Paris, France | AFP | samedi 02/11/2024 - Air France-KLM a décidé de répercuter dès à présent la hausse de la taxe sur les billets d'avion prévue dans le projet de loi de finance 2025 pour les ventes de billets à partir du 1er janvier prochain.
"Cette augmentation massive et inédite s’appliquerait pour tout voyage effectué à compter du 1er janvier 2025, y compris pour les billets émis avant le vote de la loi de finances 2025", a expliqué le groupe dans un communiqué.
Depuis le 24 octobre, la surtaxe est donc répercutée sur les billets d'avion en vente pour l'année prochaine, comme l'ont révélé Le Parisien et Le Figaro.
Cela se traduit par une hausse de la taxe à 9,50 euros (au lieu de 2,63 euros) pour tous les vols Air France, KLM et Transavia à destination d'un pays de l'Union européenne ou des départements d'outre-mer en classe économie et premium.
En classe affaire, la taxe passe de 20,27 à 30 euros. Pour les autres vols de moins de 5.500 km, la taxe passe de 7,51 à 15 euros en économie et premium et de 63,07 à 80 euros en classe affaire.
Enfin, pour les vols au-delà de 5.500 km, cette taxe passe à 40 euros (au lieu de 7,51 euros) pour les catégories les moins chers et à 120 euros (au lieu de 63,07 euros) en classe affaire.
Air France-KLM justifie cette anticipation alors que la loi n'est pas encore votée par un potentiel manque à gagner conséquent pour les compagnies.
"Devoir verser à l’Etat Français une taxe non collectée représenterait une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros", avance le groupe aérien.
Il s'engage en outre à rembourser les clients du surplus collecté "en cas de modification du barème, d’abandon ou de rejet de l’amendement".
La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), également appelée "taxe Chirac" et créée pour aider les pays en développement en 2006, porte uniquement sur les passagers. Les compagnies sont chargées de la collecter pour le compte de l'Etat français, toujours selon les explications d'Air France-KLM.
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, le gouvernement a prévu d'alourdir d'un milliard d'euros la fiscalité du secteur aérien en France. Le produit de la TSBA, qui contribue désormais aussi au financement des infrastructures de transport comme le ferroviaire, représente actuellement 462 millions d'euros.
"Cette augmentation massive et inédite s’appliquerait pour tout voyage effectué à compter du 1er janvier 2025, y compris pour les billets émis avant le vote de la loi de finances 2025", a expliqué le groupe dans un communiqué.
Depuis le 24 octobre, la surtaxe est donc répercutée sur les billets d'avion en vente pour l'année prochaine, comme l'ont révélé Le Parisien et Le Figaro.
Cela se traduit par une hausse de la taxe à 9,50 euros (au lieu de 2,63 euros) pour tous les vols Air France, KLM et Transavia à destination d'un pays de l'Union européenne ou des départements d'outre-mer en classe économie et premium.
En classe affaire, la taxe passe de 20,27 à 30 euros. Pour les autres vols de moins de 5.500 km, la taxe passe de 7,51 à 15 euros en économie et premium et de 63,07 à 80 euros en classe affaire.
Enfin, pour les vols au-delà de 5.500 km, cette taxe passe à 40 euros (au lieu de 7,51 euros) pour les catégories les moins chers et à 120 euros (au lieu de 63,07 euros) en classe affaire.
Air France-KLM justifie cette anticipation alors que la loi n'est pas encore votée par un potentiel manque à gagner conséquent pour les compagnies.
"Devoir verser à l’Etat Français une taxe non collectée représenterait une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros", avance le groupe aérien.
Il s'engage en outre à rembourser les clients du surplus collecté "en cas de modification du barème, d’abandon ou de rejet de l’amendement".
La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), également appelée "taxe Chirac" et créée pour aider les pays en développement en 2006, porte uniquement sur les passagers. Les compagnies sont chargées de la collecter pour le compte de l'Etat français, toujours selon les explications d'Air France-KLM.
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, le gouvernement a prévu d'alourdir d'un milliard d'euros la fiscalité du secteur aérien en France. Le produit de la TSBA, qui contribue désormais aussi au financement des infrastructures de transport comme le ferroviaire, représente actuellement 462 millions d'euros.