PARIS, le 5 novembre 2018. La députée Nicole Sanquer demande à la ministre des Outre-mer une participation de l'Etat pour financer l'agrandissement du foyer d’accueil pour femmes « Pu O Te Hau », situé à Pirae.
Lors de l'examen du Budget outre-mer à l'Assemblée nationale, Nicole Sanquer a pris la parole sur "quatre sujets d’importance" : "la violence dans nos territoire, le développement du marché de la croisière, le logement social et la protection des récifs coralliens".
La députée polynésienne est notamment revenue sur les violences faites aux femmes. A Pirae, le foyer d’accueil « Pu O Te Hau » accueille les femmes et leurs enfants qui cherchent un "havre de paix" après avoir été victimes de violences conjugales ou de violences intrafamiliales parfois pendant de longs mois ou longues années.
La ministre des Outre-mer avait visité ce foyer lors de sa venue en janvier dernier. "Nous insistons aujourd’hui sur la nécessité que l’État apporte son soutien au projet d’extension du foyer d’accueil", a souligné Nicole Sanquer dans l’hémicycle du Palais Bourbon. "Il est indispensable, en effet, de poursuivre l’action dans la continuité de celles déjà menées, en mettant l’accent sur la prévention."
Aujourd'hui, le centre est devenu "exigu", avait souligné, devant la ministre des outre-mer, Chantal Galenon, la présidente du Conseil des femmes, qui gère le foyer. Le conseil des femmes souhaite agrandir le lieu d'accueil. Il a déjà vendu un terrain à 46 millions de Fcfp pour débuter le financement du projet, qui sera composé à terme d'un nouveau bâtiment d'accueil mais aussi d'un fare pour la formation et d'un lieu pour accueillir les femmes retraitées autonomes. Ce projet pourra être édifié sur un terrain de 1 800 m2 jouxtant l'actuel foyer.
Lors de l'examen du Budget outre-mer à l'Assemblée nationale, Nicole Sanquer a pris la parole sur "quatre sujets d’importance" : "la violence dans nos territoire, le développement du marché de la croisière, le logement social et la protection des récifs coralliens".
La députée polynésienne est notamment revenue sur les violences faites aux femmes. A Pirae, le foyer d’accueil « Pu O Te Hau » accueille les femmes et leurs enfants qui cherchent un "havre de paix" après avoir été victimes de violences conjugales ou de violences intrafamiliales parfois pendant de longs mois ou longues années.
La ministre des Outre-mer avait visité ce foyer lors de sa venue en janvier dernier. "Nous insistons aujourd’hui sur la nécessité que l’État apporte son soutien au projet d’extension du foyer d’accueil", a souligné Nicole Sanquer dans l’hémicycle du Palais Bourbon. "Il est indispensable, en effet, de poursuivre l’action dans la continuité de celles déjà menées, en mettant l’accent sur la prévention."
Aujourd'hui, le centre est devenu "exigu", avait souligné, devant la ministre des outre-mer, Chantal Galenon, la présidente du Conseil des femmes, qui gère le foyer. Le conseil des femmes souhaite agrandir le lieu d'accueil. Il a déjà vendu un terrain à 46 millions de Fcfp pour débuter le financement du projet, qui sera composé à terme d'un nouveau bâtiment d'accueil mais aussi d'un fare pour la formation et d'un lieu pour accueillir les femmes retraitées autonomes. Ce projet pourra être édifié sur un terrain de 1 800 m2 jouxtant l'actuel foyer.
Devant les femmes hébergées dans ce centre, la ministre des Outre-mer avait rappelé que la lutte contre les violences faites aux femmes était "un engagement fort du président de la République". Elle a indiqué qu'il fallait encore "faire davantage de prévention et d'éducation" pour lutter contre les violences avant de préciser : "Je serai à vos côtés pour aller plus loin". Néanmoins, la ministre n'a pas répondu dans l'hémicycle à la demande de la députée.
Pendant leur séjour au foyer, le personnel de l'établissement aide les femmes à préparer leur réinsertion. En effet, elles ne peuvent rester plus de six mois. L'objectif est qu'elles puissent trouver du travail mais aussi renouer pour certaines des liens familiaux et amicaux, qui ont pu être rompus par leur conjoint.
Lire aussi Le combat des femmes du foyer Pu O Te Hau contre les violences
Pendant leur séjour au foyer, le personnel de l'établissement aide les femmes à préparer leur réinsertion. En effet, elles ne peuvent rester plus de six mois. L'objectif est qu'elles puissent trouver du travail mais aussi renouer pour certaines des liens familiaux et amicaux, qui ont pu être rompus par leur conjoint.
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