Tahiti, le 27 juin 2023 - Air Tahiti a repris ses vols, samedi dernier, vers Raroto’a. Vols qui ont été arrêtés depuis le Covid. La compagnie locale assurera désormais deux vols par semaine vers les îles Cook et sera en code share avec Air Rarotonga. “Un jour significatif”, assure le directeur d’Air Rarotonga et “plein d’émotions” pour la directrice marketing et commerciale d’Air Tahiti, Vairani Tetaria.
Après plus de deux ans d’arrêt, dû à la pandémie de Covid, Air Tahiti a repris ses vols vers Raroto’a, samedi dernier. L’avion et surtout les passagers ont été accueillis avec des ‘orero, chants et danses. Un vol qui permettra aux familles du grand triangle polynésien de se retrouver, mais également aux Européens et Américains de visiter les îles Cook via un passage par Tahiti.
Après plus de deux ans d’arrêt, dû à la pandémie de Covid, Air Tahiti a repris ses vols vers Raroto’a, samedi dernier. L’avion et surtout les passagers ont été accueillis avec des ‘orero, chants et danses. Un vol qui permettra aux familles du grand triangle polynésien de se retrouver, mais également aux Européens et Américains de visiter les îles Cook via un passage par Tahiti.
Une ligne “prisée des Polynésiens”
La première désserte régionale au départ de Tahiti vers Raroto’a a commencé il y a plus de dix ans. “On l’avait débutée en collaboration avec les îles Cook et quand le Covid est arrivé, nous avons arrêté l’intégralité de nos lignes dont celles des îles Cook”, affirme la directrice marketing et commerciale d’Air Tahiti, Vairani Tetaria.
Elle rappelle que Raroto’a “a mis beaucoup de temps à rouvrir puisqu’ils suivaient les règles sanitaires néo-zélandaises et a ré-ouvert en 2022 et nous, à ce moment-là, on a mobilisé l’intégralité de nos moyens – flotte surtout et humains –, sur la Polynésie pour accompagner la reprise de trafic touristique mais aussi la reprise de trafic des résidents. Et du coup, nous n’avions pas assez d’avions pour reprendre cette ligne.”
Ayant reçu, en avril dernier, un avion en location, et l’arrivée ce mercredi d’un tout nouvel appareil, Air Tahiti aura désormais à sa disposition onze avions. “On a maintenant les moyens de reprendre cette ligne”, précise Vairani Tetaria. Selon elle, cette ligne est “prisée des Polynésiens parce qu’il y a beaucoup de liens familiaux entre les îles Cook et en particulier les Australes, car en fait, c’est le même groupe d’îles, ils parlent plus ou moins la même langue et pendant les vacances scolaires, on a énormément de trafic résidents. On a beaucoup de groupes familiaux qui retournent voir leur famille sur place.”
Mais au-delà de ces échanges régionaux, la directrice marketing et commerciale d’Air Tahiti précise également que nombreux sont les Européens qui font désormais le transit à Los Angeles puis Tahiti pour se rendre ensuite à Raroto’a. Ces voyageurs font, selon elle, “la route du corail telle qu’elle existait avant, via les autres îles du Pacifique et la Nouvelle Zélande”.
Elle rappelle que Raroto’a “a mis beaucoup de temps à rouvrir puisqu’ils suivaient les règles sanitaires néo-zélandaises et a ré-ouvert en 2022 et nous, à ce moment-là, on a mobilisé l’intégralité de nos moyens – flotte surtout et humains –, sur la Polynésie pour accompagner la reprise de trafic touristique mais aussi la reprise de trafic des résidents. Et du coup, nous n’avions pas assez d’avions pour reprendre cette ligne.”
Ayant reçu, en avril dernier, un avion en location, et l’arrivée ce mercredi d’un tout nouvel appareil, Air Tahiti aura désormais à sa disposition onze avions. “On a maintenant les moyens de reprendre cette ligne”, précise Vairani Tetaria. Selon elle, cette ligne est “prisée des Polynésiens parce qu’il y a beaucoup de liens familiaux entre les îles Cook et en particulier les Australes, car en fait, c’est le même groupe d’îles, ils parlent plus ou moins la même langue et pendant les vacances scolaires, on a énormément de trafic résidents. On a beaucoup de groupes familiaux qui retournent voir leur famille sur place.”
Mais au-delà de ces échanges régionaux, la directrice marketing et commerciale d’Air Tahiti précise également que nombreux sont les Européens qui font désormais le transit à Los Angeles puis Tahiti pour se rendre ensuite à Raroto’a. Ces voyageurs font, selon elle, “la route du corail telle qu’elle existait avant, via les autres îles du Pacifique et la Nouvelle Zélande”.
“Assurer les connexions pour les marchés américain, européen et local”
Le comité du Tourisme de Raroto'a avec au centre en chemise grise le PDG d’Air Rarotonga, Ewan Smith
Pour le PDG d’Air Rarotonga, Ewan Smith, cette reprise est “très importante, c’est un jour significatif pour nous”. Il explique que lors du Covid, “toute l’île a été confinée et les frontières fermées, donc pas de visiteurs ni de touristes. Nous avions qu’un vol par semaine et c’était un vol de fret.” Il précise également qu’après le Covid, la compagnie aérienne avait repris les vols vers la Nouvelle-Zélande et que “nous n’avons plus nos vols directs vers Los Angeles et donc reprendre les vols ici, avec Air Tahiti, est devenu très important pour assurer les connexions pour le marché local mais également pour les marchés américain et européen avec Air Tahiti.” Il affirme d’ailleurs que la meilleure saison se situe en hiver, donc du mois d’octobre au mois de mars. “C’est là où il y a plus de touristes australiens et néo-zélandais, parce qu’il y a les vacances scolaires.” Le PDG d’Air Rarotonga souligne également que des vols directs en provenance de Hawaii ont été mis en place il y a un mois et que cette semaine, d’autres en partance de Sydney vont exister à raison de trois vols par semaine avec “une plus grosse capacité”.
Ewan Smith précise enfin que l’activité principale des îles Cook étant le tourisme, il espère atteindre prochainement 140 000 touristes alors qu’ils étaient 180 000 avant la période du Covid pour les 17 609 habitants, soit une moyenne de dix touristes par habitants et par an. À ce jour, Raroto’a offre 2 500 chambres hôtelières, 250 chambres à Aitutaki et 750 bungalows en Airbnb.
Pour l’instant, Air Tahiti devrait assurer deux vols par semaine, un le samedi et un le dimanche. “Nous sommes en discussion avec Air Rarotonga qui opère un vol le mardi pour justement pouvoir offrir également des courts séjours”, précise la directrice marketing et commerciale d’Air Tahiti. Pour information, à l’heure actuelle, le prix d’un aller-retour pour Rarotonga s’élève à 45 000 Fcfp.
Ewan Smith précise enfin que l’activité principale des îles Cook étant le tourisme, il espère atteindre prochainement 140 000 touristes alors qu’ils étaient 180 000 avant la période du Covid pour les 17 609 habitants, soit une moyenne de dix touristes par habitants et par an. À ce jour, Raroto’a offre 2 500 chambres hôtelières, 250 chambres à Aitutaki et 750 bungalows en Airbnb.
Pour l’instant, Air Tahiti devrait assurer deux vols par semaine, un le samedi et un le dimanche. “Nous sommes en discussion avec Air Rarotonga qui opère un vol le mardi pour justement pouvoir offrir également des courts séjours”, précise la directrice marketing et commerciale d’Air Tahiti. Pour information, à l’heure actuelle, le prix d’un aller-retour pour Rarotonga s’élève à 45 000 Fcfp.
Les rugbymen de Papeete partent rencontrer leur club jumelé
L’équipe du Papeete Rugby Club a profité de la réouverture des vols vers les îles Cook, samedi, pour aller affronter l’équipe de Raroto’a avec qui un jumelage a été mis en place en 2019.
Avec le Covid, ces derniers ne se sont jamais rencontrés. “On a profité de la réouverture de ce vol Tahiti-Raroto’a pour aller sur place”, précise-t-il. Allan Gooding, joueur du Papeete Rugby Club, rappelle que leur premier partenariat a été mis en place avec Rapa Nui et que ces collaborations “permettent de nous rallier avec un nos cousins polynésiens (…). C’est le meilleur moyen de développer le rugby ici en Polynésie, surtout à Tahiti, et de voir quel niveau il y a à l’étranger et de se mesurer un peu à eux.” “On sait que c’est très physique, les meilleurs joueurs vont jouer en Nouvelle-Zélande ou en Australie. Donc ça reste des beaux bébés comme on dit et on s’attend à un rude combat, mais voilà, le rugby c’est ça, c’est du combat, mais après le match, c’est de la fraternité et c’est la troisième mi-temps”.
Un entraînement commun est prévu avec l’équipe de Raroto’a dans la semaine, mais nos rugbymen sont confiants. “On n’a pas trop d’appréhension et on verra sur place”, affirme Allan Gooding. Il assure que cette reprise de ligne par Air Tahiti est “une chose très positive”, notamment pour son sport. “On sait que le niveau là-bas est plus élevé qu’ici. Il faut être honnête, tous les ans, ils organisent un tournoi international à sept. Il y a les clubs néo-zélandais et australiens qui vont et même d’ailleurs. Il y’a même des anciens All Black, cela reste un bon niveau et je pense que pour les générations futures, c’est très bien (…). C’est un des meilleurs moyens de progresser.”
Pour Allan Gooding, la réouverture des vols permettra de meilleurs échanges. “C’est que du positif, le but c’est vraiment de faire des échanges sportifs ou culturels.”
Avec le Covid, ces derniers ne se sont jamais rencontrés. “On a profité de la réouverture de ce vol Tahiti-Raroto’a pour aller sur place”, précise-t-il. Allan Gooding, joueur du Papeete Rugby Club, rappelle que leur premier partenariat a été mis en place avec Rapa Nui et que ces collaborations “permettent de nous rallier avec un nos cousins polynésiens (…). C’est le meilleur moyen de développer le rugby ici en Polynésie, surtout à Tahiti, et de voir quel niveau il y a à l’étranger et de se mesurer un peu à eux.” “On sait que c’est très physique, les meilleurs joueurs vont jouer en Nouvelle-Zélande ou en Australie. Donc ça reste des beaux bébés comme on dit et on s’attend à un rude combat, mais voilà, le rugby c’est ça, c’est du combat, mais après le match, c’est de la fraternité et c’est la troisième mi-temps”.
Un entraînement commun est prévu avec l’équipe de Raroto’a dans la semaine, mais nos rugbymen sont confiants. “On n’a pas trop d’appréhension et on verra sur place”, affirme Allan Gooding. Il assure que cette reprise de ligne par Air Tahiti est “une chose très positive”, notamment pour son sport. “On sait que le niveau là-bas est plus élevé qu’ici. Il faut être honnête, tous les ans, ils organisent un tournoi international à sept. Il y a les clubs néo-zélandais et australiens qui vont et même d’ailleurs. Il y’a même des anciens All Black, cela reste un bon niveau et je pense que pour les générations futures, c’est très bien (…). C’est un des meilleurs moyens de progresser.”
Pour Allan Gooding, la réouverture des vols permettra de meilleurs échanges. “C’est que du positif, le but c’est vraiment de faire des échanges sportifs ou culturels.”