À la gare routière de Taravao, ce mercredi matin, les départs vers Papeete, Tautira et Teahupo’o s’échelonnent « comme d’habitude ».
Tahiti, le 4 septembre 2024 – Deuxième jour de grève dans les transports en commun, ce mercredi. À Tahiti et Moorea, certaines entreprises sont plus impactées que d’autres. Délégataire de service public, Tere Tahiti a réorganisé son planning pour renforcer les lignes déficitaires. Une rencontre tripartite devrait intervenir cet après-midi, à la Présidence.
Déclenchée au pied levé, mardi matin, la grève dans les transports en commun est une source de stress pour les usagers. « Je n’ai pas d’autre option pour l’école et pour me déplacer », confie Teura, résidente de Vairao souhaitant se rendre à Mataiea. Au même arrêt, une autre usagère avait pris ses précautions avec plusieurs heures d’avance pour se rendre à un rendez-vous médical à l’hôpital de Taaone. « On n’est pas trop inquiet, car on voit que les bus circulent », remarque-t-elle. Effectivement, à la gare routière de Taravao, les départs vers Papeete, Tautira et Teahupo’o s’échelonnent « comme d’habitude », ce mercredi.
Au siège de Tere Tahiti (RTCT), le directeur de production se veut rassurant. « Nous ne sommes pas à 70 % de grévistes comme le disent les syndicats. Dans notre société, on dénombre moins de 10 % de grévistes sur 200 chauffeurs, soit une vingtaine, et aucun chez NTCE », indique Xavier Chung Sao. Depuis mardi, le service administratif est en première ligne. « Nous avons reçu de nombreux appels par rapport aux scolaires surtout, de la part des parents et des établissements. On fait en sorte de gérer au plus vite et sereinement », souligne Jeannine Torohia, en tant que commerciale.
Déclenchée au pied levé, mardi matin, la grève dans les transports en commun est une source de stress pour les usagers. « Je n’ai pas d’autre option pour l’école et pour me déplacer », confie Teura, résidente de Vairao souhaitant se rendre à Mataiea. Au même arrêt, une autre usagère avait pris ses précautions avec plusieurs heures d’avance pour se rendre à un rendez-vous médical à l’hôpital de Taaone. « On n’est pas trop inquiet, car on voit que les bus circulent », remarque-t-elle. Effectivement, à la gare routière de Taravao, les départs vers Papeete, Tautira et Teahupo’o s’échelonnent « comme d’habitude », ce mercredi.
Au siège de Tere Tahiti (RTCT), le directeur de production se veut rassurant. « Nous ne sommes pas à 70 % de grévistes comme le disent les syndicats. Dans notre société, on dénombre moins de 10 % de grévistes sur 200 chauffeurs, soit une vingtaine, et aucun chez NTCE », indique Xavier Chung Sao. Depuis mardi, le service administratif est en première ligne. « Nous avons reçu de nombreux appels par rapport aux scolaires surtout, de la part des parents et des établissements. On fait en sorte de gérer au plus vite et sereinement », souligne Jeannine Torohia, en tant que commerciale.
« RTCT renforce les lignes déficitaires »
Délégataire de service public (DSP), Tere Tahiti transporte chaque jour plus de 16.000 scolaires, 1.100 étudiants et 10.000 travailleurs et autres usagers, soit plus de 340 lignes scolaires et 21 lignes régulières à assurer. « Nous avons été réactifs dès 4 heures matin. Il a fallu identifier le personnel gréviste pour ajuster notre planning et notre organisation, en priorisant le transport des élèves. Il y a eu des perturbations en termes de retard, surtout sur Faa’a, et on s’en excuse », poursuit Xavier Chung Sao. Ce secteur est assuré par la société sous-traitante RTU, où le mouvement est plus suivi, de même que chez TCCO, sur la côte ouest. « RTCT renforce les lignes déficitaires, et on a pu tout réactualiser à peu près correctement dès hier après-midi. Je tiens à rassurer les parents : on assure le service et les bus vont passer. En cas de problème, il ne faut pas hésiter à faire remonter l’information par téléphone », encourage le directeur de production de Tere Tahiti.
À Moorea, chez Warren Transports, 3 chauffeurs sur 9 et 3 convoyeurs sur 11 sont en grève. « On arrive à gérer toutes les écoles, mais avec du retard, et il n’y a pas de changement pour les lignes régulières », nous a assuré le gérant.
« On assure le service », tient à rassurer Xavier Chung Sao, directeur de production de Tere Tahiti.
Quid des négociations ?
Après une rencontre entre les syndicalistes et deux ministres, lundi, puis entre les syndicalistes et le président de l’Assemblée, mardi, suivie d’un comité de majorité du Tavini, selon nos informations, une nouvelle rencontre serait programmée ce mercredi après-midi entre les syndicats, « le gouvernement et le patronat », à la Présidence. Pour mémoire, le dernier entretien avec les entreprises remonte au mardi 30 août.