HILLION, 5 août 2011 (AFP) - "Il faut que la vérité éclate, que la mort de mon fils ne soit pas inutile", a réclamé vendredi à Hillion Claude Morfoisse, le père du chauffeur décédé en juillet 2009 après avoir transporté des algues vertes à Binic.
"On a tendance à cacher la réalité", a regretté Claude Morfoisse, persuadé que son fils Thierry a été intoxiqué par les gaz mortels dégagés par les algues vertes en décomposition qu'il transportait.
Thierry Morfoisse est officiellement décédé d'un arrêt cardiaque mais sa famille a porté plainte et l'affaire est en cours d'instruction à Paris.
"C'est un accident du travail, mon fils transportait les algues" et "il s'est fait prendre malheureusement dans une mauvaise poche de gaz", a affirmé Claude Morfoisse devant la presse et la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly, en visite dans la baie de Saint-Brieuc où 36 sangliers ont été trouvés morts en juillet.
Pour l'instant, les analyses pratiquées ont montré que cinq sangliers sur six analysés présentaient du H2S dans leurs poumons, dont trois à des doses comparables ou supérieures à celles retrouvées dans le cheval mort en 2009 d'une intoxication au H2S.
"Qu'on en termine avec cette histoire d'algues", a insisté M. Morfoisse, en soulignant qu'"au départ", "pendant un mois", "on nous a caché la vérité", la mort de son fils ayant été dans un premier temps déclarée "mort naturelle".
"Au départ, on emmenait les chauffeurs ramasser les algues sans masque, sans appareil, sans benne automatique", a-t-il rappelé, en ajoutant que les transporteurs étaient "obligés de descendre de leur camion pour ouvrir les portes à l'arrière". Mon fils "comme les sangliers, avait le nez dans les algues quand il ouvrait sa benne", a ajouté M. Morfoisse.
Interrogé sur la question de savoir si son fils a été tué par les algues vertes, il a répondu "oui, c'est indiscutable". "Les sangliers c'est pareil, on est en train de cacher la vérité, on sait très bien qu'ils sont morts asphyxiés", a-t-il assuré.
L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans un rapport rendu en juillet, a recommandé de ramasser les algues vertes le plus rapidement possible après échouage pour éviter la putréfaction, et de doter les personnels d'un détecteur de sulfure d'hydrogène, voire d'équipements de protection avec des masques.
am/frg/nal
"On a tendance à cacher la réalité", a regretté Claude Morfoisse, persuadé que son fils Thierry a été intoxiqué par les gaz mortels dégagés par les algues vertes en décomposition qu'il transportait.
Thierry Morfoisse est officiellement décédé d'un arrêt cardiaque mais sa famille a porté plainte et l'affaire est en cours d'instruction à Paris.
"C'est un accident du travail, mon fils transportait les algues" et "il s'est fait prendre malheureusement dans une mauvaise poche de gaz", a affirmé Claude Morfoisse devant la presse et la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly, en visite dans la baie de Saint-Brieuc où 36 sangliers ont été trouvés morts en juillet.
Pour l'instant, les analyses pratiquées ont montré que cinq sangliers sur six analysés présentaient du H2S dans leurs poumons, dont trois à des doses comparables ou supérieures à celles retrouvées dans le cheval mort en 2009 d'une intoxication au H2S.
"Qu'on en termine avec cette histoire d'algues", a insisté M. Morfoisse, en soulignant qu'"au départ", "pendant un mois", "on nous a caché la vérité", la mort de son fils ayant été dans un premier temps déclarée "mort naturelle".
"Au départ, on emmenait les chauffeurs ramasser les algues sans masque, sans appareil, sans benne automatique", a-t-il rappelé, en ajoutant que les transporteurs étaient "obligés de descendre de leur camion pour ouvrir les portes à l'arrière". Mon fils "comme les sangliers, avait le nez dans les algues quand il ouvrait sa benne", a ajouté M. Morfoisse.
Interrogé sur la question de savoir si son fils a été tué par les algues vertes, il a répondu "oui, c'est indiscutable". "Les sangliers c'est pareil, on est en train de cacher la vérité, on sait très bien qu'ils sont morts asphyxiés", a-t-il assuré.
L'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), dans un rapport rendu en juillet, a recommandé de ramasser les algues vertes le plus rapidement possible après échouage pour éviter la putréfaction, et de doter les personnels d'un détecteur de sulfure d'hydrogène, voire d'équipements de protection avec des masques.
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