PAPEETE, le 24 mars 2016. Si aucun accord n'est trouvé d'ici ce jeudi soir, une nouvelle grève pourrait être effective demain à Air France. Le vol de vendredi matin risque d'être perturbé.
Depuis deux semaines, Air France fait face à des perturbations sociales. Du 14 au 17 mars, une grève, qui concernait le personnel au sol et les PNC, a eu pour conséquence d'annuler le vol du 16 mars. La grève a finalement été "arrêtée" mais le syndicat Usaf/Unsa a dans la foulée déposé un nouveau préavis de grève qui concerne cette fois uniquement les PNC. Si aucun accord n'est trouvé, la grève sera effective ce vendredi matin et ce jusqu'à dimanche soir. Le premier vol impacté risque donc d'être celui de vendredi matin.
Les signataires du préavis dénoncent notamment les "inégalités de traitements entre les agents polynésiens et métropolitains". Le plan Transform Papeete cristallise une partie du mécontentement du personnel. Cet accord, signé fin 2012, avait pour but d'améliorer la productivité des personnels en modifiant les règles de travail, en réduisant certaines primes et en gelant les salaires et les avancements sur trois ans (2013-2015). "Aujourd'hui encore, ces accords ont un effet transversal sur certains budgets de la délégation et sur les effectifs du personnel local", notait lundi le syndicat Usaf/Unsa dans un communiqué. "Dans ses rapports annuels, Air France/KLM annonce que la ligne CDG-PPT-CDG se porte très bien grâce aux ventes de billets d'avion effectués à travers le monde entier et que le taux de remplissage de nos avions desservant la Polynésie est proche de 90%."
La grève entre le 14 et le 17 mars "aura permis subitement le versement d'une prime exceptionnelle en Polynésie liés aux efforts consentis durant 2013/2015, alors qu'aucun accord de fin de conflit n'a été signé", note le syndicat. "Sur les 18 autres points importants de ce préavis, une moitié a été purement et simplement écartée. Le traitement de l'autre moitié, mise à la ''signature'' en milieu de semaine, n'a malheureusement pas donné satisfaction aux personnels Air France/ Papeete. Le nouveau préavis de grève de jeudi dernier a repris une majorité de ces points et réclame aussi l'écriture ''d'usages'' dans notre entreprise."
Le syndicat assure ne pas faire "l'aumône en cette période qui va au-delà de l'équilibre et ne demande pas non plus le remboursement du plan Transform Papeete dans son entier". Il ajoute que "Les sommes déboursées pour convoyer nos passagers sur une autre compagnie locale (les passagers qui devaient prendre l'avion le 16 mars sur Air France ont été redirigés vers Air Tahiti, ndlr) ont déjà largement dépassé le montant total des primes réclamées".
Contactée ce mercredi matin, la direction d'Air France n'a pas donné suite à notre appel.
Si vous devez prendre l'avion d'Air France ce vendredi surveillez bien vos mails et votre téléphone, la compagnie informe les passagers par ces moyens de communication.
Pour plus d'informations, les passagers peuvent contacter Air France au 40.47.47.47. Le service téléphonique est ouvert en journée continue jusqu’à 16h30.
Depuis deux semaines, Air France fait face à des perturbations sociales. Du 14 au 17 mars, une grève, qui concernait le personnel au sol et les PNC, a eu pour conséquence d'annuler le vol du 16 mars. La grève a finalement été "arrêtée" mais le syndicat Usaf/Unsa a dans la foulée déposé un nouveau préavis de grève qui concerne cette fois uniquement les PNC. Si aucun accord n'est trouvé, la grève sera effective ce vendredi matin et ce jusqu'à dimanche soir. Le premier vol impacté risque donc d'être celui de vendredi matin.
Les signataires du préavis dénoncent notamment les "inégalités de traitements entre les agents polynésiens et métropolitains". Le plan Transform Papeete cristallise une partie du mécontentement du personnel. Cet accord, signé fin 2012, avait pour but d'améliorer la productivité des personnels en modifiant les règles de travail, en réduisant certaines primes et en gelant les salaires et les avancements sur trois ans (2013-2015). "Aujourd'hui encore, ces accords ont un effet transversal sur certains budgets de la délégation et sur les effectifs du personnel local", notait lundi le syndicat Usaf/Unsa dans un communiqué. "Dans ses rapports annuels, Air France/KLM annonce que la ligne CDG-PPT-CDG se porte très bien grâce aux ventes de billets d'avion effectués à travers le monde entier et que le taux de remplissage de nos avions desservant la Polynésie est proche de 90%."
La grève entre le 14 et le 17 mars "aura permis subitement le versement d'une prime exceptionnelle en Polynésie liés aux efforts consentis durant 2013/2015, alors qu'aucun accord de fin de conflit n'a été signé", note le syndicat. "Sur les 18 autres points importants de ce préavis, une moitié a été purement et simplement écartée. Le traitement de l'autre moitié, mise à la ''signature'' en milieu de semaine, n'a malheureusement pas donné satisfaction aux personnels Air France/ Papeete. Le nouveau préavis de grève de jeudi dernier a repris une majorité de ces points et réclame aussi l'écriture ''d'usages'' dans notre entreprise."
Le syndicat assure ne pas faire "l'aumône en cette période qui va au-delà de l'équilibre et ne demande pas non plus le remboursement du plan Transform Papeete dans son entier". Il ajoute que "Les sommes déboursées pour convoyer nos passagers sur une autre compagnie locale (les passagers qui devaient prendre l'avion le 16 mars sur Air France ont été redirigés vers Air Tahiti, ndlr) ont déjà largement dépassé le montant total des primes réclamées".
Contactée ce mercredi matin, la direction d'Air France n'a pas donné suite à notre appel.
Si vous devez prendre l'avion d'Air France ce vendredi surveillez bien vos mails et votre téléphone, la compagnie informe les passagers par ces moyens de communication.
Pour plus d'informations, les passagers peuvent contacter Air France au 40.47.47.47. Le service téléphonique est ouvert en journée continue jusqu’à 16h30.
