Tahiti, le 10 octobre 2024 – Comme chaque année à la même période, le haut-commissariat organise un exercice cyclone pour tester la réactivité, l'efficacité et la coordination des services de l'État, du Pays et des communes. Nouveauté pour cette année, et afin de tirer les leçons de ce qui s'est passé avec la dépression NAT en février dernier, exit le code couleur pour laisser place aux phrases d'alerte afin d'éviter la confusion avec les stades de vigilance météorologiques.
La saison cyclonique va démarrer et comme chaque année, les services de l'État, du Pays, et des communes se mobilisent autour d'un “exercice cyclone” pour anticiper et ne pas subir ce phénomène météorologique extrême. Un exercice qui s'inscrit dans le plan Orsec prévoyant le dispositif opérationnel à adapter selon la nature des évènements. Le troisième étage du haut-commissariat est réquisitionné pour l'occasion avec le PC de crise, et près d'une dizaine de cellules dédiées aux différents services comme les pompiers, la gendarmerie, les experts de Météo-France, les juristes, les Forces armées ou encore les subdivisions des cinq archipels.
Cette année, le haut-commissaire et Météo-France ont décidé de supprimer les couleurs de l'alerte cyclonique pour ne garder que les phrases d'alerte : mise en garde cyclonique (veille), pré-alerte, alerte, et fin d'alerte. “Une nouveauté assez majeure pour une meilleure compréhension de la population”, souligne Émilia Havez, directrice de cabinet du haut-commissaire qui précise que cette décision intervient après le retour d'expérience de la dépression tropicale NAT de février dernier où il a pu justement y avoir une confusion avec les codes couleurs utilisés avec la vigilance météo classique.
Une saison cyclonique moins risquée que l'an dernier
Tirer les leçons de ce qui n'a pas fonctionné pour s'améliorer. C'est le but de ce genre d'exercice qui permet à toutes les parties prenantes d'être réactives et efficaces. On se souvient par exemple des couacs de communication concernant la fermeture des établissements scolaires pendant la dépression NAT, et qui ne devraient pas se reproduire. “Nous avons la possibilité de prendre des arrêtés miroir, c’est-à-dire que l'État va proposer des arrêtés notamment pour les écoles, avec les communes pour le primaire, le ministère de l'Éducation qui s'occupe des collèges et des lycées et ce genre d'exercice nous permet au niveau du Pays de mieux nous coordonner avec l'État chacun restant dans ses compétences”, a ainsi expliqué LoÏse Fouchier, chef de cabinet du président Moetai Brotherson.
Enfin, contrairement à l'année dernière où les risques cycloniques étaient plus importants en raison du phénomène El niño, cette saison s'annonce “faiblement active” selon le directeur de Météo-France qui reste toutefois prudent, d'autant qu'un point précis sera donné le 25 octobre prochain. “Même avec une saison faiblement active, un cyclone peut passer au mauvais endroit au mauvais moment et faire des dégâts considérables”, prévient-il, appuyé par Émilia Havez qui, elle aussi, tempère : “Il faut distinguer le risque statistique de la menace qui existe et il est nécessaire de s'y préparer.”
La saison cyclonique va démarrer et comme chaque année, les services de l'État, du Pays, et des communes se mobilisent autour d'un “exercice cyclone” pour anticiper et ne pas subir ce phénomène météorologique extrême. Un exercice qui s'inscrit dans le plan Orsec prévoyant le dispositif opérationnel à adapter selon la nature des évènements. Le troisième étage du haut-commissariat est réquisitionné pour l'occasion avec le PC de crise, et près d'une dizaine de cellules dédiées aux différents services comme les pompiers, la gendarmerie, les experts de Météo-France, les juristes, les Forces armées ou encore les subdivisions des cinq archipels.
Cette année, le haut-commissaire et Météo-France ont décidé de supprimer les couleurs de l'alerte cyclonique pour ne garder que les phrases d'alerte : mise en garde cyclonique (veille), pré-alerte, alerte, et fin d'alerte. “Une nouveauté assez majeure pour une meilleure compréhension de la population”, souligne Émilia Havez, directrice de cabinet du haut-commissaire qui précise que cette décision intervient après le retour d'expérience de la dépression tropicale NAT de février dernier où il a pu justement y avoir une confusion avec les codes couleurs utilisés avec la vigilance météo classique.
Une saison cyclonique moins risquée que l'an dernier
Tirer les leçons de ce qui n'a pas fonctionné pour s'améliorer. C'est le but de ce genre d'exercice qui permet à toutes les parties prenantes d'être réactives et efficaces. On se souvient par exemple des couacs de communication concernant la fermeture des établissements scolaires pendant la dépression NAT, et qui ne devraient pas se reproduire. “Nous avons la possibilité de prendre des arrêtés miroir, c’est-à-dire que l'État va proposer des arrêtés notamment pour les écoles, avec les communes pour le primaire, le ministère de l'Éducation qui s'occupe des collèges et des lycées et ce genre d'exercice nous permet au niveau du Pays de mieux nous coordonner avec l'État chacun restant dans ses compétences”, a ainsi expliqué LoÏse Fouchier, chef de cabinet du président Moetai Brotherson.
Enfin, contrairement à l'année dernière où les risques cycloniques étaient plus importants en raison du phénomène El niño, cette saison s'annonce “faiblement active” selon le directeur de Météo-France qui reste toutefois prudent, d'autant qu'un point précis sera donné le 25 octobre prochain. “Même avec une saison faiblement active, un cyclone peut passer au mauvais endroit au mauvais moment et faire des dégâts considérables”, prévient-il, appuyé par Émilia Havez qui, elle aussi, tempère : “Il faut distinguer le risque statistique de la menace qui existe et il est nécessaire de s'y préparer.”