Kandahar, Afghanistan | AFP | vendredi 14/05/2021 - 01:55 UTC-9 | 512 mots
Une explosion a fait au moins 12 morts dans une mosquée en banlieue de Kaboul, faisant voler en éclats le cessez-le-feu provisoire de l'Aïd el-Fitr, peu après le retrait américain de la base aérienne de Kandahar, l'une des plus importantes d'Afghanistan.
L'attentat s'est produit lors des prières du vendredi, faisant outre les victimes une quinzaine de blessés parmi les fidèles, selon la police.
Il est intervenu au deuxième jour d'un cessez-le feu de trois jours conclu entre les talibans et les forces afghanes à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du jeûne du ramadan.
Depuis le 1er mai, date à laquelle les Etats-Unis étaient supposés avoir retiré leurs 2.500 soldats encore présents sur place, le pays est en proie à une recrudescence des violences alors que les forces américaines continuent de quitter le pays.
Le semaine dernière encore, des avions américains partaient frapper depuis la base aérienne de Kandahar afin de prêter main forte aux forces afghanes qui tentaient de repousser une vast offensive des talibans.
"Cette base ne nous a pas été officiellement rendue mais je peux confirmer qu'ils l'ont quittée mercredi", a indiqué Khoja Yaya Alawi, un porte-parole de l'armée afghane à Kandahar.
"Ils ont remis toutes les installations aux forces afghanes", a précisé le directeur de l'aéroport de Kandahar.
Une passation de pouvoir officielle doit avoir lieu après l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui, jusqu'à samedi, marque la fin du jeûne du ramadan, ont indiqué ces deux responsables.
- Deuxième base américaine du pays-
A un moment, cette base a été la deuxième plus importante pour les troupes américaines et internationales présentes dans le pays.
La province de Kandahar est un ancien bastion des talibans situé dans le sud de l'Afghanistan et ces derniers mois, elle a été le théâtre d'affrontements entre les insurgés et les forces afghanes.
L'armée américaine n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat.
Washington et l'Otan se sont engagés à retirer l'ensemble de leurs troupes encore sur place d'ici le 11 septembre, date du 20e anniversaire des attentats de 2001.
L'armée américaine a annoncé mardi avoir avancé à hauteur de 6 à 12% dans son retrait d'Afghanistan.
Rares sont ceux qui pensent que les forces afghanes pourront faire face aux talibans sans la protection des forces aériennes et forces spéciales américaines.
Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés dans certaines provinces et mardi les talibans se sont emparés d'un district contrôlé par le gouvernement afghan à la périphérie de Kaboul.
Les combattants talibans encerclent de plus en plus les grands centres urbains, suggérant qu'ils attendent le retrait des Américains avant de lancer de vastes offensives contre les villes du pays.
Le 8 mai, plus de 50 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées dans un quartier hazara chiite de l'ouest de la capitale lors d'une série d'explosions de bombes placées devant une école de filles. Il s'agissait de l'attentat le plus meurtrier depuis un an.
Les autorités ont accusé les talibans d'être responsables de cet attentat mais les talibans ont démenti en être les auteurs.
Une explosion a fait au moins 12 morts dans une mosquée en banlieue de Kaboul, faisant voler en éclats le cessez-le-feu provisoire de l'Aïd el-Fitr, peu après le retrait américain de la base aérienne de Kandahar, l'une des plus importantes d'Afghanistan.
L'attentat s'est produit lors des prières du vendredi, faisant outre les victimes une quinzaine de blessés parmi les fidèles, selon la police.
Il est intervenu au deuxième jour d'un cessez-le feu de trois jours conclu entre les talibans et les forces afghanes à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du jeûne du ramadan.
Depuis le 1er mai, date à laquelle les Etats-Unis étaient supposés avoir retiré leurs 2.500 soldats encore présents sur place, le pays est en proie à une recrudescence des violences alors que les forces américaines continuent de quitter le pays.
Le semaine dernière encore, des avions américains partaient frapper depuis la base aérienne de Kandahar afin de prêter main forte aux forces afghanes qui tentaient de repousser une vast offensive des talibans.
"Cette base ne nous a pas été officiellement rendue mais je peux confirmer qu'ils l'ont quittée mercredi", a indiqué Khoja Yaya Alawi, un porte-parole de l'armée afghane à Kandahar.
"Ils ont remis toutes les installations aux forces afghanes", a précisé le directeur de l'aéroport de Kandahar.
Une passation de pouvoir officielle doit avoir lieu après l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui, jusqu'à samedi, marque la fin du jeûne du ramadan, ont indiqué ces deux responsables.
- Deuxième base américaine du pays-
A un moment, cette base a été la deuxième plus importante pour les troupes américaines et internationales présentes dans le pays.
La province de Kandahar est un ancien bastion des talibans situé dans le sud de l'Afghanistan et ces derniers mois, elle a été le théâtre d'affrontements entre les insurgés et les forces afghanes.
L'armée américaine n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat.
Washington et l'Otan se sont engagés à retirer l'ensemble de leurs troupes encore sur place d'ici le 11 septembre, date du 20e anniversaire des attentats de 2001.
L'armée américaine a annoncé mardi avoir avancé à hauteur de 6 à 12% dans son retrait d'Afghanistan.
Rares sont ceux qui pensent que les forces afghanes pourront faire face aux talibans sans la protection des forces aériennes et forces spéciales américaines.
Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés dans certaines provinces et mardi les talibans se sont emparés d'un district contrôlé par le gouvernement afghan à la périphérie de Kaboul.
Les combattants talibans encerclent de plus en plus les grands centres urbains, suggérant qu'ils attendent le retrait des Américains avant de lancer de vastes offensives contre les villes du pays.
Le 8 mai, plus de 50 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées dans un quartier hazara chiite de l'ouest de la capitale lors d'une série d'explosions de bombes placées devant une école de filles. Il s'agissait de l'attentat le plus meurtrier depuis un an.
Les autorités ont accusé les talibans d'être responsables de cet attentat mais les talibans ont démenti en être les auteurs.