PARIS, 11 avr 2013 (AFP) - De nombreuses personnalités, de Philippe Starck à Nicolas Hulot en passant par le Prince Albert de Monaco, ont lancé jeudi un "Appel" pour la protection de la haute mer, "au coeur de la survie de l'humanité" et livrée au "pillage des ressources" et aux "pollutions généralisées".
Cet appel cherche à re-mobiliser la communauté internationale qui, en juin 2012 au sommet des Nations unies Rio+20, s'était engagée à "s'occuper en urgence" de ce territoire marin situé hors des eaux territoriales et qui couvre 64% des océans, mais sans prendre d'engagements contraignants, provoquant la déception des ONG.
"Il y a 68 ans, mon père m'a jeté par-dessus bord et j'ai vu au cours de ces 68 ans la détérioration des océans", a déclaré à la presse Jean-Michel Cousteau, fils du commandant Jacques-Yves Cousteau, et signataire de l'Appel présenté lors d'une conférence organisée au Conseil économique social et environnemental (Cese).
Or, "il n'y qu'un système d'eau dont 7 milliards d'individus dépendent pour la qualité de leur vie".
La haute mer "nous nourrit, nous fournit la moitié de notre oxygène, équilibre notre climat, et séquestre la majeure partie de nos émissions de gaz à effet de serre", écrivent les signataires.
Or, "aujourd'hui, la haute mer est en partie devenue un lieu de non droit, livré au pillage des ressources jusque dans ses intimes profondeurs, aux pollutions généralisées (...) et aux trafics".
Les signataires demandent que les négociations prévues, "au plus tard en 2014", dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies permettent "l'avènement d'un instrument international de protection de la biodiversité en haut mer".
Les négociations doivent porter sur "la préservation des écosystèmes" mais aussi "l'accès et le partage des bénéfices liés à l'exploitation des ressources génétiques marines".
"II y a peut-être 10, 15 pays ou grandes compagnies qui ont les moyens d'aller investiguer en haute mer", a souligné Philippe Vallette, directeur général de Nausicaa, le centre national de la mer. "Et si on ne veut pas qu'une fois de plus, les pays en voie de développement regardent le train passer, il y a aussi un vrai problème de régulation sur le partage de ces nouvelles ressources", a-t-il poursuivi.
Lors d'un discours, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho a déclaré que "compte tenu de l'urgence", la France, qui possède le 2ème domaine maritime mondial, souhaite que cet instrument soit adopté "fin 2013 lors de la prochaine Assemblée générale" de l'ONU.
Cet appel cherche à re-mobiliser la communauté internationale qui, en juin 2012 au sommet des Nations unies Rio+20, s'était engagée à "s'occuper en urgence" de ce territoire marin situé hors des eaux territoriales et qui couvre 64% des océans, mais sans prendre d'engagements contraignants, provoquant la déception des ONG.
"Il y a 68 ans, mon père m'a jeté par-dessus bord et j'ai vu au cours de ces 68 ans la détérioration des océans", a déclaré à la presse Jean-Michel Cousteau, fils du commandant Jacques-Yves Cousteau, et signataire de l'Appel présenté lors d'une conférence organisée au Conseil économique social et environnemental (Cese).
Or, "il n'y qu'un système d'eau dont 7 milliards d'individus dépendent pour la qualité de leur vie".
La haute mer "nous nourrit, nous fournit la moitié de notre oxygène, équilibre notre climat, et séquestre la majeure partie de nos émissions de gaz à effet de serre", écrivent les signataires.
Or, "aujourd'hui, la haute mer est en partie devenue un lieu de non droit, livré au pillage des ressources jusque dans ses intimes profondeurs, aux pollutions généralisées (...) et aux trafics".
Les signataires demandent que les négociations prévues, "au plus tard en 2014", dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies permettent "l'avènement d'un instrument international de protection de la biodiversité en haut mer".
Les négociations doivent porter sur "la préservation des écosystèmes" mais aussi "l'accès et le partage des bénéfices liés à l'exploitation des ressources génétiques marines".
"II y a peut-être 10, 15 pays ou grandes compagnies qui ont les moyens d'aller investiguer en haute mer", a souligné Philippe Vallette, directeur général de Nausicaa, le centre national de la mer. "Et si on ne veut pas qu'une fois de plus, les pays en voie de développement regardent le train passer, il y a aussi un vrai problème de régulation sur le partage de ces nouvelles ressources", a-t-il poursuivi.
Lors d'un discours, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho a déclaré que "compte tenu de l'urgence", la France, qui possède le 2ème domaine maritime mondial, souhaite que cet instrument soit adopté "fin 2013 lors de la prochaine Assemblée générale" de l'ONU.