PARIS, 5 septembre 2011 (AFP) - L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) devrait publier ses premières recommandations sur la consommation d'aspartame par les populations sensibles fin 2011/début 2012, a indiqué lundi son directeur général adjoint Gérard Lasfargues.
Dimanche, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a indiqué avoir demandé à l'Anses une "réponse précise" à la question : "Est-ce que oui ou non l'aspartame pose des difficultés?".
"Si c'est le cas, il faudra que, au niveau européen, on prenne des mesures draconiennes, soit de meilleures informations ou de meilleures précautions", a-t-il ajouté.
Interrogé par l'AFP, le Pr Lasfargues a rappelé que, suite à la publication de deux études, l'Efsa avait été chargée de conduire une réévaluation de la sécurité de l'aspartame et de la dose journalière admissible (DJA). Cette réévaluation est prévue pour 2012.
"Ils ont fait un appel à données et publications et reçu plusieurs centaines de contributions, ça va être très discuté, cela va donner une position plus claire qu'elle n'était", a-t-il indiqué.
De son côté, sans dupliquer le travail de l'Efsa, l'Anses s'est emparée de la question "bénéfices/risques nutritionnels" et a annoncé en mars qu'elle allait mettre en place un groupe de travail sur le sujet, pour éventuellement élaborer des recommandations aux populations sensibles telles que les femmes enceintes et les enfants.
Les appels à candidature ont été lancés au début de l'été.
"On est en train de finaliser le groupe de travail, qui s'intéressera, au delà de l'aspartame, à tous les édulcorants de synthèse", a indiqué le Pr Lasfargues, précisant qu'il commencerait à se réunir "dans les jours qui viennent".
"Si des recommandations de précaution doivent être faites pour des populations sensibles, on les fera le plus vite possible", a-t-il ajouté. Il a indiqué que les premières recommandations devraient être faites "fin 2011/début 2012".
Parallèlement, le groupe de travail auditionnera des scientifiques, associations, industriels, pour une expertise collective. Le travail continuera toute l'année 2012.
chc/jca/sd
Dimanche, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a indiqué avoir demandé à l'Anses une "réponse précise" à la question : "Est-ce que oui ou non l'aspartame pose des difficultés?".
"Si c'est le cas, il faudra que, au niveau européen, on prenne des mesures draconiennes, soit de meilleures informations ou de meilleures précautions", a-t-il ajouté.
Interrogé par l'AFP, le Pr Lasfargues a rappelé que, suite à la publication de deux études, l'Efsa avait été chargée de conduire une réévaluation de la sécurité de l'aspartame et de la dose journalière admissible (DJA). Cette réévaluation est prévue pour 2012.
"Ils ont fait un appel à données et publications et reçu plusieurs centaines de contributions, ça va être très discuté, cela va donner une position plus claire qu'elle n'était", a-t-il indiqué.
De son côté, sans dupliquer le travail de l'Efsa, l'Anses s'est emparée de la question "bénéfices/risques nutritionnels" et a annoncé en mars qu'elle allait mettre en place un groupe de travail sur le sujet, pour éventuellement élaborer des recommandations aux populations sensibles telles que les femmes enceintes et les enfants.
Les appels à candidature ont été lancés au début de l'été.
"On est en train de finaliser le groupe de travail, qui s'intéressera, au delà de l'aspartame, à tous les édulcorants de synthèse", a indiqué le Pr Lasfargues, précisant qu'il commencerait à se réunir "dans les jours qui viennent".
"Si des recommandations de précaution doivent être faites pour des populations sensibles, on les fera le plus vite possible", a-t-il ajouté. Il a indiqué que les premières recommandations devraient être faites "fin 2011/début 2012".
Parallèlement, le groupe de travail auditionnera des scientifiques, associations, industriels, pour une expertise collective. Le travail continuera toute l'année 2012.
chc/jca/sd