Tokyo, Japon | AFP | mercredi 21/10/2015 - Le constructeur d'automobiles japonais Honda espère commercialiser des voitures autonomes sur autoroute d'ici à 2020, emboîtant ainsi le pas à ses rivaux Toyota et Nissan dans la course à cette nouvelle génération de véhicules.
"Nous visons une commercialisation des voitures autonomes sur autoroute en 2020", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe, confirmant des informations du quotidien économique Nikkei.
Honda entend notamment travailler en collaboration avec l'américain General Motors (GM) dans ce domaine, avait récemment indiqué son PDG Takahiro Hachigo.
Les deux constructeurs sont déjà liés par un partenariat sur la conception de voitures à pile à combustible alimentées par de l'hydrogène. "Le développement en commun de systèmes à pile à combustible se passe extrêmement bien. Et quand nous cherchons ce que nous pouvons faire ensemble, nous ne nous arrêtons pas aux piles à combustible, nous songeons à la conduite autonome, aux technologies informatiques, etc.", avait expliqué M. Hachigo lors d'un entretien accordé au Nikkei la semaine dernière.
Cette information survient deux semaines après la présentation par Toyota d'un modèle capable de rouler seul sur autoroute, avec pour objectif une mise sur le marché d'ici aux jeux Olympiques de 2020 de Tokyo.
Le géant japonais, qui travaillait sur ces technologies de conduite autonome depuis les années 1990, était jusqu'il y a peu resté très discret, alors que se multiplient les annonces de rivaux occidentaux et acteurs de l'internet, Google notamment.
Nissan prévoit pour sa part de lancer une voiture "disposant de fonctions de conduite autonome" courant 2016 dans l'archipel, qui sera le premier marché à accueillir ce type de produit, puis aux environs de 2020 des modèles plus avancés, à même de se déplacer seuls dans un environnement plus complexe de trafic urbain.
Les constructeurs nippons veulent profiter de la venue de nombreux touristes étrangers à l'occasion des JO de Tokyo pour promouvoir cette technologie et damer le pion à leurs concurrents étrangers, dans un marché mondial qui pourrait atteindre 60 milliards de dollars d'ici à 2030, selon des estimations du cabinet Roland Berger citées par le Nikkei.
"Nous visons une commercialisation des voitures autonomes sur autoroute en 2020", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe, confirmant des informations du quotidien économique Nikkei.
Honda entend notamment travailler en collaboration avec l'américain General Motors (GM) dans ce domaine, avait récemment indiqué son PDG Takahiro Hachigo.
Les deux constructeurs sont déjà liés par un partenariat sur la conception de voitures à pile à combustible alimentées par de l'hydrogène. "Le développement en commun de systèmes à pile à combustible se passe extrêmement bien. Et quand nous cherchons ce que nous pouvons faire ensemble, nous ne nous arrêtons pas aux piles à combustible, nous songeons à la conduite autonome, aux technologies informatiques, etc.", avait expliqué M. Hachigo lors d'un entretien accordé au Nikkei la semaine dernière.
Cette information survient deux semaines après la présentation par Toyota d'un modèle capable de rouler seul sur autoroute, avec pour objectif une mise sur le marché d'ici aux jeux Olympiques de 2020 de Tokyo.
Le géant japonais, qui travaillait sur ces technologies de conduite autonome depuis les années 1990, était jusqu'il y a peu resté très discret, alors que se multiplient les annonces de rivaux occidentaux et acteurs de l'internet, Google notamment.
Nissan prévoit pour sa part de lancer une voiture "disposant de fonctions de conduite autonome" courant 2016 dans l'archipel, qui sera le premier marché à accueillir ce type de produit, puis aux environs de 2020 des modèles plus avancés, à même de se déplacer seuls dans un environnement plus complexe de trafic urbain.
Les constructeurs nippons veulent profiter de la venue de nombreux touristes étrangers à l'occasion des JO de Tokyo pour promouvoir cette technologie et damer le pion à leurs concurrents étrangers, dans un marché mondial qui pourrait atteindre 60 milliards de dollars d'ici à 2030, selon des estimations du cabinet Roland Berger citées par le Nikkei.