PAPEETE, le 06/03/2013: La création du Groupe des Parlementaires Polynésiens est désormais officialisée. Si Tokelau et les Samoa occidentales manquent à l’appel, les autres pays du Pacifique invités par Jacqui Drollet, président de l’Assemblée de la Polynésie française, étaient présents : Rapa nui, Niue, Tonga, Samoa américaines, Tuvalu et les îles Cook.
Mercredi matin, l’hémicycle de l’Assemblée de la Polynésie française arborait fièrement les drapeaux des pays membres du nouveau Groupe de Parlementaires Polynésiens. Pour le président de l’institution, l’évènement était important : c’était le tout premier rassemblement de la quasi-totalité des pays insulaires du Pacifique. Seuls deux pays n’ont pu se déplacer, Tokelau et les Samoa occidentales. Jacqui Drollet n’a pas manqué de leur adresser une pensée lors de son discours d’ouverture.
Le président de l’Assemblée a rappelé l’intérêt d’un tel regroupement entre polynésiens, sans pour autant fermer la porte aux « cousins » mélanésiens, comme la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. D’ailleurs, le représentant de ce dernier groupe d’îles était présent au nom de l’Assemblée Territoriale. Bien qu’il ne fût là qu’en qualité d’observateur, il a été invité à ratifier la charte constitutive du GPP. Ce qui a surpris, c’était l’absence de la Nouvelle-Zélande qui pourtant a de nombreux traits communs, en matière culturelle et historique, avec Tahiti et ses îles. Pour Jacqui Drollet, c’était une question de « taille ». Selon lui, il paraissait plus judicieux de réunir en premier lieu les pays qui ont plus ou moins la même superficie et le même nombre d’habitants que la Polynésie française, avant d’intégrer les grands pays. Il a précisé que l’arrivée de la Nouvelle-Zélande fera l’objet d’un consensus.
Ainsi donc, la signature de cette charte se veut être le début d’une longue et étroite collaboration. Si étroite que le vice-président du gouvernement, Tony Geros, n’a pas hésité à demander, dès le premier jour, le soutien des parlementaires dans la démarche d’inscription de la Polynésie sur la liste des Pays à décoloniser. Une question inattendue, du fait des thèmes déjà inscrits à l’ordre du jour. Jeudi, le GPP va débattre du parlement et son pouvoir normatif, l’occasion pour les uns et les autres de comparer les expériences vécues dans les différents pays voisins au nôtre.
Mercredi matin, l’hémicycle de l’Assemblée de la Polynésie française arborait fièrement les drapeaux des pays membres du nouveau Groupe de Parlementaires Polynésiens. Pour le président de l’institution, l’évènement était important : c’était le tout premier rassemblement de la quasi-totalité des pays insulaires du Pacifique. Seuls deux pays n’ont pu se déplacer, Tokelau et les Samoa occidentales. Jacqui Drollet n’a pas manqué de leur adresser une pensée lors de son discours d’ouverture.
Le président de l’Assemblée a rappelé l’intérêt d’un tel regroupement entre polynésiens, sans pour autant fermer la porte aux « cousins » mélanésiens, comme la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. D’ailleurs, le représentant de ce dernier groupe d’îles était présent au nom de l’Assemblée Territoriale. Bien qu’il ne fût là qu’en qualité d’observateur, il a été invité à ratifier la charte constitutive du GPP. Ce qui a surpris, c’était l’absence de la Nouvelle-Zélande qui pourtant a de nombreux traits communs, en matière culturelle et historique, avec Tahiti et ses îles. Pour Jacqui Drollet, c’était une question de « taille ». Selon lui, il paraissait plus judicieux de réunir en premier lieu les pays qui ont plus ou moins la même superficie et le même nombre d’habitants que la Polynésie française, avant d’intégrer les grands pays. Il a précisé que l’arrivée de la Nouvelle-Zélande fera l’objet d’un consensus.
Ainsi donc, la signature de cette charte se veut être le début d’une longue et étroite collaboration. Si étroite que le vice-président du gouvernement, Tony Geros, n’a pas hésité à demander, dès le premier jour, le soutien des parlementaires dans la démarche d’inscription de la Polynésie sur la liste des Pays à décoloniser. Une question inattendue, du fait des thèmes déjà inscrits à l’ordre du jour. Jeudi, le GPP va débattre du parlement et son pouvoir normatif, l’occasion pour les uns et les autres de comparer les expériences vécues dans les différents pays voisins au nôtre.
La charte du Groupe de Parlementaires Polynésiens (GPP) a été signée par Mme Niki RATTLE, présidente du parlement des Îles Cook, M. Ahohiva LEVI, président de l’assemblée législative de Niue, M. Kinikinilau FAKAFANUA, président de l’assemblée législative de Tonga, Mme Pelenike Tekinene ISAIA, représentant le président du parlement de Tuvalu, M. Savali TALAVOU ALE, président de la chambre des représentants des Samoa américaines, M. Atoloto KOLOKILAGI, représentant le président de l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna, M. Leviante ARAKI, président du parlement de Rapa Nui et M. Jacqui DROLLET, président de l’assemblée de la Polynésie française.
