Paris, France | AFP | jeudi 15/12/2016 - Entre 300 et 400 employés de la maintenance d'Air France se sont rassemblés à Roissy, selon des sources concordantes, pour s'opposer à un projet de filialisation que la direction a pourtant une nouvelle fois écarté jeudi en comité central d'entreprise (CCE).
La compagnie a officialisé lundi le retrait d'une étude sur une éventuelle filialisation de son activité maintenance (entretien et réparation des avions), prenant acte de la "forte émotion" du personnel. Les syndicats redoutaient une vente à terme et la perte du statut Air France.
Environ 400 personnes se sont réunies en assemblée générale (AG) jeudi matin à Roissy, avant de défiler en direction des aérogares, selon SUD-aérien, premier syndicat à la maintenance.
Une source aéroportuaire, interrogée par l'AFP, a fait état d'environ 300 personnes qui ont manifesté "au niveau de la zone cargo", sur la voie publique. Une AG a également réuni 60 à 70 personnes devant le bâtiment d'Air France Industries à Orly, a-t-elle ajouté.
L'étude devait servir à cerner les opportunités de développement et de valorisation d'une maintenance filialisée.
"La maintenance ne sera pas filialisée sans étude préalable et nous ne ferons pas d'étude", a assuré jeudi en CCE la direction, d'après des propos rapportés par la CGT et confirmés par SUD.
Sollicitée, la direction d'Air France n'a pas fait de commentaire.
Le CCE prévu initialement au siège à Roissy avait été déplacé à Paris, près de la gare de Lyon, pour éviter tout débordement. Seule une vingtaine de salariés avait fait le déplacement, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le personnel doit rester mobilisé car "on ne peut pas faire confiance" à la direction, a déclaré sur place Philippe Côte de SUD-Aérien. "Il est évident qu'aujourd'hui on nous retire un plan, mais ils peuvent nous le présenter sous une autre forme" dans quelques semaines, a-t-il conclu.
La compagnie a officialisé lundi le retrait d'une étude sur une éventuelle filialisation de son activité maintenance (entretien et réparation des avions), prenant acte de la "forte émotion" du personnel. Les syndicats redoutaient une vente à terme et la perte du statut Air France.
Environ 400 personnes se sont réunies en assemblée générale (AG) jeudi matin à Roissy, avant de défiler en direction des aérogares, selon SUD-aérien, premier syndicat à la maintenance.
Une source aéroportuaire, interrogée par l'AFP, a fait état d'environ 300 personnes qui ont manifesté "au niveau de la zone cargo", sur la voie publique. Une AG a également réuni 60 à 70 personnes devant le bâtiment d'Air France Industries à Orly, a-t-elle ajouté.
L'étude devait servir à cerner les opportunités de développement et de valorisation d'une maintenance filialisée.
"La maintenance ne sera pas filialisée sans étude préalable et nous ne ferons pas d'étude", a assuré jeudi en CCE la direction, d'après des propos rapportés par la CGT et confirmés par SUD.
Sollicitée, la direction d'Air France n'a pas fait de commentaire.
Le CCE prévu initialement au siège à Roissy avait été déplacé à Paris, près de la gare de Lyon, pour éviter tout débordement. Seule une vingtaine de salariés avait fait le déplacement, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le personnel doit rester mobilisé car "on ne peut pas faire confiance" à la direction, a déclaré sur place Philippe Côte de SUD-Aérien. "Il est évident qu'aujourd'hui on nous retire un plan, mais ils peuvent nous le présenter sous une autre forme" dans quelques semaines, a-t-il conclu.