Santiago du Chili, Chili | AFP | vendredi 20/05/2016 - Le gouvernement chilien vient d'annoncer la fin du conflit avec les pêcheurs artisanaux de Chiloé, qui protestaient depuis plusieurs semaines contre la prolifération d'algues toxiques qui les a mis au chômage forcé.
"Les pêcheurs d'Ancud (commune de l'île) parviennent à un accord avec le gouvernement et mettent fin aux manifestations à Chiloé", a écrit jeudi soir sur son compte Twitter le ministre de l'économie chilien, Luis Felipe Cespedes.
Le gouvernement a interdit l'extraction de fruits de mer dans la région à cause de l'apparition massive d'algues.
Il s’agissait de la dernière commune mobilisée sur cette île de 170.000 habitants, à quelque 1.000 km au sud de la capitale, Santiago, les autres étant déjà parvenues à un accord avec les autorités.
Etals de poissons vides, pénuries de produits de bases, barrages de pneus enflammés et touristes bloqués : ces pêcheurs réclamaient une plus grande compensation de l'Etat.
Outre un premier versement aux familles de plus de 5.000 pêcheurs de 300.000 pesos chiliens (380 euros) chacune, une aide supplémentaire de près de 200 euros sera distribuée, a annoncé le gouvernement.
Les travailleurs de la mer ont demandé des solutions pour mieux contrôler la pollution de l'océan pacifique.
Cette "marée rouge", qui consomme l'oxygène disponible et génère des toxines vénéneuse dans les mollusques, est un phénomène habituel qui connaît une forte intensité cette année.
Les côtes chiliennes ont récemment été le théâtre d'épisodes alarmants, avec la mort de milliers de saumons, de sardines, de baleines et de machas, un coquillage typique de la région.
Certains scientifiques relient ces événements au phénomène climatique El Niño, qui réchauffe la mer et entraîne notamment une multiplication d'algues.
Mais les pêcheurs affirment que, si cette "marée rouge" est si virulente, c'est en raison des tonnes de saumons contaminés par ces algues déversés en mer en début d'année par l'industrie du saumon. Ce secteur, puissant dans ce pays, deuxième producteur mondial, derrière la Norvège, réfute ces accusations.
Le gouvernement chilien a fait appel à un groupe de scientifiques indépendants pour analyser le phénomène.
"Les pêcheurs d'Ancud (commune de l'île) parviennent à un accord avec le gouvernement et mettent fin aux manifestations à Chiloé", a écrit jeudi soir sur son compte Twitter le ministre de l'économie chilien, Luis Felipe Cespedes.
Le gouvernement a interdit l'extraction de fruits de mer dans la région à cause de l'apparition massive d'algues.
Il s’agissait de la dernière commune mobilisée sur cette île de 170.000 habitants, à quelque 1.000 km au sud de la capitale, Santiago, les autres étant déjà parvenues à un accord avec les autorités.
Etals de poissons vides, pénuries de produits de bases, barrages de pneus enflammés et touristes bloqués : ces pêcheurs réclamaient une plus grande compensation de l'Etat.
Outre un premier versement aux familles de plus de 5.000 pêcheurs de 300.000 pesos chiliens (380 euros) chacune, une aide supplémentaire de près de 200 euros sera distribuée, a annoncé le gouvernement.
Les travailleurs de la mer ont demandé des solutions pour mieux contrôler la pollution de l'océan pacifique.
Cette "marée rouge", qui consomme l'oxygène disponible et génère des toxines vénéneuse dans les mollusques, est un phénomène habituel qui connaît une forte intensité cette année.
Les côtes chiliennes ont récemment été le théâtre d'épisodes alarmants, avec la mort de milliers de saumons, de sardines, de baleines et de machas, un coquillage typique de la région.
Certains scientifiques relient ces événements au phénomène climatique El Niño, qui réchauffe la mer et entraîne notamment une multiplication d'algues.
Mais les pêcheurs affirment que, si cette "marée rouge" est si virulente, c'est en raison des tonnes de saumons contaminés par ces algues déversés en mer en début d'année par l'industrie du saumon. Ce secteur, puissant dans ce pays, deuxième producteur mondial, derrière la Norvège, réfute ces accusations.
Le gouvernement chilien a fait appel à un groupe de scientifiques indépendants pour analyser le phénomène.