Tahiti, le 5 mai 2023 - Vendredi, les visages des huit candidates à l’élection Miss Dragon 2023 ont été dévoilés dans la salle de réception de l’hôtel Tahiti Nui à Papeete. Après quatre années d’absence, le concours est relancé sous le thème des héroïnes.
Après quatre années d’absence en raison de la crise du Covid-19, l’élection Miss Dragon fait son grand retour et va élire, cette année, sa 51e gagnante. Vendredi, le comité organisateur, présidé par Georges Vannfaut, a présenté les huit candidates à la couronne dans la salle de réception de l’hôtel Tahiti Nui à Papeete. Ainsi, les participantes, âgées de 18 à 24 ans, ont défilé et ont révélé à tour de rôle leur identité, leur âge et leur activité. Pour le président du comité, annoncer ce nouveau cru a une saveur particulière. "On est vraiment très heureux de pouvoir relancer le concours, après toute ces années", s'est-il réjoui. L’élection se déroulera le samedi 10 juin prochain dans les jardins de l’hôtel de ville de Papeete. Au programme, quatre passages, avec notamment l’ouverture impériale, le défilé déesse en maillot de bain, le "talent show" et pour terminer, l’iconique défilé en robe chinoise traditionnelle.
Mais avant cela, les candidates vont vivre pleinement l’aventure d’un concours de miss en participant à de nombreuses activités, comme du tai-chi, des sorties nautiques à Moorea et même une rencontre avec le consul de Chine en Polynésie. Le grand oral se déroulera, lui, une semaine avant la soirée de l’élection, le samedi 3 juin.
Les héroïnes à l’honneur
Pour cette édition, le thème tournera autour des héroïnes, un choix effectué par Georges Vannfaut lui-même : "L’année dernière, je regardais un film de héros et je me suis dit que les héroïnes n’étaient jamais vraiment mises à l’honneur. Puis j’ai vu le film sur la reine Pomare, qui a scellé mon choix pour ce thème. De plus, ça aura un impact international, car elles ont choisi des femmes de puissance et de caractère, dont une qui est polynésienne."
Et si Georges Vannfaut parle d’international, c’est que la gagnante de l’élection aura la possibilité de participer à Miss Chinese International, à Hong-Kong, en décembre prochain. "Ça sera diffusé partout dans le monde, dans toutes les capitales de la diaspora comme aux États-Unis ou au Canada, c’est super pour la Polynésie. D’ailleurs, en 2018, notre candidate avait terminé cinquième à cette élection."
Vote du public
Parmi les nouveautés de cette élection, il y a notamment le passage au numérique, avec la possibilité pour le public de voter. "Ce vote comptera pour 20% de la note globale des filles. C’est une grande nouveauté pour nous. Habituellement, on ne communiquait pas non plus là-dessus, c’était plus intime. Là, les candidates vont avoir des pages officielles pour se faire connaître et aimer", explique le président du comité organisateur. "L’objectif c’est de toucher un public plus large et que cela soit plus abordable. On veut que le plus de monde vienne voir les participantes." Pour rendre le show encore plus accessible, il y aura également une réorganisation de l’espace scène, mais également des espaces dîneurs et non-dîneurs. "On n'aura plus qu’une seule scène, au lieu de trois avant. Nous mettrons aussi en place des tribunes pour les personnes qui ne dîneront pas. Trois grands écrans seront aussi installés."
Mais nouveau concours rime également avec fin de règne, après quatre ans, pour Heimiti Teng. L’ancienne miss, également présente lors de la présentation des candidates vendredi, s’est dit "super contente" de pouvoir passer le flambeau. "Pendant tout ce temps, j’ai pu faire passer mes valeurs. Moi, c’était principalement le sport. Je fais du taekwendo et avant l’éléction, en 2019, on me disait qu’une miss ne pouvait pas faire de sport de combat. J’ai donc essayé de montrer que la femme actuelle pouvait être belle, intelligente mais aussi sportive", explique-t-elle.
Un casting via les réseaux
Pour attirer le plus de candidates, les organisateurs ont décidé là aussi de passer au numérique. En effet, ils ont multiplié, sur les réseaux sociaux et notamment Facebook, les appels à candidatures. "On a fait quelques castings et réunions d’informations, mais on a également beaucoup recruté via les réseaux et même dans la rue", détaille Georges Vannfaut. Pour la plupart des candidates, les incitations de la famille et des amis ont joué un rôle important quant à leur participation. "J’ai une grande famille chinoise qui me pousse à m’inscrire depuis des années. Quand on est Miss Dragon, on devient la représentante de la communauté chinoise et c’est une fierté pour eux", a révélé l’une des candidates après les présentations."On a eu beaucoup de candidatures, mais certaines ne correspondaient pas totalement à nos critères", a également ajouté George Vannfaut. Pour rappel, Miss Dragon a trois critères de sélection, avoir entre 18 et 25 ans, ne pas avoir d’enfant et avoir au minimum un parent chinois. "Maîtriser la langue chinoise est certes un plus, mais n’est pas obligatoire", conclut le président.
Après quatre années d’absence en raison de la crise du Covid-19, l’élection Miss Dragon fait son grand retour et va élire, cette année, sa 51e gagnante. Vendredi, le comité organisateur, présidé par Georges Vannfaut, a présenté les huit candidates à la couronne dans la salle de réception de l’hôtel Tahiti Nui à Papeete. Ainsi, les participantes, âgées de 18 à 24 ans, ont défilé et ont révélé à tour de rôle leur identité, leur âge et leur activité. Pour le président du comité, annoncer ce nouveau cru a une saveur particulière. "On est vraiment très heureux de pouvoir relancer le concours, après toute ces années", s'est-il réjoui. L’élection se déroulera le samedi 10 juin prochain dans les jardins de l’hôtel de ville de Papeete. Au programme, quatre passages, avec notamment l’ouverture impériale, le défilé déesse en maillot de bain, le "talent show" et pour terminer, l’iconique défilé en robe chinoise traditionnelle.
Mais avant cela, les candidates vont vivre pleinement l’aventure d’un concours de miss en participant à de nombreuses activités, comme du tai-chi, des sorties nautiques à Moorea et même une rencontre avec le consul de Chine en Polynésie. Le grand oral se déroulera, lui, une semaine avant la soirée de l’élection, le samedi 3 juin.
Les héroïnes à l’honneur
Pour cette édition, le thème tournera autour des héroïnes, un choix effectué par Georges Vannfaut lui-même : "L’année dernière, je regardais un film de héros et je me suis dit que les héroïnes n’étaient jamais vraiment mises à l’honneur. Puis j’ai vu le film sur la reine Pomare, qui a scellé mon choix pour ce thème. De plus, ça aura un impact international, car elles ont choisi des femmes de puissance et de caractère, dont une qui est polynésienne."
Et si Georges Vannfaut parle d’international, c’est que la gagnante de l’élection aura la possibilité de participer à Miss Chinese International, à Hong-Kong, en décembre prochain. "Ça sera diffusé partout dans le monde, dans toutes les capitales de la diaspora comme aux États-Unis ou au Canada, c’est super pour la Polynésie. D’ailleurs, en 2018, notre candidate avait terminé cinquième à cette élection."
Vote du public
Parmi les nouveautés de cette élection, il y a notamment le passage au numérique, avec la possibilité pour le public de voter. "Ce vote comptera pour 20% de la note globale des filles. C’est une grande nouveauté pour nous. Habituellement, on ne communiquait pas non plus là-dessus, c’était plus intime. Là, les candidates vont avoir des pages officielles pour se faire connaître et aimer", explique le président du comité organisateur. "L’objectif c’est de toucher un public plus large et que cela soit plus abordable. On veut que le plus de monde vienne voir les participantes." Pour rendre le show encore plus accessible, il y aura également une réorganisation de l’espace scène, mais également des espaces dîneurs et non-dîneurs. "On n'aura plus qu’une seule scène, au lieu de trois avant. Nous mettrons aussi en place des tribunes pour les personnes qui ne dîneront pas. Trois grands écrans seront aussi installés."
Mais nouveau concours rime également avec fin de règne, après quatre ans, pour Heimiti Teng. L’ancienne miss, également présente lors de la présentation des candidates vendredi, s’est dit "super contente" de pouvoir passer le flambeau. "Pendant tout ce temps, j’ai pu faire passer mes valeurs. Moi, c’était principalement le sport. Je fais du taekwendo et avant l’éléction, en 2019, on me disait qu’une miss ne pouvait pas faire de sport de combat. J’ai donc essayé de montrer que la femme actuelle pouvait être belle, intelligente mais aussi sportive", explique-t-elle.
Un casting via les réseaux
Pour attirer le plus de candidates, les organisateurs ont décidé là aussi de passer au numérique. En effet, ils ont multiplié, sur les réseaux sociaux et notamment Facebook, les appels à candidatures. "On a fait quelques castings et réunions d’informations, mais on a également beaucoup recruté via les réseaux et même dans la rue", détaille Georges Vannfaut. Pour la plupart des candidates, les incitations de la famille et des amis ont joué un rôle important quant à leur participation. "J’ai une grande famille chinoise qui me pousse à m’inscrire depuis des années. Quand on est Miss Dragon, on devient la représentante de la communauté chinoise et c’est une fierté pour eux", a révélé l’une des candidates après les présentations."On a eu beaucoup de candidatures, mais certaines ne correspondaient pas totalement à nos critères", a également ajouté George Vannfaut. Pour rappel, Miss Dragon a trois critères de sélection, avoir entre 18 et 25 ans, ne pas avoir d’enfant et avoir au minimum un parent chinois. "Maîtriser la langue chinoise est certes un plus, mais n’est pas obligatoire", conclut le président.