PAPEETE, le 18 septembre 2019 - Avant de partir à Hawaii pour la course de pirogue Moloka'i, les douze rameurs de l'équipe Shell Va'a ont passé un test antidopage. Ils ont tous eu un résultat négatif, et donc le feu vert pour se rendre à la compétition internationale. Albert Moux, président de l'AS Shell Va'a, a aussi annoncé sponsoriser 150 kits de tests pour la Fédération tahitienne de va'a afin de généraliser les contrôles.
"Je suis fier de vous" a lancé Albert Moux aux douze rameurs de Shell Va'a qui s'apprêtent à s'embarquer pour la course hawaiienne Moloka'i Hoe. Ils venaient tous de réussir un test de dépistage contre cinq drogues connues comme étant des produits dopant, incluant le paka et l'ice. "On a gagné la Moloka'i douze fois, si les Américains nous avaient contrôlés positifs, ça aurait remis tous nos titres en doute. Donc là, qu'ils nous contrôlent, et qu'ils contrôlent tout le monde ! Vous donnez un bel exemple à la jeunesse polynésienne, vous faites de nous un club phare".
"Je suis fier de vous" a lancé Albert Moux aux douze rameurs de Shell Va'a qui s'apprêtent à s'embarquer pour la course hawaiienne Moloka'i Hoe. Ils venaient tous de réussir un test de dépistage contre cinq drogues connues comme étant des produits dopant, incluant le paka et l'ice. "On a gagné la Moloka'i douze fois, si les Américains nous avaient contrôlés positifs, ça aurait remis tous nos titres en doute. Donc là, qu'ils nous contrôlent, et qu'ils contrôlent tout le monde ! Vous donnez un bel exemple à la jeunesse polynésienne, vous faites de nous un club phare".
Les tests étaient réalisés par le médecin de l'équipe grâce à des kits commerciaux. Les rameurs ont chacun dû uriner dans un verre en plastique, puis le médecin a appliqué les kits. En dix minutes, on avait les résultats : deux lignes rouges, négatif. Un signe que tous les rameurs ont respecté leur engagement signé auprès de l'organisation de la Moloka'i : ne prendre aucune drogue ou produit dopant.
Ces tests bien pratiques sont disponibles en pharmacie. L'équipe en a acheté 25 par internet sur le site kappa-city.fr, à 900 fcfp pièce. Ils sont très rapides et testent les cinq drogues les plus couramment utilisées comme produits dopants. Des tests sur des produits plus techniques, comme les anabolisants, sont beaucoup plus lourds, nécessitant des prises de sang et des analyses en laboratoire.
Ces tests bien pratiques sont disponibles en pharmacie. L'équipe en a acheté 25 par internet sur le site kappa-city.fr, à 900 fcfp pièce. Ils sont très rapides et testent les cinq drogues les plus couramment utilisées comme produits dopants. Des tests sur des produits plus techniques, comme les anabolisants, sont beaucoup plus lourds, nécessitant des prises de sang et des analyses en laboratoire.
Mais c'est déjà un bon début, qu'Albert Moux aimerait pouvoir généraliser au monde du va'a. L'entrepreneur fan de pirogue est en effet très affecté par la propagation du cannabis et de l'ice dans notre société, et il espère que le monde sportif pourra donner l'exemple et orienter la jeunesse vers un chemin plus propice à leur santé. Il va donc offrir, sur ses fonds personnels, 150 kits de dépistage à la Hawaiki Nui, puis autant l'année prochaine. En attendant que le gouvernement polynésien et d'autres sponsors le rejoignent pour généraliser les contrôles et assurer que le sport polynésien est exempt de drogues et de produits dopants.
Albert Moux, président de Shell Va’a
“Je pense que chacun doit y mettre du sien”
Les douze rameurs de Shell Va’a subissent à votre demande un test antidopage. Pourquoi ?
“Ils vont partir dans trois semaines pour Hawaii, où ils doivent participer à la course Moloka'i. Sur place, des contrôles antidopage peuvent être pratiqués. J’ai décidé de profiter de cette occasion pour annoncer et démontrer que les rameurs de Shell Va’a ne sont pas dopés. Ce sont des sportifs qui sont très sérieux à l’entraînement. Et je peux vous assurer que si je trouve un rameur de notre équipe qui prend des substances dopantes, il sera mis à l’écart”.
Aujourd’hui, vos douze rameurs inscrits au départ de la Moloka'i sont négatifs. Ce résultat est une satisfaction pour vous ?
“Aujourd’hui je suis un homme heureux. Je pense que c’est un exemple pour la jeunesse. Vous savez, chaque mois on entend des informations disant que l’ice circule de plus en plus dans notre pays. Je crois qu’il faut combattre ce fléau. Et je pense que chacun doit y mettre du sien. Vous savez, j’ai des petits-enfants et je pense que nous avons le devoir de tout faire pour que la jeunesse ne tombe pas dans cette dépendance.”
Vous annoncez également votre souhait de voir ces tests généralisés dans le va’a. C’est une demande que vous faites aux instances dirigeantes ?
“Tout à fait. Je vais commencer par sponsoriser à titre personnel l’achat de tests de contrôle pour toute l’année. Et j’espère que le relais sera pris par les autorités à partir de l’année prochaine. Je fais cela par amour pour le va’a et par amour pour la jeunesse. Il ne faut pas oublier que le va’a est le sport national polynésien. Je pense que les Tahitiens, je l’ai toujours dit, sont imbattables sur l’eau.”
Ils n’ont pas besoin de produits dopants ?
“Voyez nos résultats. Vous avez vu ce que fait l’équipe de Shell Va’a. Sans produits dopants, ça marche très bien.”
Les douze rameurs de Shell Va’a subissent à votre demande un test antidopage. Pourquoi ?
“Ils vont partir dans trois semaines pour Hawaii, où ils doivent participer à la course Moloka'i. Sur place, des contrôles antidopage peuvent être pratiqués. J’ai décidé de profiter de cette occasion pour annoncer et démontrer que les rameurs de Shell Va’a ne sont pas dopés. Ce sont des sportifs qui sont très sérieux à l’entraînement. Et je peux vous assurer que si je trouve un rameur de notre équipe qui prend des substances dopantes, il sera mis à l’écart”.
Aujourd’hui, vos douze rameurs inscrits au départ de la Moloka'i sont négatifs. Ce résultat est une satisfaction pour vous ?
“Aujourd’hui je suis un homme heureux. Je pense que c’est un exemple pour la jeunesse. Vous savez, chaque mois on entend des informations disant que l’ice circule de plus en plus dans notre pays. Je crois qu’il faut combattre ce fléau. Et je pense que chacun doit y mettre du sien. Vous savez, j’ai des petits-enfants et je pense que nous avons le devoir de tout faire pour que la jeunesse ne tombe pas dans cette dépendance.”
Vous annoncez également votre souhait de voir ces tests généralisés dans le va’a. C’est une demande que vous faites aux instances dirigeantes ?
“Tout à fait. Je vais commencer par sponsoriser à titre personnel l’achat de tests de contrôle pour toute l’année. Et j’espère que le relais sera pris par les autorités à partir de l’année prochaine. Je fais cela par amour pour le va’a et par amour pour la jeunesse. Il ne faut pas oublier que le va’a est le sport national polynésien. Je pense que les Tahitiens, je l’ai toujours dit, sont imbattables sur l’eau.”
Ils n’ont pas besoin de produits dopants ?
“Voyez nos résultats. Vous avez vu ce que fait l’équipe de Shell Va’a. Sans produits dopants, ça marche très bien.”
David Tepava, entraîneur et pēperu de Shell Va'a
“La jeunesse nous regarde”
Tous tes rameurs sont contrôlés négatifs avant de partir à la Moloka'i, tu es satisfait ?
“Oui, personnellement ça fait 18 ans que je suis là et j'ai toujours été sain, à chaque course. C'est le message et l'exemple que je veux donner aux gars, et tant qu'ils suivent c'est encore mieux. Aujourd'hui la jeunesse nous regarde, donc on doit être exemplaires.”
Shell est champion du monde, vous avez le titre de la Hawaiki Nui, vous avez gagné douze fois la Moloka'i... Ça montre qu'on peut être le meilleur sans prendre de drogues ou de produits dopants ?
“Voilà, on peut dire ça parce que j’en suis la preuve. Ça fait 18 ans que je suis là, vous pouvez regarder le tableau, ce sont des centaines de courses que j'ai gagnées, et personnellement j'ai gagné sainement. On n’a pas besoin de drogues. Et aujourd'hui après 18 ans de course, je suis encore là. Pour gagner, il ne faut pas prendre de drogue, c'est dans la tête. Il faut vraiment vouloir, il faut avoir le don, il faut s'entraîner. C'est un tout, mais il n'y a pas besoin de produits. Le vrai dopage, c'est la vis comme on dit, c'est dans la tête.”
Ce test est aussi une façon de faire taire les mauvaises langues ?
“Oui, parce qu'il y a quand même beaucoup de doutes sur nous aujourd'hui, parce qu'on est quand même forts, on est devant. Mais là, ça va fermer tous les doutes. Et on le dit aussi aux Américains, on a toujours été propre et on a toujours été loin devant !”
Tous tes rameurs sont contrôlés négatifs avant de partir à la Moloka'i, tu es satisfait ?
“Oui, personnellement ça fait 18 ans que je suis là et j'ai toujours été sain, à chaque course. C'est le message et l'exemple que je veux donner aux gars, et tant qu'ils suivent c'est encore mieux. Aujourd'hui la jeunesse nous regarde, donc on doit être exemplaires.”
Shell est champion du monde, vous avez le titre de la Hawaiki Nui, vous avez gagné douze fois la Moloka'i... Ça montre qu'on peut être le meilleur sans prendre de drogues ou de produits dopants ?
“Voilà, on peut dire ça parce que j’en suis la preuve. Ça fait 18 ans que je suis là, vous pouvez regarder le tableau, ce sont des centaines de courses que j'ai gagnées, et personnellement j'ai gagné sainement. On n’a pas besoin de drogues. Et aujourd'hui après 18 ans de course, je suis encore là. Pour gagner, il ne faut pas prendre de drogue, c'est dans la tête. Il faut vraiment vouloir, il faut avoir le don, il faut s'entraîner. C'est un tout, mais il n'y a pas besoin de produits. Le vrai dopage, c'est la vis comme on dit, c'est dans la tête.”
Ce test est aussi une façon de faire taire les mauvaises langues ?
“Oui, parce qu'il y a quand même beaucoup de doutes sur nous aujourd'hui, parce qu'on est quand même forts, on est devant. Mais là, ça va fermer tous les doutes. Et on le dit aussi aux Américains, on a toujours été propre et on a toujours été loin devant !”
Didier Bondoux, docteur de l’équipe Shell Va'a
“Frapper fort dans le sport”
Qu’est-ce que vous cherchez, médicalement ?
“On ne peut pas tout tester, mais on va tester le maximum de drogues qui sont soit psychostimulantes soit des anti-crampes comme pourrait l’être le cannabis ou les dérivés du cannabis. On a des tests commandés de métropole qui permettent de tester cinq toxiques différents : cannabis, codéine et dérivés morphiniques, cocaïne et ses dérivés, la méthamphétamine (ses dérivés permettent de créer de l'ice) et les amphétamines elles-mêmes.”
Il y a de la codéine dans les Codolipranes. Donc un rameur qui a eu la dengue risque d'être testé positif ?
“Oui. D'ailleurs en tant que médecin du club, je conseille toujours aux rameurs d’éviter l’automédication. Des médicaments courants comme les sirops contre la toux, les dolipranes codéïnés, Fervex ou RhinAdvil, qu’ils peuvent consommer sans ordonnance, peuvent donner des résultats positifs à ces tests. Je veux être au courant des médicaments qu'ils prennent justement pour éviter que ça soit positif lors de compétitions.”
Quand un sportif se dope, quelles sont les conséquences pour la santé ?
“La montée en puissance des drogues utilisées, l’inefficacité au bout d’un certain temps d’une certaine drogue qui entraîne la recherche d’une autre pour les effets similaires. C’est toujours la dangerosité de la drogue en elle-même. Il est grand temps de frapper fort dans le sport, surtout le va’a qui est pour moi l’image même du sport en Polynésie. De plus il y a des effets pervers des produits dopants au niveau cardiaque, stérilité potentielle, et musculaire…”
Qu’est-ce que vous cherchez, médicalement ?
“On ne peut pas tout tester, mais on va tester le maximum de drogues qui sont soit psychostimulantes soit des anti-crampes comme pourrait l’être le cannabis ou les dérivés du cannabis. On a des tests commandés de métropole qui permettent de tester cinq toxiques différents : cannabis, codéine et dérivés morphiniques, cocaïne et ses dérivés, la méthamphétamine (ses dérivés permettent de créer de l'ice) et les amphétamines elles-mêmes.”
Il y a de la codéine dans les Codolipranes. Donc un rameur qui a eu la dengue risque d'être testé positif ?
“Oui. D'ailleurs en tant que médecin du club, je conseille toujours aux rameurs d’éviter l’automédication. Des médicaments courants comme les sirops contre la toux, les dolipranes codéïnés, Fervex ou RhinAdvil, qu’ils peuvent consommer sans ordonnance, peuvent donner des résultats positifs à ces tests. Je veux être au courant des médicaments qu'ils prennent justement pour éviter que ça soit positif lors de compétitions.”
Quand un sportif se dope, quelles sont les conséquences pour la santé ?
“La montée en puissance des drogues utilisées, l’inefficacité au bout d’un certain temps d’une certaine drogue qui entraîne la recherche d’une autre pour les effets similaires. C’est toujours la dangerosité de la drogue en elle-même. Il est grand temps de frapper fort dans le sport, surtout le va’a qui est pour moi l’image même du sport en Polynésie. De plus il y a des effets pervers des produits dopants au niveau cardiaque, stérilité potentielle, et musculaire…”
Elise Maamaatuaiahutapu (Tutu), organisatrice de la Hawaiki Nui
“Travailler ensemble”
Vous allez recevoir 150 doses de contrôles antidrogues, vous allez les utiliser ?
“Effectivement, Albert Moux propose de sponsoriser l'équipe de contrôle, donc je vais procéder à des réunions avec la Direction de la Jeunesse et des Sports, qui est à même de contrôler et voir comment nous allons procéder”.
Ce samedi, vous avez le renouvellement du conseil fédéral de la Fédération de va'a. Vous allez discuter des sanctions à prendre en cas de dopage ?
“Non, ces décisions seront prises par la suite, par des commissions de travail qui seront mises en place pour décider. Surtout, on va interpeller certains présidents de clubs pour avoir leur sentiment profond, et travailler ensemble. C'est la meilleure façon de procéder.”
Est-ce que le dopage et l'usage de drogues sont déjà des problèmes dans le monde du va'a ?
“Je pense que c'est déjà un problème. Dans tout le mouvement sportif c'est un gros problème. C'est quelque chose que l'on doit surveiller et contrôler au mieux, non seulement pour nos athlètes, pour nous le monde sportif, mais aussi plus tard pour nos enfants, nos petits-enfants et la population. Donc il est bien de prendre de l'avance et contrôler le problème à la racine.”
Vous allez recevoir 150 doses de contrôles antidrogues, vous allez les utiliser ?
“Effectivement, Albert Moux propose de sponsoriser l'équipe de contrôle, donc je vais procéder à des réunions avec la Direction de la Jeunesse et des Sports, qui est à même de contrôler et voir comment nous allons procéder”.
Ce samedi, vous avez le renouvellement du conseil fédéral de la Fédération de va'a. Vous allez discuter des sanctions à prendre en cas de dopage ?
“Non, ces décisions seront prises par la suite, par des commissions de travail qui seront mises en place pour décider. Surtout, on va interpeller certains présidents de clubs pour avoir leur sentiment profond, et travailler ensemble. C'est la meilleure façon de procéder.”
Est-ce que le dopage et l'usage de drogues sont déjà des problèmes dans le monde du va'a ?
“Je pense que c'est déjà un problème. Dans tout le mouvement sportif c'est un gros problème. C'est quelque chose que l'on doit surveiller et contrôler au mieux, non seulement pour nos athlètes, pour nous le monde sportif, mais aussi plus tard pour nos enfants, nos petits-enfants et la population. Donc il est bien de prendre de l'avance et contrôler le problème à la racine.”
Rodolphe Apuarii, président de la Fédération tahitienne de va'a
“C'est très bien.”
Que pensez-vous de ces tests ?
“C'est très bien. Nous même ces dernières années, nous faisions des tests sur les rameurs de la délégation de la Polynésie avant ses déplacements avec le docteur Tetaria. Tous nos athlètes passent un test dans ce style-là, et les testés positifs ont été écartés de la sélection sur le champ.”
Albert Moux a décidé de sponsoriser des kits de test, vous allez les utiliser ?
“Oui puisque ça fait déjà quatre ans que la DJS est derrière nous pour faire les tests antidopage. L'année dernière nous avons pu en réaliser 20, et il y a eu un résultat positif qui a été sanctionné, il ne pourra pas participer à la Hawaiki Nui cette année. Les résultats sont revenus de France après trois mois.
Ce que la fédération peut aussi annoncer c'est que tous nos championnats du monde, vitesse et marathon qui viennent de se faire, on a eu des tests antidopage. Ça fait plus de dix championnats du monde que les tests sont réalisés sur place. Et d'ailleurs aux championnats du monde qui se sont déroulés en Polynésie, il y a eu des résultats positifs, il y a eu des rameurs étrangers qui se sont fait avoir, et la FIV a mis en place des sanctions. Les équipes ont perdu leurs places, heureusement aucune n'avait eu de médaille, et les rameurs ont été sanctionnés un an.”
Que pensez-vous de ces tests ?
“C'est très bien. Nous même ces dernières années, nous faisions des tests sur les rameurs de la délégation de la Polynésie avant ses déplacements avec le docteur Tetaria. Tous nos athlètes passent un test dans ce style-là, et les testés positifs ont été écartés de la sélection sur le champ.”
Albert Moux a décidé de sponsoriser des kits de test, vous allez les utiliser ?
“Oui puisque ça fait déjà quatre ans que la DJS est derrière nous pour faire les tests antidopage. L'année dernière nous avons pu en réaliser 20, et il y a eu un résultat positif qui a été sanctionné, il ne pourra pas participer à la Hawaiki Nui cette année. Les résultats sont revenus de France après trois mois.
Ce que la fédération peut aussi annoncer c'est que tous nos championnats du monde, vitesse et marathon qui viennent de se faire, on a eu des tests antidopage. Ça fait plus de dix championnats du monde que les tests sont réalisés sur place. Et d'ailleurs aux championnats du monde qui se sont déroulés en Polynésie, il y a eu des résultats positifs, il y a eu des rameurs étrangers qui se sont fait avoir, et la FIV a mis en place des sanctions. Les équipes ont perdu leurs places, heureusement aucune n'avait eu de médaille, et les rameurs ont été sanctionnés un an.”