TAHITI, le 11 octobre 2023 - La Tahiti Burger Week est le prochain événement d’ampleur organisé par Redsoyu. Gourmand et festif, il mettra en avant un plat typique de la street-food, la créativité et le savoir-faire des chefs locaux, ainsi que les produits qu'ils utilisent. Cet événement résume la philosophie de l’agence, à savoir travailler à la valorisation du secteur de la restauration et de la production locale.
Cette semaine aura lieu en novembre. Elle se déroulera en deux phases. La première du 20 au 25 laissera le temps à FlorianOnAir et son jury d’aller à la rencontre des chefs, dans leur établissement. FlorianOnAir est un créateur de contenu métropolitain. “Notre objectif est de valoriser la Polynésie en dehors des frontières”, glisse Amandine Launois-Luong fondatrice de Redsoyu. Il anime une radio et une chaîne YouTube. Depuis 2015, il sillonne la France des restaurants. Il ne fait pas honneur aux grands chefs étoilés mais plutôt aux tables du quotidien. Il sera accompagné de trois personnes : un restaurateur, une personnalité et un industriel. Muni d’une grille de notation, il sélectionnera cinq chefs pour la grande finale qui aura lieu le 30 novembre. “Ce que j’attends de la Tahiti Burger Week ? De créer du contenu, de dynamiser le secteur. Il y a encore tant à faire.”
Les repas, ciment des relations
Amandine Launois-Luong est une passionnée de cuisine. Elle-même est très souvent aux fourneaux. “J’adore la cuisine, la restauration, j’aime faire plaisir aux gens. Cela a un côté festif, c’est créateur de lien ; le repas est le ciment des relations. C’est culturel et transgénérationnel.” Elle a à cœur de changer les habitudes, de montrer qu’il est possible de s’alimenter en répondant aux besoins et de se faire plaisir. Elle tient à encourager la consommation de produits locaux. L’offre est riche en Polynésie. “On peut bien manger pour pas si cher, à condition de s’y mettre, de cuisiner. Il faut sortir de sa zone de confort, recréer une dynamique au sein des foyers.”
La Tahiti Burger Week 2023 est un numéro zéro. “Les organisateurs officiels de la coupe de France du burger nous observent”, rapporte Amandine Launois-Luong espérant se rapprocher d’eux dans les années à venir.
Un attrait pour la communication
Née en 1978, Amandine Launois-Luong a grandi en France. “J’y ai passé presque la moitié de ma vie.” Elle a d’abord été attiré par l’art en général, la musique en particulier. “C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai rencontré mon associé Ruben”, précise-t-elle. Elle s’imaginait galeriste. Au lycée, elle a pris une option d’histoire de l’art. “C’était une nouvelle filière ouverte aux élèves inscrits en Lettres qui permettait de toucher à tout : le théâtre, le cinéma, les arts plastiques…” Plus tard, une fois son baccalauréat en poche, elle a pris la direction de l’université. Dans la perspective d’ouvrir une galerie d’art, elle a choisi la médiation culturelle. Elle a obtenu une maîtrise. Elle a engrangé énormément de connaissance, “mais honnêtement ce n’est pas cela qui m’a formée mais mon expérience à la Fnac”.
Pour payer ses études, Amandine Launois-Luong a trouvé un job dans la chaîne française de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels et électroniques. Elle travaillait 30 heures par semaine. Dispensée d’assiduité, elle rattrapait ses cours le soir. Elle a été à de nombreux postes : la caisse, la billetterie, la communication. Elle a pu observer le fonctionnement de la chaîne. “J’ai vu comment on organisait des showcases, comment on recevait les artistes, comment on faisait la promotion de ces mini-concerts. J’ai adoré le travail en équipe, l’émulation, le rush que tout cela impliquait.” Elle a développé un attrait pour la communication.
Cette semaine aura lieu en novembre. Elle se déroulera en deux phases. La première du 20 au 25 laissera le temps à FlorianOnAir et son jury d’aller à la rencontre des chefs, dans leur établissement. FlorianOnAir est un créateur de contenu métropolitain. “Notre objectif est de valoriser la Polynésie en dehors des frontières”, glisse Amandine Launois-Luong fondatrice de Redsoyu. Il anime une radio et une chaîne YouTube. Depuis 2015, il sillonne la France des restaurants. Il ne fait pas honneur aux grands chefs étoilés mais plutôt aux tables du quotidien. Il sera accompagné de trois personnes : un restaurateur, une personnalité et un industriel. Muni d’une grille de notation, il sélectionnera cinq chefs pour la grande finale qui aura lieu le 30 novembre. “Ce que j’attends de la Tahiti Burger Week ? De créer du contenu, de dynamiser le secteur. Il y a encore tant à faire.”
Les repas, ciment des relations
Amandine Launois-Luong est une passionnée de cuisine. Elle-même est très souvent aux fourneaux. “J’adore la cuisine, la restauration, j’aime faire plaisir aux gens. Cela a un côté festif, c’est créateur de lien ; le repas est le ciment des relations. C’est culturel et transgénérationnel.” Elle a à cœur de changer les habitudes, de montrer qu’il est possible de s’alimenter en répondant aux besoins et de se faire plaisir. Elle tient à encourager la consommation de produits locaux. L’offre est riche en Polynésie. “On peut bien manger pour pas si cher, à condition de s’y mettre, de cuisiner. Il faut sortir de sa zone de confort, recréer une dynamique au sein des foyers.”
La Tahiti Burger Week 2023 est un numéro zéro. “Les organisateurs officiels de la coupe de France du burger nous observent”, rapporte Amandine Launois-Luong espérant se rapprocher d’eux dans les années à venir.
Un attrait pour la communication
Née en 1978, Amandine Launois-Luong a grandi en France. “J’y ai passé presque la moitié de ma vie.” Elle a d’abord été attiré par l’art en général, la musique en particulier. “C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai rencontré mon associé Ruben”, précise-t-elle. Elle s’imaginait galeriste. Au lycée, elle a pris une option d’histoire de l’art. “C’était une nouvelle filière ouverte aux élèves inscrits en Lettres qui permettait de toucher à tout : le théâtre, le cinéma, les arts plastiques…” Plus tard, une fois son baccalauréat en poche, elle a pris la direction de l’université. Dans la perspective d’ouvrir une galerie d’art, elle a choisi la médiation culturelle. Elle a obtenu une maîtrise. Elle a engrangé énormément de connaissance, “mais honnêtement ce n’est pas cela qui m’a formée mais mon expérience à la Fnac”.
Pour payer ses études, Amandine Launois-Luong a trouvé un job dans la chaîne française de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels et électroniques. Elle travaillait 30 heures par semaine. Dispensée d’assiduité, elle rattrapait ses cours le soir. Elle a été à de nombreux postes : la caisse, la billetterie, la communication. Elle a pu observer le fonctionnement de la chaîne. “J’ai vu comment on organisait des showcases, comment on recevait les artistes, comment on faisait la promotion de ces mini-concerts. J’ai adoré le travail en équipe, l’émulation, le rush que tout cela impliquait.” Elle a développé un attrait pour la communication.
Je me suis très vite adaptée
Elle est arrivée en Polynésie en 2000 pour des raisons personnelles. En France, elle a toujours eu le sentiment de ne pas se sentier chez elle. “Je me suis très vite adaptée ici. Je m’y sens acceptée et en phase avec moi-même.” Elle a passé trois années en poste pour un guide touristique. Puis, de 2004 à 2006, elle a été embauchée par une société de négoce de perles. Elle a rencontré Paul Sloan avec qui elle a cofondé Redsoyu. Elle a ensuite accepté une place dans une autre société de perles. Pendant deux ans, entre 2006 et 2008, elle a développé une ligne de bijouterie pour les paquebots. L’aventure Redsoyu a démarré en 2009.
L’agence a proposé du consulting et de la stratégie en communication, du branding. Le branding est un ensemble d'actions marketing visant à constituer une image de marque, immédiatement identifiable par la cible et véhiculant une perception positive. Constitué d'éléments graphiques et verbaux, le branding cherche à ancrer les produits et services de la marque dans l'esprit des utilisateurs. “On était deux, on est 16 aujourd’hui. C’est vrai qu’on a bien grandi”, reconnaît Amandine Launois-Luong. “On reste ouvert à 360 degrés. On a un pôle créa, un pôle intégration digital, un pôle community manager, un pôle commercial et événementiel.” Les projets ne manquent pas, les réalisations non plus. Le 2 octobre par exemple a eu lieu la deuxième édition du championnat de pâté croûte. Le jury était présidé par Mathieu et Jacques Lagarde, les fameux frères de l’émission Top Chef. Elle a été remportée par le chef Cédric Robin qui a gagné sa place à la grande finale qui aura lieu le 4 décembre à Lyon, en France. Il y a moins d’un an, elle a lancé un guide touristique original qui paraît deux fois par an et qui est intitulé “Anoe”.
Pour Amandine Launois-Luong, Redsoyu est comme “une petite famille”. Certains sont là depuis le début ou presque. “On travaille dans la bonne humeur, on aime faire la fête ensemble.” Lorsqu’elle jette un œil sur 14 ans qui viennent de s’écouler, elle évoque comme temps fort le départ de Paul Sloan remplacé depuis par Ruben. “Il a fallu que je me projette seule, que je mobilise d’autres personnes, que je donne un coup d’accélérateur à l’agence”, se rappelle-t-elle. Elle parle de 2019 comme “d’une super année, c’était les 10 ans”, cite Norbert Tarayre, “un sacré personnage”. Elle repense au Covid, une période difficile comme partout ailleurs. “La communication est la première chose qu’on arrête lorsque les fonds manquent.”
Montrer l’exemple pour se faire entendre
Dernièrement, l’agence a lancé Chef de Tahiti. “J’ai distillé l’idée, mais c’est tout le staff qui a permis de la concrétiser. On est tous gourmands.” Ce site internet qui met en valeur les chefs, restaurants et par leur intermédiaire les produits, “met en lumière tous nos métiers”. C’est un projet d’ampleur qui va au-delà de la seule création de contenu. “Il est lié à nos événements culinaires et gastronomiques, nous permet de faire la promotion de Tahiti à l’international.”
Amandine Launois-Luong, elle, a ouvert Le Kiss restaurant en juin dernier. Elle s’investit toujours plus. “Je voulais quelque chose de populaire, accessible mais avec de bons produits.” Tout y est fait maison, le pain, les sauces, les frites, les pâtisseries… Rien ne vaut de montrer l’exemple pour se faire entendre.
Elle est arrivée en Polynésie en 2000 pour des raisons personnelles. En France, elle a toujours eu le sentiment de ne pas se sentier chez elle. “Je me suis très vite adaptée ici. Je m’y sens acceptée et en phase avec moi-même.” Elle a passé trois années en poste pour un guide touristique. Puis, de 2004 à 2006, elle a été embauchée par une société de négoce de perles. Elle a rencontré Paul Sloan avec qui elle a cofondé Redsoyu. Elle a ensuite accepté une place dans une autre société de perles. Pendant deux ans, entre 2006 et 2008, elle a développé une ligne de bijouterie pour les paquebots. L’aventure Redsoyu a démarré en 2009.
L’agence a proposé du consulting et de la stratégie en communication, du branding. Le branding est un ensemble d'actions marketing visant à constituer une image de marque, immédiatement identifiable par la cible et véhiculant une perception positive. Constitué d'éléments graphiques et verbaux, le branding cherche à ancrer les produits et services de la marque dans l'esprit des utilisateurs. “On était deux, on est 16 aujourd’hui. C’est vrai qu’on a bien grandi”, reconnaît Amandine Launois-Luong. “On reste ouvert à 360 degrés. On a un pôle créa, un pôle intégration digital, un pôle community manager, un pôle commercial et événementiel.” Les projets ne manquent pas, les réalisations non plus. Le 2 octobre par exemple a eu lieu la deuxième édition du championnat de pâté croûte. Le jury était présidé par Mathieu et Jacques Lagarde, les fameux frères de l’émission Top Chef. Elle a été remportée par le chef Cédric Robin qui a gagné sa place à la grande finale qui aura lieu le 4 décembre à Lyon, en France. Il y a moins d’un an, elle a lancé un guide touristique original qui paraît deux fois par an et qui est intitulé “Anoe”.
Pour Amandine Launois-Luong, Redsoyu est comme “une petite famille”. Certains sont là depuis le début ou presque. “On travaille dans la bonne humeur, on aime faire la fête ensemble.” Lorsqu’elle jette un œil sur 14 ans qui viennent de s’écouler, elle évoque comme temps fort le départ de Paul Sloan remplacé depuis par Ruben. “Il a fallu que je me projette seule, que je mobilise d’autres personnes, que je donne un coup d’accélérateur à l’agence”, se rappelle-t-elle. Elle parle de 2019 comme “d’une super année, c’était les 10 ans”, cite Norbert Tarayre, “un sacré personnage”. Elle repense au Covid, une période difficile comme partout ailleurs. “La communication est la première chose qu’on arrête lorsque les fonds manquent.”
Montrer l’exemple pour se faire entendre
Dernièrement, l’agence a lancé Chef de Tahiti. “J’ai distillé l’idée, mais c’est tout le staff qui a permis de la concrétiser. On est tous gourmands.” Ce site internet qui met en valeur les chefs, restaurants et par leur intermédiaire les produits, “met en lumière tous nos métiers”. C’est un projet d’ampleur qui va au-delà de la seule création de contenu. “Il est lié à nos événements culinaires et gastronomiques, nous permet de faire la promotion de Tahiti à l’international.”
Amandine Launois-Luong, elle, a ouvert Le Kiss restaurant en juin dernier. Elle s’investit toujours plus. “Je voulais quelque chose de populaire, accessible mais avec de bons produits.” Tout y est fait maison, le pain, les sauces, les frites, les pâtisseries… Rien ne vaut de montrer l’exemple pour se faire entendre.
Pratique
Du 20 au 25 novembre, phase de test et sélection par FlorianOnAir et son jury. Le 30 novembre la finale aura lieu sur le parking du Kiss à Punauia, route de la pointe des pêcheurs.
Les inscriptions ont démarré.
FB : Tahiti Burger Week
Du 20 au 25 novembre, phase de test et sélection par FlorianOnAir et son jury. Le 30 novembre la finale aura lieu sur le parking du Kiss à Punauia, route de la pointe des pêcheurs.
Les inscriptions ont démarré.
FB : Tahiti Burger Week