PAPEETE, le 23 juillet 2015. Après la diffusion, sur Polynésie 1re, d'un reportage dénonçant un entreposage non sécurisé de déchets d'amiante issus du chantier de démolition de l'ancien hôpital territorial, le ministère de l'Equipement a fait une mise au point. Une plainte a été déposée.
L'opération de démolition avec désamiantage du site de l'ancien Centre hospitalier territorial de Mamao est-elle réellement sous contrôle ? La chaine de télévision publique avait montré dans un reportage, des sacs de déchets d'amiante, en attente d'être évacués par une filière spécialisée, tout simplement posés dans un local ouvert. Une situation présentée comme non conforme à la réglementation.
Mais pour le ministre de l'Equipement et le président du Conseil d'administration de Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) en charge de ce chantier, il y a effraction pour arriver jusqu'à ce local. Dans un communiqué de presse il est précisé : "Les sacs contenant ces déchets ont été conditionnés en parfaite étanchéité, conformément à la réglementation en vigueur, et le local de stockage avait été fermé et rendu inaccessible. Toutes les mesures de précaution avaient été prises par la direction de TNAD et validées par les experts en désamiantage, et le site est également interdit au public et gardienné par le SAS (service d’assistance et de sécurité)".
Site sécurisé ? Pas tant que ça, puisque le même communiqué de presse indique : "Lors d’un déplacement sur site, il a été constaté que les panneaux et fixations de fermeture du local avaient été arrachés permettant ainsi de montrer malicieusement à la presse un local ouvert à tous les vents". Une effraction que le SAS aurait dû constater par lui-même, voire même empêcher.
En tout cas il est vrai qu'il y a eu effraction dans ce local avec, au final, le but de discréditer le mode opératoire du travail effectué sur ce chantier. Officiellement on désigne même, sans citer son nom, l'auteur de cette dénonciation calomnieuse. Le communiqué de presse indique que le témoin anonyme serait le "participant malheureux à l’appel d’offres de TNAD". La direction de l'établissement précise également qu’une plainte pénale a été déposée afin que l’auteur des faits puisse être identifié et appréhendé
Depuis cette affaire, le local d'entreposage de ces déchets d’amiante a été de nouveau fermé dans "les meilleures conditions de sécurité". Le porte-parole du gouvernement Jean-Christophe Bouissou a déclaré lors du point presse hebdomadaire : "on a coulé du béton tout autour, ce n'est plus accessible.
Ces déchets d'amiante vont en effet rester là encore quelques temps : "leur évacuation sera réalisée par une autre entreprise spécialisée dans le cadre d’un autre appel d’offres". Dommage que les deux phases très spécialisées de ce chantier : l'une pour démolir un site amianté, l'autre pour évacuer les déchets n'aient pas été programmées pour se succéder rapidement.
L'opération de démolition avec désamiantage du site de l'ancien Centre hospitalier territorial de Mamao est-elle réellement sous contrôle ? La chaine de télévision publique avait montré dans un reportage, des sacs de déchets d'amiante, en attente d'être évacués par une filière spécialisée, tout simplement posés dans un local ouvert. Une situation présentée comme non conforme à la réglementation.
Mais pour le ministre de l'Equipement et le président du Conseil d'administration de Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) en charge de ce chantier, il y a effraction pour arriver jusqu'à ce local. Dans un communiqué de presse il est précisé : "Les sacs contenant ces déchets ont été conditionnés en parfaite étanchéité, conformément à la réglementation en vigueur, et le local de stockage avait été fermé et rendu inaccessible. Toutes les mesures de précaution avaient été prises par la direction de TNAD et validées par les experts en désamiantage, et le site est également interdit au public et gardienné par le SAS (service d’assistance et de sécurité)".
Site sécurisé ? Pas tant que ça, puisque le même communiqué de presse indique : "Lors d’un déplacement sur site, il a été constaté que les panneaux et fixations de fermeture du local avaient été arrachés permettant ainsi de montrer malicieusement à la presse un local ouvert à tous les vents". Une effraction que le SAS aurait dû constater par lui-même, voire même empêcher.
En tout cas il est vrai qu'il y a eu effraction dans ce local avec, au final, le but de discréditer le mode opératoire du travail effectué sur ce chantier. Officiellement on désigne même, sans citer son nom, l'auteur de cette dénonciation calomnieuse. Le communiqué de presse indique que le témoin anonyme serait le "participant malheureux à l’appel d’offres de TNAD". La direction de l'établissement précise également qu’une plainte pénale a été déposée afin que l’auteur des faits puisse être identifié et appréhendé
Depuis cette affaire, le local d'entreposage de ces déchets d’amiante a été de nouveau fermé dans "les meilleures conditions de sécurité". Le porte-parole du gouvernement Jean-Christophe Bouissou a déclaré lors du point presse hebdomadaire : "on a coulé du béton tout autour, ce n'est plus accessible.
Ces déchets d'amiante vont en effet rester là encore quelques temps : "leur évacuation sera réalisée par une autre entreprise spécialisée dans le cadre d’un autre appel d’offres". Dommage que les deux phases très spécialisées de ce chantier : l'une pour démolir un site amianté, l'autre pour évacuer les déchets n'aient pas été programmées pour se succéder rapidement.