagements et se montre réactif face à nos besoins", à rebours des problèmes de livraison d'AstraZeneca, développé avec l'université d'Oxford.
Le Danemark est devenu mercredi le premier pays européen à annoncer l'abandon du vaccin d'AstraZeneca, justifiant ce choix par les effets secondaires "rares" mais "graves" malgré les feux verts du régulateur européen et de l'OMS pour l'utiliser.
Le Danemark poursuit sa campagne d'immunisation avec les seuls vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna.