Une défaite, une victoire: les deux clubs qui avaient su jouer les trouble-fêtes la saison passée présentent le même bilan à l'heure de s'affronter au stade Mayol.
Et pour le RCT, l'affiche constitue une séance de rattrapage d'un début de saison pour le moment chaotique.
Devant leurs supporteurs, déçus d'une pâle défaite face à Bayonne (22-26) lors de la première journée, la première à domicile depuis mars 2009, les hommes de Philippe Saint-André n'ont pas le choix: il faut reconstruire la forteresse Mayol.
Brouillons et en manque d'agressivité défensive, les hommes de la rade étaient passés au travers pour leur rentrée, ce qu'il leur avait valu d'encaisser un double coup de colère: celui, d'abord, de leur bouillonnant président, Mourad Boudjellal, puis celui, tout aussi corsé, de leur coach, avec en prime du "rab" d'entraînement.
"Nous avons envie de montrer un autre visage à notre public et lui prouver que la défaite face à Bayonne n’était qu’un faux pas", explique le troisième ligne Olivier Missoup.
"Nous devons aborder cette rencontre avec un état d’esprit positif et l’intention de faire quelque chose de bien", a-t-il ajouté.
Certes, le RCT a un peu rassuré à Biarritz (13-3), l'autre club basque du championnat, retrouvant notamment la saine intensité qui lui avait permis de bousculer les cadors du Top 14 la saison dernière.
le retour du capitaine
Mais la partition est encore loin d'être parfaite. Et les recrues, une nouvelle fois prometteuses sur le papier (le troisième ligne australien George Smith, les All Blacks Wulf et Hayman, ainsi que l'ailier international anglais Sackey) n'ont pas encore confirmé tout le bien que l'on pensait d'elles à leur arrivée dans le Var.
Pour ce début de saison "bis" à domicile, le RCT pourra en tous les cas s'appuyer sur le retour de son capitaine emblématique, Joe Van Niekerk, remis d'une opération d'un pouce durant l'intersaison. Son instinct de guerrier et son activité débordante sur le terrain avaient cruellement manqué contre Bayonne.
Le demi de mêlée Pierre Mignoni sera également de la partie, ce qui permettra à Saint-André de disposer pour la première fois de sa charnière titulaire, avec Jonny Wilkinson, auteur d'un bon match de reprise face à Biarritz (huit points: 1 transformation, 1 pénalité, 1 drop).
Mais attention, il est loin d'être acquis que le Racing-Métro vienne offrir facilement son scalp, comme il l'avait fait lors du match amical opposant les deux équipes avant le début de saison (victoire du RCT 39-10).
"Le Racing sort d'une petite contre-performance contre Montpellier (défaite, 36-19, ndlr). Quand on connaît Pierre Berbizier (l'entraîneur du Racing-Métro, ndlr) et certains joueurs qui composent ce groupe, on peut s'attendre à un match compliqué avec un combat féroce", a d'ailleurs souligné Aubin Hueber, l'entraîneur des avants toulonnais.
elr/lrb/bpa/stt
Et pour le RCT, l'affiche constitue une séance de rattrapage d'un début de saison pour le moment chaotique.
Devant leurs supporteurs, déçus d'une pâle défaite face à Bayonne (22-26) lors de la première journée, la première à domicile depuis mars 2009, les hommes de Philippe Saint-André n'ont pas le choix: il faut reconstruire la forteresse Mayol.
Brouillons et en manque d'agressivité défensive, les hommes de la rade étaient passés au travers pour leur rentrée, ce qu'il leur avait valu d'encaisser un double coup de colère: celui, d'abord, de leur bouillonnant président, Mourad Boudjellal, puis celui, tout aussi corsé, de leur coach, avec en prime du "rab" d'entraînement.
"Nous avons envie de montrer un autre visage à notre public et lui prouver que la défaite face à Bayonne n’était qu’un faux pas", explique le troisième ligne Olivier Missoup.
"Nous devons aborder cette rencontre avec un état d’esprit positif et l’intention de faire quelque chose de bien", a-t-il ajouté.
Certes, le RCT a un peu rassuré à Biarritz (13-3), l'autre club basque du championnat, retrouvant notamment la saine intensité qui lui avait permis de bousculer les cadors du Top 14 la saison dernière.
le retour du capitaine
Mais la partition est encore loin d'être parfaite. Et les recrues, une nouvelle fois prometteuses sur le papier (le troisième ligne australien George Smith, les All Blacks Wulf et Hayman, ainsi que l'ailier international anglais Sackey) n'ont pas encore confirmé tout le bien que l'on pensait d'elles à leur arrivée dans le Var.
Pour ce début de saison "bis" à domicile, le RCT pourra en tous les cas s'appuyer sur le retour de son capitaine emblématique, Joe Van Niekerk, remis d'une opération d'un pouce durant l'intersaison. Son instinct de guerrier et son activité débordante sur le terrain avaient cruellement manqué contre Bayonne.
Le demi de mêlée Pierre Mignoni sera également de la partie, ce qui permettra à Saint-André de disposer pour la première fois de sa charnière titulaire, avec Jonny Wilkinson, auteur d'un bon match de reprise face à Biarritz (huit points: 1 transformation, 1 pénalité, 1 drop).
Mais attention, il est loin d'être acquis que le Racing-Métro vienne offrir facilement son scalp, comme il l'avait fait lors du match amical opposant les deux équipes avant le début de saison (victoire du RCT 39-10).
"Le Racing sort d'une petite contre-performance contre Montpellier (défaite, 36-19, ndlr). Quand on connaît Pierre Berbizier (l'entraîneur du Racing-Métro, ndlr) et certains joueurs qui composent ce groupe, on peut s'attendre à un match compliqué avec un combat féroce", a d'ailleurs souligné Aubin Hueber, l'entraîneur des avants toulonnais.
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