Contexte
L’assainissement des eaux usées est devenu un impératif pour notre société moderne, où le développement des activités humaines s’accompagne inévitablement d’une production croissante de rejets polluants.
En Polynésie française, une personne rejette 250 à 360 litres d’eau usées par jour.
Ainsi, la dégradation des ressources en eaux, sous l’effet de ces rejets, peut non seulement détériorer gravement l’environnement, mais aussi provoquer des effets particulièrement néfastes sur la santé des populations et entraîner des risques, éventuellement irréversibles, de pollution.
La Polynésie française se préoccupe de cette situation depuis 1994 et a commencé à mettre en œuvre des programmes d’assainissement collectif des zones à vocation touristique et relativement peuplées (Punaauia, Moorea et Bora Bora).
La zone urbaine de Papeete est également une priorité dans le projet d’assainissement, compte tenu du nombre important d’habitants et de sa capacité d’accueil touristique.
En Polynésie française, une personne rejette 250 à 360 litres d’eau usées par jour.
Ainsi, la dégradation des ressources en eaux, sous l’effet de ces rejets, peut non seulement détériorer gravement l’environnement, mais aussi provoquer des effets particulièrement néfastes sur la santé des populations et entraîner des risques, éventuellement irréversibles, de pollution.
La Polynésie française se préoccupe de cette situation depuis 1994 et a commencé à mettre en œuvre des programmes d’assainissement collectif des zones à vocation touristique et relativement peuplées (Punaauia, Moorea et Bora Bora).
La zone urbaine de Papeete est également une priorité dans le projet d’assainissement, compte tenu du nombre important d’habitants et de sa capacité d’accueil touristique.
1. L’assainissement, un projet de développement durable
Gaston Tong Sang
L’importance de l’assainissement des eaux usées en Polynésie française a été mise en évidence de longue date, notamment sur la grande zone urbaine de Papeete, comme un élément de développement durable du territoire :
• Au titre de la politique environnementale de la Polynésie française en orientant ses actions en faveur de l’amélioration de la qualité de l’eau et du lagon.
• En matière de santé publique en luttant contre l’insalubrité liée à l’absence d’un assainissement collectif des eaux usées.
• Au titre du développement économique en favorisant la recomposition urbaine, la réalisation de projets structurants et cela au moindre coût collectif.
• Création d’un nouveau service public.
• Au titre de la politique environnementale de la Polynésie française en orientant ses actions en faveur de l’amélioration de la qualité de l’eau et du lagon.
• En matière de santé publique en luttant contre l’insalubrité liée à l’absence d’un assainissement collectif des eaux usées.
• Au titre du développement économique en favorisant la recomposition urbaine, la réalisation de projets structurants et cela au moindre coût collectif.
• Création d’un nouveau service public.
2. Le financement de l’assainissement au contrat de projets
Adolphe Colrat et Michel Buillard
L’Etat et la Polynésie française ont convenu de consacrer un volet significatif du contrat de projets 2008-2013 à cette problématique en identifiant notamment le projet d’assainissement collectif des eaux usées de la Ville de Papeete :
Montant total du contrat de projets (CDP) : 50,8 milliards de FCFP
Volet Environnement du CDP : 15,4 milliards, soit 30%
Objectif Assainissement : 5,7 milliards, soit 37% du volet environnement du CDP
Projet d’assainissement de Papeete : 4 milliards soit 70% de l’objectif assainissement.
L’opération communale a été retenue pour un montant de travaux de 4 milliards de FCFP et une contribution du contrat de projets à hauteur de 89% environ, soit environ 3,54 milliards de FCFP à part égale entre l’Etat et la Polynésie française.
Il s’agit de la plus importante opération communale du contrat de projets et sans doute la plus importante opération communale jamais conduite en Polynésie française. Les deux premières conventions de financement (jointes) portent sur un montant d’opération de 1,7 milliard de FCFP.
Montant total du contrat de projets (CDP) : 50,8 milliards de FCFP
Volet Environnement du CDP : 15,4 milliards, soit 30%
Objectif Assainissement : 5,7 milliards, soit 37% du volet environnement du CDP
Projet d’assainissement de Papeete : 4 milliards soit 70% de l’objectif assainissement.
L’opération communale a été retenue pour un montant de travaux de 4 milliards de FCFP et une contribution du contrat de projets à hauteur de 89% environ, soit environ 3,54 milliards de FCFP à part égale entre l’Etat et la Polynésie française.
Il s’agit de la plus importante opération communale du contrat de projets et sans doute la plus importante opération communale jamais conduite en Polynésie française. Les deux premières conventions de financement (jointes) portent sur un montant d’opération de 1,7 milliard de FCFP.
3. Des travaux importants engagés
Plan N° 1 : zone pilote du marché municipal et de l’hôtel de Ville
Dès 2006, la Ville a programmé la réalisation d’une première zone pilote de l’assainissement collectif, autour du marché municipal et de l’Hôtel de Ville.
Ces travaux sont achevés et le service de l’assainissement collectif y est assuré.
Le projet de la Ville d’assainissement collectif des eaux usées vise à la création d’un nouveau service public de proximité qui couvre en même temps :
• La réalisation des infrastructures (financement contrat de projets)
• L’organisation du nouveau service (structure SEML communale)
• L’utilisation par les bénéficiaires (raccordements)
• La gestion du service mis en place et sa pérennité.
Le programme de travaux comporte différentes infrastructures, interdépendantes :
• Un réseau de collecte des eaux usées sous les voies communales
• Une station d’épuration des eaux usées
• Un émissaire rejetant les eaux traitées au large
• Le raccordement des propriétaires au réseau mis en place.
Ces travaux sont achevés et le service de l’assainissement collectif y est assuré.
Le projet de la Ville d’assainissement collectif des eaux usées vise à la création d’un nouveau service public de proximité qui couvre en même temps :
• La réalisation des infrastructures (financement contrat de projets)
• L’organisation du nouveau service (structure SEML communale)
• L’utilisation par les bénéficiaires (raccordements)
• La gestion du service mis en place et sa pérennité.
Le programme de travaux comporte différentes infrastructures, interdépendantes :
• Un réseau de collecte des eaux usées sous les voies communales
• Une station d’épuration des eaux usées
• Un émissaire rejetant les eaux traitées au large
• Le raccordement des propriétaires au réseau mis en place.
Plan N°4 : Localisation de l’émissaire en plein océan.
La station d’épuration est implantée sur un terrain de 8 000 m2 mis à disposition par le Port Autonome de Papeete situé sur le remblai de la Papeava à Fare Ute.
Elle sera de type biologique, avec un niveau de traitement élevé, et sera évolutive dans le temps pour permettre une future extension.
L’émissaire en plein océan a été défini de manière à préserver au mieux l’environnement. Les études ont préconisé la réalisation d’un émissaire rejetant les eaux à une profondeur de – 60 mètres et à 300 mètres au large de la digue de Motu Uta.
Les travaux débuteront au premier semestre 2011 et s’étaleront sur 18 à 24 mois.
Elle sera de type biologique, avec un niveau de traitement élevé, et sera évolutive dans le temps pour permettre une future extension.
L’émissaire en plein océan a été défini de manière à préserver au mieux l’environnement. Les études ont préconisé la réalisation d’un émissaire rejetant les eaux à une profondeur de – 60 mètres et à 300 mètres au large de la digue de Motu Uta.
Les travaux débuteront au premier semestre 2011 et s’étaleront sur 18 à 24 mois.
4. Les étapes suivantes du programme déjà identifiées :
• Trois autres dossiers sont en cours d’instruction au titre du contrat de projets. Ils portent sur la station d’épuration et l’émissaire, permettant l’engagement de la totalité de l’opération inscrite au contrat de projets
• Recherche d’un financement complémentaire de 2 milliards de FCFP auprès du FED (fond européen de développement)
• Poursuite de la mise en place du service de l’assainissement collectif
• Mise en charge progressive puis gestion de la zone pilote du marché municipal et de l’Hôtel de Ville.
