Paris, France | AFP | mardi 30/05/2017 - La direction d'Air France a exclu mardi toute "nouvelle étape de négociation" avec les syndicats de pilotes sur le projet stratégique de la compagnie, après les critiques exprimées par l'organisation majoritaire SNPL, expliquant que le dernier texte "ne bougera plus".
Le projet d'accord "Trust Together" (la confiance ensemble), qui vise à améliorer la compétitivité d'Air France et à créer une filiale à coûts réduits, a fait l'obet dimanche "d'une ultime révision" et "ne bougera plus", indique la direction dans une déclaration transmise à l'AFP.
Dans cette nouvelle version, le groupe aérien "a apporté de nouvelles améliorations pour répondre aux demandes formulées par le Conseil du SNPL", syndicat majoritaire (65%) dans les cockpits d'Air France, poursuit la direction en affirmant être "allée au bout des avancées qu'elle pouvait faire".
"Il n'y aura pas de nouvelle étape de négociation", assure-t-elle en rappelant que le texte est ouvert à la signature des syndicats SNPL et Spaf jusqu'à vendredi.
Plus tôt dans la journée, le SNPL s'était montré critique vis-à-vis du projet d'accord, en évoquant des modifications insuffisantes par rapport au précédent texte dévoilé début mai.
Le nouveau document comporte "des petites différences d'écriture qui au final ne corrigent pas les principaux problèmes posés par ce texte", a expliqué Philippe Evain, président du SNPL Air France, interrogé par l'AFP.
Au cœur du différend: le rééquilibrage d'activité entre Air France et KLM, promis dans le projet d'accord mais avec des garanties jugées insuffisantes par le SNPL.
Sur ce sujet, "la direction du groupe Air France-KLM est extrêmement timide pour s'engager", a déploré M. Evain.
L'entreprise mise sur le lancement d'une filiale d'Air France (projet "Boost") à coûts réduits pour atteindre les objectifs chiffrés de rattrapage d'activité contenus dans le projet d'accord.
Début mai, la direction s'était engagée à augmenter la part d'Air France jusqu'en 2026, en passant de 58,6 à 61% des heures de vol sur long-courrier. Mais les pénalités versées par le groupe aux pilotes, en cas de non-respect, ne sont prévues que jusqu'en 2022 et avec un seuil de déclenchement refusé par le syndicat.
"Le SNPL de son côté a très envie de parvenir à un accord mais n'oublie pas quel est son objectif: c'est bien de mettre un coup d'arrêt au départ de l'activité hors de France", a résumé M. Evain.
Selon lui, "ce n'est qu'une question de volonté, ça peut aller très vite" pour parvenir à un consensus. En revanche, il lui semble "compliqué techniquement" de parvenir à une signature d'ici à vendredi.
"Au-delà de cette date, et à défaut du lancement d'une consultation de ses adhérents par le SNPL, ce projet d'accord sera caduque", a répliqué la direction d'Air France.
Le projet d'accord "Trust Together" (la confiance ensemble), qui vise à améliorer la compétitivité d'Air France et à créer une filiale à coûts réduits, a fait l'obet dimanche "d'une ultime révision" et "ne bougera plus", indique la direction dans une déclaration transmise à l'AFP.
Dans cette nouvelle version, le groupe aérien "a apporté de nouvelles améliorations pour répondre aux demandes formulées par le Conseil du SNPL", syndicat majoritaire (65%) dans les cockpits d'Air France, poursuit la direction en affirmant être "allée au bout des avancées qu'elle pouvait faire".
"Il n'y aura pas de nouvelle étape de négociation", assure-t-elle en rappelant que le texte est ouvert à la signature des syndicats SNPL et Spaf jusqu'à vendredi.
Plus tôt dans la journée, le SNPL s'était montré critique vis-à-vis du projet d'accord, en évoquant des modifications insuffisantes par rapport au précédent texte dévoilé début mai.
Le nouveau document comporte "des petites différences d'écriture qui au final ne corrigent pas les principaux problèmes posés par ce texte", a expliqué Philippe Evain, président du SNPL Air France, interrogé par l'AFP.
Au cœur du différend: le rééquilibrage d'activité entre Air France et KLM, promis dans le projet d'accord mais avec des garanties jugées insuffisantes par le SNPL.
Sur ce sujet, "la direction du groupe Air France-KLM est extrêmement timide pour s'engager", a déploré M. Evain.
L'entreprise mise sur le lancement d'une filiale d'Air France (projet "Boost") à coûts réduits pour atteindre les objectifs chiffrés de rattrapage d'activité contenus dans le projet d'accord.
Début mai, la direction s'était engagée à augmenter la part d'Air France jusqu'en 2026, en passant de 58,6 à 61% des heures de vol sur long-courrier. Mais les pénalités versées par le groupe aux pilotes, en cas de non-respect, ne sont prévues que jusqu'en 2022 et avec un seuil de déclenchement refusé par le syndicat.
"Le SNPL de son côté a très envie de parvenir à un accord mais n'oublie pas quel est son objectif: c'est bien de mettre un coup d'arrêt au départ de l'activité hors de France", a résumé M. Evain.
Selon lui, "ce n'est qu'une question de volonté, ça peut aller très vite" pour parvenir à un consensus. En revanche, il lui semble "compliqué techniquement" de parvenir à une signature d'ici à vendredi.
"Au-delà de cette date, et à défaut du lancement d'une consultation de ses adhérents par le SNPL, ce projet d'accord sera caduque", a répliqué la direction d'Air France.