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Arue: Un joggeur roué de coups et poussé sous les roues d'un scooter


PAPEETE, le 21 juillet 2015- A Arue, dimanche dernier dans la soirée, un homme qui courrait en bordure de route a été pris à partie par trois jeunes fortement alcoolisés au komo.
Impossible pour les enquêteurs de la gendarmerie de comprendre ce qui a motivé ce flot incroyable de violence gratuite. Toujours est-il que dimanche soir à 19h30 au niveau de la mairie de Arue, un homme qui faisait son jogging s'est retrouvé assailli sous les coups de deux personnes, âgés de 29 à 30 ans. Les faits se sont déroulés au PK 5,5 : le joggeur qui court sur le trottoir se retrouve avec trois jeunes hommes qui marchent en sens inverse. Ils s'écartent à l'approche du coureur et l'invitent à passer entre eux.

Le joggeur s'engage mais c'est alors qu'il est roué de coups de poings et de pieds de la part de deux d'entre eux. Il se protège et pare les coups comme il peut mais à trois contre un le combat est inégal. Il est saisi par l'un des assaillants qui le projette sur la voie de circulation au moment où surgit un scooter. Le deux roues le percute mais ne chute pas. Le joggeur parvient à se relever.

Un camarade qui courait plus loin, lui porte assistance rapidement ainsi que de nombreux témoins des faits. Les coups reçus et le choc avec le scooter ont occasionné à la victime des blessures justifiant une interruption totale de travail de 8 jours. Les trois individus ont été identifiés, deux ont été interpellés le soir même par les gendarmes. Leur état d'ivresse manifeste est avérée : ils présentaient une alcoolémie de 2 g d'alcool par litre de sang pour celui qui a porté les coups et de 1,4 g pour l'autre. Le troisième participant a été cueilli par les gendarmes le lendemain. L'enquête a permis d'établir que les intéressés s'étaient alcoolisés durant tout l'après midi avec du Komo Puaka.

Les faits de violences volontaires aggravées (en réunion et sous l'emprise de l'alcool) sont caractérisés uniquement à l'encontre de deux des trois participants à cette agression. Ils devront en répondre devant le tribunal correctionnel de Papeete le 24 septembre 2015.
M.L

Rédigé par () le Mardi 21 Juillet 2015 à 16:19 | Lu 4367 fois