PAPEETE, jeudi 14 mars 2013. Avec 11 projets de Lois du Pays et 4 projets de délibération pour la nouvelle session extraordinaire qui s’est ouverte ce jeudi, le travail des représentants à l’assemblée de Polynésie française, en cette fin de mandature est mené tambour battant. Pour accélérer la manœuvre, les élus ont voté en février dernier une réforme du règlement intérieur. Cette réforme permet désormais que les rapports sur les différents textes proposés ne soient pas lus en intégralité en séance publique devant les élus ; seule une note de synthèse est exposée. Ce jeudi 14 mars c’était la première fois que cette procédure d’examen simplifiée était effective au sein de l’assemblée de Polynésie et ces nouvelles dispositions ont vite démontré leur efficacité. Avec une séance démarrée après 10h ce jeudi matin (et une interruption pour la pause déjeuner de 12h à 14h), trois lois du Pays et une délibération ont pu être adoptées avant 15h ce jeudi, après à peine trois heures de travail pour les élus. Du jamais vu ! Mais, dans les rangs de l’opposition, le Tahoeraa s’est rebiffé estimant que le débat au sein de l’hémicycle territorial est désormais tronqué.
C’est le président du groupe Tahoeraa de l’Assemblée de Polynésie qui a pris la parole à ce sujet. Edouard Fritch a ainsi déclaré : «La méthode d’examen simplifiée est appliquée. Que sur un projet de loi on ne lise plus les articles, d’accord, mais qu’on ne discute plus de ces articles, là je ne suis plus d’accord. Pour museler l’opposition on ne peut faire mieux». Le président de l’assemblée a répondu que le système de la procédure d’examen simplifiée avait été mis en place par une délibération datant de 2002 à l’époque où le Tahoeraa était aux commandes. «Si vous trouvez ces méthodes discutables, il ne faut s’en prendre qu’à vous-mêmes» indiquait Jacqui Drollet.
C’est le président du groupe Tahoeraa de l’Assemblée de Polynésie qui a pris la parole à ce sujet. Edouard Fritch a ainsi déclaré : «La méthode d’examen simplifiée est appliquée. Que sur un projet de loi on ne lise plus les articles, d’accord, mais qu’on ne discute plus de ces articles, là je ne suis plus d’accord. Pour museler l’opposition on ne peut faire mieux». Le président de l’assemblée a répondu que le système de la procédure d’examen simplifiée avait été mis en place par une délibération datant de 2002 à l’époque où le Tahoeraa était aux commandes. «Si vous trouvez ces méthodes discutables, il ne faut s’en prendre qu’à vous-mêmes» indiquait Jacqui Drollet.
