PAPEETE, le 7 juin 2016 - Raiarii Tihupe-Faana, 26 ans, était rejugé depuis ce lundi devant la cour d'assises d'appel pour avoir tué au couteau et dans leur sommeil sa mère de 48 ans et sa sœur de 14 ans, en août 2013 à Tubuai. Il avait fait appel de sa condamnation à 30 ans de réclusion criminelle lors de son premier procès en septembre 2015, jugeant la peine trop lourde. Mauvais calcul : les jurés l'ont condamné ce mardi soir à la réclusion criminelle à perpétuité.
Au petit matin, après son double meurtre, Raiarii s'était présenté de lui-même à la gendarmerie, les deux couteaux qu'il avait utilisés encore ensanglantés dans les mains, pour avouer son crime. Il avait même pris deux clichés de la scène avec son vini pour, avait-il dit aux enquêteurs, prouver de façon certaine qu'il était bien l'auteur de ce massacre. "Il était calme, réveillé, normal, il a livré un récit très détaillé des meurtres", se souvenait le directeur d'enquête appelé à témoigner à la barre. "La veille au soir tout allait bien, la famille avait dîné ensemble".
Aucune volonté de s'enfuir, des constatations sordides mais relativement simples pour les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie, restait une grande inconnue et pas des moindres : le mobile.
Devait-on s'attendre à des révélations de l'accusé lors de ce second procès ? Vraisemblablement pas, comme lors du premier procès d'ailleurs. Raiarii a simplement précisé à l'ouverture des débats qu'il avait fait appel car il trouvait sa peine trop longue. Il n'a convaincu personne bien au contraire.
La défense devait plaider l'abolition du discernement au moment des faits, alors que les experts et les enquêteurs soutenaient, quant à eux, que Raiarii savait ce qu'il faisait. Les jurés ont tranché ce mardi soir : et ce sera la réclusion criminelle à perpétuité. Conformément aux réquisitions de l'avocat général.
Retrouvez l'historique de cette dramatique affaire, et notamment le jugement rendu en première instance, en suivant ce lien
Au petit matin, après son double meurtre, Raiarii s'était présenté de lui-même à la gendarmerie, les deux couteaux qu'il avait utilisés encore ensanglantés dans les mains, pour avouer son crime. Il avait même pris deux clichés de la scène avec son vini pour, avait-il dit aux enquêteurs, prouver de façon certaine qu'il était bien l'auteur de ce massacre. "Il était calme, réveillé, normal, il a livré un récit très détaillé des meurtres", se souvenait le directeur d'enquête appelé à témoigner à la barre. "La veille au soir tout allait bien, la famille avait dîné ensemble".
Aucune volonté de s'enfuir, des constatations sordides mais relativement simples pour les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie, restait une grande inconnue et pas des moindres : le mobile.
Devait-on s'attendre à des révélations de l'accusé lors de ce second procès ? Vraisemblablement pas, comme lors du premier procès d'ailleurs. Raiarii a simplement précisé à l'ouverture des débats qu'il avait fait appel car il trouvait sa peine trop longue. Il n'a convaincu personne bien au contraire.
La défense devait plaider l'abolition du discernement au moment des faits, alors que les experts et les enquêteurs soutenaient, quant à eux, que Raiarii savait ce qu'il faisait. Les jurés ont tranché ce mardi soir : et ce sera la réclusion criminelle à perpétuité. Conformément aux réquisitions de l'avocat général.
Retrouvez l'historique de cette dramatique affaire, et notamment le jugement rendu en première instance, en suivant ce lien