Paris, France | AFP | samedi 15/09/2017 - Les députés de la République en marche se réunissent lundi et mardi pour un séminaire de rentrée destiné à accorder leurs violons politiques et techniques, après les fausses notes de l'été et avant l'arrivée à l'Assemblée de textes cruciaux.
Oubliées les séances houleuses, tenues d'une main hésitante par certains vice-présidents, les coups d'éclat restés sans réponse des députés d'opposition, les communications floues et parfois contradictoires sur les mesures du gouvernement.
Les 313 députés REM, amputés d'un élément après le départ de M'jid El Guerrab, mis en examen pour "violences volontaires avec arme", veulent désormais "commencer à construire une aspiration de groupe", suivant l'intitulé du premier atelier du séminaire qui les rassemblera de lundi matin à mardi après-midi aux Docks d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Un thème large qui souligne le caractère hétéroclite et neuf des troupes du chef de l'Etat, dont le nombre écrasant a permis la large adoption en session extraordinaire cet été de deux projets phares d'Emmanuel Macron: l'habilitation à réformer le Code du travail par ordonnances et la moralisation de la vie publique.
"C'est sûr qu'on est perfectible. Il y a eu des petits dysfonctionnements mais il faut retenir qu'on a voté des textes majeurs", résume ainsi un député REM qui attend que ce rassemblement soit "un moment de catharsis après l'été".
"A un moment, on a un peu perdu le fil collectivement, on a oublié la cohérence d'ensemble, on s'est laissé prendre par petits bouts, d'un épisode à l'autre", abonde un autre parlementaire, en référence aux annonces mal cadrées sur la baisse des APL puis la réduction du nombre d'emplois aidés.
Les cinq semaines depuis la fin de la première session ont donc été mises à profit pour améliorer l'organisation générale d'un groupe en voie de structuration. De nouvelles équipes sont arrivées, des collaborateurs ont été recrutés tandis que l'Elysée et Matignon se sont employés à fixer le cap, en insistant sur la "pédagogie" autour des nombreuses réformes à venir.
"On a eu un déjeuner du bureau du groupe à l'invitation d'Emmanuel Macron où il nous a dit qu'il fallait redonner du sens à notre action", témoigne ainsi un député.
"Apéritif de nos territoires"
Dans cette perspective, les députés chercheront d'abord à "construire une culture de groupe par des moments de cohésion", comme il est indiqué dans l'invitation envoyée par le patron du groupe Richard Ferrand.
Le député du Finistère, cible de quelques critiques internes au mois de juillet pour son absence dans l'hémicycle, ouvrira le séminaire qui doit lui permettre aussi de reprendre tout à fait la main.
Dans l'après-midi, les parlementaires réfléchiront à leur "rôle", leur "ambition" et leur "écosystème".
"On en a vraiment besoin", témoigne un député REM en rappelant que "fin juin, lors du premier séminaire, on n'avait pas eu de moments très opérationnels, c'était plutôt la grand'messe avec des discours fleuves".
Lundi soir, Edouard Philippe et les membres du gouvernement qui le souhaitent sont conviés au dîner, qui sera précédé d'un "apéritif de nos territoires" pour lequel chaque parlementaire est tenu d'apporter une spécialité de sa circonscription.
Le député de l'Eure Fabien Gouttefarde dit attendre de ce séminaire "de pouvoir augmenter la cohésion de notre groupe. Du fait de notre nombre, nous sommes, pour certains d'entre nous encore des inconnus les uns les autres", explique-t-il.
Le mardi sera bien plus politique, "afin d'être en ordre de marche pour la grosse bataille législative de l'automne qui s'annonce", ajoute M. Gouttefarde.
Des ateliers sur le projet de loi antiterroriste, sur le budget et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), animés par les cadres des commissions concernées, sont au programme. Ces mises au point doivent permettre à chacun de pouvoir porter à l'unisson ces textes, en circonscription comme devant les médias, durant une rentrée sociale sous tension.
Oubliées les séances houleuses, tenues d'une main hésitante par certains vice-présidents, les coups d'éclat restés sans réponse des députés d'opposition, les communications floues et parfois contradictoires sur les mesures du gouvernement.
Les 313 députés REM, amputés d'un élément après le départ de M'jid El Guerrab, mis en examen pour "violences volontaires avec arme", veulent désormais "commencer à construire une aspiration de groupe", suivant l'intitulé du premier atelier du séminaire qui les rassemblera de lundi matin à mardi après-midi aux Docks d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Un thème large qui souligne le caractère hétéroclite et neuf des troupes du chef de l'Etat, dont le nombre écrasant a permis la large adoption en session extraordinaire cet été de deux projets phares d'Emmanuel Macron: l'habilitation à réformer le Code du travail par ordonnances et la moralisation de la vie publique.
"C'est sûr qu'on est perfectible. Il y a eu des petits dysfonctionnements mais il faut retenir qu'on a voté des textes majeurs", résume ainsi un député REM qui attend que ce rassemblement soit "un moment de catharsis après l'été".
"A un moment, on a un peu perdu le fil collectivement, on a oublié la cohérence d'ensemble, on s'est laissé prendre par petits bouts, d'un épisode à l'autre", abonde un autre parlementaire, en référence aux annonces mal cadrées sur la baisse des APL puis la réduction du nombre d'emplois aidés.
Les cinq semaines depuis la fin de la première session ont donc été mises à profit pour améliorer l'organisation générale d'un groupe en voie de structuration. De nouvelles équipes sont arrivées, des collaborateurs ont été recrutés tandis que l'Elysée et Matignon se sont employés à fixer le cap, en insistant sur la "pédagogie" autour des nombreuses réformes à venir.
"On a eu un déjeuner du bureau du groupe à l'invitation d'Emmanuel Macron où il nous a dit qu'il fallait redonner du sens à notre action", témoigne ainsi un député.
"Apéritif de nos territoires"
Dans cette perspective, les députés chercheront d'abord à "construire une culture de groupe par des moments de cohésion", comme il est indiqué dans l'invitation envoyée par le patron du groupe Richard Ferrand.
Le député du Finistère, cible de quelques critiques internes au mois de juillet pour son absence dans l'hémicycle, ouvrira le séminaire qui doit lui permettre aussi de reprendre tout à fait la main.
Dans l'après-midi, les parlementaires réfléchiront à leur "rôle", leur "ambition" et leur "écosystème".
"On en a vraiment besoin", témoigne un député REM en rappelant que "fin juin, lors du premier séminaire, on n'avait pas eu de moments très opérationnels, c'était plutôt la grand'messe avec des discours fleuves".
Lundi soir, Edouard Philippe et les membres du gouvernement qui le souhaitent sont conviés au dîner, qui sera précédé d'un "apéritif de nos territoires" pour lequel chaque parlementaire est tenu d'apporter une spécialité de sa circonscription.
Le député de l'Eure Fabien Gouttefarde dit attendre de ce séminaire "de pouvoir augmenter la cohésion de notre groupe. Du fait de notre nombre, nous sommes, pour certains d'entre nous encore des inconnus les uns les autres", explique-t-il.
Le mardi sera bien plus politique, "afin d'être en ordre de marche pour la grosse bataille législative de l'automne qui s'annonce", ajoute M. Gouttefarde.
Des ateliers sur le projet de loi antiterroriste, sur le budget et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), animés par les cadres des commissions concernées, sont au programme. Ces mises au point doivent permettre à chacun de pouvoir porter à l'unisson ces textes, en circonscription comme devant les médias, durant une rentrée sociale sous tension.