Une journée d'Airsoft avec hélico et plus de 120 joueurs à Punaauia
PUNAAUIA, le 25 avril 2015. Après un 1er événement organisé à Fare Ute le 21 février dernier qui avait vu la participation de 70 joueurs, le 2ème rassemblement proposé par le comité territorial d’airsoft est monté en puissance. 120 gamers ont investi le site du Mahana Beach (ex Sofitel) pour venir ‘jouer à la guerre’ avec leurs répliques d’armes de guerre fonctionnant avec des mini billes en plastique biodégradable.
Cette fois-ci le jeu s’est fait autour d’un scénario digne d’un film de guerre. Les joueurs étaient chargés de récupérer une valise située dans un bungalow. Les ‘combattants’ touchés au fil du jeu ont pu réintégrer la partie grâce à d’autres participants jouant le rôle de médecins. Des renforts arrivaient en hélicoptère. Le ministre des Sports René Temeharo est également arrivé par les airs pour apporter son soutien à l’activité.
Cette fois-ci le jeu s’est fait autour d’un scénario digne d’un film de guerre. Les joueurs étaient chargés de récupérer une valise située dans un bungalow. Les ‘combattants’ touchés au fil du jeu ont pu réintégrer la partie grâce à d’autres participants jouant le rôle de médecins. Des renforts arrivaient en hélicoptère. Le ministre des Sports René Temeharo est également arrivé par les airs pour apporter son soutien à l’activité.
Stéphane Bouthéon président du comité territorial d’Airsoft :
Le cadre du site se prête à votre activité apparemment ?
« Oui, tout à fait. Il est en plein air, il est très grand, il permet aux joueurs de pouvoir se déplacer sur l’ensemble de la zone qui est assez vaste et de pouvoir faire des scénarios un peu plus compliqués que la 1ère fois. »
Vous êtes satisfaits de ce 2ème événement sportif ?
« On est contents, on a bloqué le nombre de participants à 120 parce qu’on ne pouvait pas accueillir plus de personnes, pour éviter les problèmes au niveau sécurité. On est un peu dépassés par notre succès, on fera en sorte de faire mieux encore la prochaine fois. (…) On a 147 adhérents pour l’instant en 2015. »
Que dire à ces gens qui ne voient que l’aspect guerrier dans cette activité et qui ne voient pas l’aspect ‘ludique’ de l’activité ?
« C’est une sorte de jeu de cache-cache, de chasse au trésor en grandeur nature. Il y en a qui aiment se déguiser à halloween pour se faire peur, nous on aime se déguiser pour se cacher dans la nature pour atteindre un objectif particulier. »
Cela reste une activité sportive ?
« Tout à fait. Il y avait pas mal de personnes coincées derrière une console de jeu qui sont maintenant sur un terrain en train de courir et transpirer. C’est vrai que vu de l’extérieur cela peut paraître surprenant, on aura toujours un pourcentage de la population qui sera réticente à tout type d’activité, il y en a qui n’aiment pas la boxe, le paintball, le football et d’autres qui n’aiment pas le airsoft, c’est compréhensible. »
Ne peut-on voir dans cette discipline une certaine forme d’apologie de la guerre ?
« Ce n’est pas l’apologie de la guerre, la guerre ce n’est pas un jeu. Les personnes qui sont réticentes, on les invite tout simplement à passer une après midi avec nous, ils se mettent en contact avec moi, l’association leur offrira une après midi ‘découverte’. (…) Rendez vous pour les adhérents à Fare Ute le 1er dimanche du mois de juin et au Mahana Beach le 1er samedi du mois d’août. Merci au Tnad, au ministère de l’équipement et au ministre des sports qui nous a aidés dans nos démarches pour que cette activité soit une réussite. »
Le cadre du site se prête à votre activité apparemment ?
« Oui, tout à fait. Il est en plein air, il est très grand, il permet aux joueurs de pouvoir se déplacer sur l’ensemble de la zone qui est assez vaste et de pouvoir faire des scénarios un peu plus compliqués que la 1ère fois. »
Vous êtes satisfaits de ce 2ème événement sportif ?
« On est contents, on a bloqué le nombre de participants à 120 parce qu’on ne pouvait pas accueillir plus de personnes, pour éviter les problèmes au niveau sécurité. On est un peu dépassés par notre succès, on fera en sorte de faire mieux encore la prochaine fois. (…) On a 147 adhérents pour l’instant en 2015. »
Que dire à ces gens qui ne voient que l’aspect guerrier dans cette activité et qui ne voient pas l’aspect ‘ludique’ de l’activité ?
« C’est une sorte de jeu de cache-cache, de chasse au trésor en grandeur nature. Il y en a qui aiment se déguiser à halloween pour se faire peur, nous on aime se déguiser pour se cacher dans la nature pour atteindre un objectif particulier. »
Cela reste une activité sportive ?
« Tout à fait. Il y avait pas mal de personnes coincées derrière une console de jeu qui sont maintenant sur un terrain en train de courir et transpirer. C’est vrai que vu de l’extérieur cela peut paraître surprenant, on aura toujours un pourcentage de la population qui sera réticente à tout type d’activité, il y en a qui n’aiment pas la boxe, le paintball, le football et d’autres qui n’aiment pas le airsoft, c’est compréhensible. »
Ne peut-on voir dans cette discipline une certaine forme d’apologie de la guerre ?
« Ce n’est pas l’apologie de la guerre, la guerre ce n’est pas un jeu. Les personnes qui sont réticentes, on les invite tout simplement à passer une après midi avec nous, ils se mettent en contact avec moi, l’association leur offrira une après midi ‘découverte’. (…) Rendez vous pour les adhérents à Fare Ute le 1er dimanche du mois de juin et au Mahana Beach le 1er samedi du mois d’août. Merci au Tnad, au ministère de l’équipement et au ministre des sports qui nous a aidés dans nos démarches pour que cette activité soit une réussite. »
Le ministre des Sports est venu pour soutenir l'activité
M. René Temeharo, ministre des sports :
Beaucoup d’évènements ce week end, vous avez voulu vous intéresser à celui ci ?
« C’est la 2ème fois que je participe, je me suis rapproché de Stéphane qui m’avait invité du côté de Fare Ute, je lui ai dit que j’étais très intéressé pour revenir, pour prendre le temps de voir, de comprendre ses besoins pour ce genre de manifestation. C’est vrai que j’étais à Mataiea ce matin et que la journée va être encore très longue. »
Qu’est ce qui vous semble intéressant dans cette activité sportive ?
« J’ai un ressenti positif envers ces gens qui ont envie de se défouler, quelque part, de créer un événement auquel je suis assez favorable. J’y ai déjà participé ailleurs. Il fut un temps on avait un service militaire, certains ont dû le faire en vrai, certains jeunes, qui n’ont pas ce vécu, doivent certainement en ressentir l’envie. Plutôt que de recréer cette atmosphère devant leur jeu vidéo en réseau, ils le font sur un terrain adapté en étant bien outillés, c’est assez sympa. »
Beaucoup d’évènements ce week end, vous avez voulu vous intéresser à celui ci ?
« C’est la 2ème fois que je participe, je me suis rapproché de Stéphane qui m’avait invité du côté de Fare Ute, je lui ai dit que j’étais très intéressé pour revenir, pour prendre le temps de voir, de comprendre ses besoins pour ce genre de manifestation. C’est vrai que j’étais à Mataiea ce matin et que la journée va être encore très longue. »
Qu’est ce qui vous semble intéressant dans cette activité sportive ?
« J’ai un ressenti positif envers ces gens qui ont envie de se défouler, quelque part, de créer un événement auquel je suis assez favorable. J’y ai déjà participé ailleurs. Il fut un temps on avait un service militaire, certains ont dû le faire en vrai, certains jeunes, qui n’ont pas ce vécu, doivent certainement en ressentir l’envie. Plutôt que de recréer cette atmosphère devant leur jeu vidéo en réseau, ils le font sur un terrain adapté en étant bien outillés, c’est assez sympa. »
Le scénario était digne d'un film de guerre
Brian Lefèvre, un pratiquant :
Qu’est ce qui t’a poussé à participer ?
« Initialement je suis un joueur sur ordinateur. Après, je pense que ce n’est pas l’image que l’on en a. En vieillissant, c’est plus l’aspect sportif que l’on recherche, rencontrer des gens et voilà. Il y a aussi l’ambiance, c’est particulier, il y a l’adrénaline, c’est sportif. J’ai joué sur ordinateur depuis 5 ans et cela fait que quelques mois que je suis passé à l’airsoft. »
Qu’est ce qui t’a poussé à sortir du monde virtuel ?
« L’adrénaline, et le côté ‘être dehors’. C’est vraiment en pleine nature, on n’a ‘je ne sais pas combien’ d’hectares. On a aussi joué en ville, on peut aussi jouer à Paea. Il y a de la stratégie, presque du management, il y a plein de choses intéressantes. »
Rien à voir avec ta profession ?
« Rien à voir, je suis banquier. C’est aussi un bon défouloir. (rires) » SB
Qu’est ce qui t’a poussé à participer ?
« Initialement je suis un joueur sur ordinateur. Après, je pense que ce n’est pas l’image que l’on en a. En vieillissant, c’est plus l’aspect sportif que l’on recherche, rencontrer des gens et voilà. Il y a aussi l’ambiance, c’est particulier, il y a l’adrénaline, c’est sportif. J’ai joué sur ordinateur depuis 5 ans et cela fait que quelques mois que je suis passé à l’airsoft. »
Qu’est ce qui t’a poussé à sortir du monde virtuel ?
« L’adrénaline, et le côté ‘être dehors’. C’est vraiment en pleine nature, on n’a ‘je ne sais pas combien’ d’hectares. On a aussi joué en ville, on peut aussi jouer à Paea. Il y a de la stratégie, presque du management, il y a plein de choses intéressantes. »
Rien à voir avec ta profession ?
« Rien à voir, je suis banquier. C’est aussi un bon défouloir. (rires) » SB