« Avec une vitesse de croisière de 915 kilomètres par heure, les vols seront plus courts avec un gain de près d'une heure pour aller ou venir de Paris avec les 787-9 », assure Michel Monvoisin.
PAPEETE, le 4 mai 2015. Les prochains Boeing d'Air Tahiti Nui pourront assurer une ligne directe vers la Chine si besoin. Mais « il faut que la destination soit prête », souligne le P-dg de la compagnie. En attendant, des négociations sont toujours en cours pour développer des code-share avec American Airlines vers le Brésil et le Canada.
En signant jeudi la commande officielle de deux Boeing 787-900, Air Tahiti Nui se projette déjà dans l'avenir. Les deux premiers avions en location atterriront au fenua en octobre 2018. Les deux appareils achetés à Boeing débarqueront eux en mai et juillet 2019. « Le Dreamliner 787-9 est un appareil parfaitement adapté aux besoins d'Air Tahiti Nui en termes de coûts et de développement de nos marchés pour renforcer, grâce à son long rayon d'action, aussi bien les destinations moyen et long-courrier de notre réseau actuel, que les nouvelles destinations que nous envisagerions d'ouvrir à long-terme », a insisté jeudi Michel Monvoisin, le P-dg d'Air Tahiti Nui, dans son discours avant la signature de la commande. Puis, il a souligné qu'il « peut par exemple effectuer un vol direct à pleine charge jusqu'en Chine ».
Mais pour développer une liaison directe vers la Chine, il faut que « la destination soit prête : nous, le réceptif (opérateur qui se charge d'accueillir une clientèle d’individuels ou de groupes touristiques dans le déroulement de leur séjour sur un territoire), les hôtels... », met en avant Michel Monvoisin. « C'est un message fort qu'on envoie à tous les acteurs du tourisme. Avec ces Boeing, on a la capacité d'ouvrir de nouvelles lignes et d'aller loin ».
Des discussions avec American Airlines
Michel Monvoisin souligne qu'Air Tahiti Nui pourra même adapter sa flotte à de nouvelles lignes si besoin. « On a la capacité par nos contrats, notamment les contrats de leasing, de pouvoir au bout de trois ans prendre le 787-10 , plus gros en terme de capacité », décrit Michel Monvoisin. « Boeing nous a offert aussi dans les mêmes conditions d'acquérir deux appareils de plus dans les mêmes conditions. »
En attendant une éventuelle desserte dans plusieurs années de la Chine, Air Tahiti Nui travaille toujours sur la mise en place d'un code-share avec American Airlines pour pouvoir desservir quotidiennement Sao Paolo, au Brésil, et offrir aussi des liaisons vers le Canada. La compagnie au tiare attend dans les deux cas le feu vert des autorités des deux pays en question.
En signant jeudi la commande officielle de deux Boeing 787-900, Air Tahiti Nui se projette déjà dans l'avenir. Les deux premiers avions en location atterriront au fenua en octobre 2018. Les deux appareils achetés à Boeing débarqueront eux en mai et juillet 2019. « Le Dreamliner 787-9 est un appareil parfaitement adapté aux besoins d'Air Tahiti Nui en termes de coûts et de développement de nos marchés pour renforcer, grâce à son long rayon d'action, aussi bien les destinations moyen et long-courrier de notre réseau actuel, que les nouvelles destinations que nous envisagerions d'ouvrir à long-terme », a insisté jeudi Michel Monvoisin, le P-dg d'Air Tahiti Nui, dans son discours avant la signature de la commande. Puis, il a souligné qu'il « peut par exemple effectuer un vol direct à pleine charge jusqu'en Chine ».
Mais pour développer une liaison directe vers la Chine, il faut que « la destination soit prête : nous, le réceptif (opérateur qui se charge d'accueillir une clientèle d’individuels ou de groupes touristiques dans le déroulement de leur séjour sur un territoire), les hôtels... », met en avant Michel Monvoisin. « C'est un message fort qu'on envoie à tous les acteurs du tourisme. Avec ces Boeing, on a la capacité d'ouvrir de nouvelles lignes et d'aller loin ».
Des discussions avec American Airlines
Michel Monvoisin souligne qu'Air Tahiti Nui pourra même adapter sa flotte à de nouvelles lignes si besoin. « On a la capacité par nos contrats, notamment les contrats de leasing, de pouvoir au bout de trois ans prendre le 787-10 , plus gros en terme de capacité », décrit Michel Monvoisin. « Boeing nous a offert aussi dans les mêmes conditions d'acquérir deux appareils de plus dans les mêmes conditions. »
En attendant une éventuelle desserte dans plusieurs années de la Chine, Air Tahiti Nui travaille toujours sur la mise en place d'un code-share avec American Airlines pour pouvoir desservir quotidiennement Sao Paolo, au Brésil, et offrir aussi des liaisons vers le Canada. La compagnie au tiare attend dans les deux cas le feu vert des autorités des deux pays en question.
Que deviendront les Airbus d'Air Tahiti Nui ?
La flotte d’Air Tahiti Nui est actuellement composée de cinq Airbus A340-300 dont quatre exemplaires ont été livrés entre décembre 2001 et décembre 2002, et le cinquième en juin 2005. Quatre de ses avions appartiennent à la compagnie au tiare. Que vont-ils devenir ? « On est déjà en discussion à ce sujet », explique Michel Monvoisin. « Dans le monde, il y a des brokers, des personnes spécialisées pour acheter et revendre des appareils. Ils deviendront probablement comme les autres Airbus A 340. Ils seront sûrement démontés pour les pièces détachées par ceux qui nous les rachèteront. »
Air Tahiti Nui ne compte pas constituer un trésor de guerre grâce à leurs ventes. « On les estime à 5 % de leur valeur neuve, ce sera entre 5 et 9 millions de dollars à ce moment-là. Ce n'est vraiment pas cher pour un avion de cette qualité. Mais aujourd'hui quatre moteurs dans le monde de l'industrie aéronautique c'est trop gourmand en consommation ».
Air Tahiti Nui ne compte pas constituer un trésor de guerre grâce à leurs ventes. « On les estime à 5 % de leur valeur neuve, ce sera entre 5 et 9 millions de dollars à ce moment-là. Ce n'est vraiment pas cher pour un avion de cette qualité. Mais aujourd'hui quatre moteurs dans le monde de l'industrie aéronautique c'est trop gourmand en consommation ».