Bobigny, France | AFP | lundi 01/03/2021 - Deux frères de 17 et 27 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire lundi pour l'assassinat d'un adolescent de 15 ans à Bondy (Seine-Saint-Denis), tué par balle vendredi dernier dans une maison de quartier après un "différend" aux contours encore flous.
Les deux frères, identifiés par des témoins, s'étaient présentés aux services de police samedi et avaient été placés en garde à vue.
"Un différend opposait la victime et ses agresseurs depuis près d'un an sans que l'origine ne soit, pour l'heure, connue", avait indiqué le parquet samedi dans un communiqué, se refusant lundi à tout autre commentaire.
Aymane, jeune boxeur à l'avenir prometteur, a été tué vendredi après-midi alors qu'il se trouvait à l'intérieur de la maison de quartier Nelson Mandela.
Après une première altercation plus tôt dans la journée, les deux agresseurs présumés étaient revenus sur place en scooter. Le passager arrière, porteur d'une arme, avait tiré dans l'entrebâillement de la boîte aux lettres, blessant mortellement le mineur à la poitrine.
Ce meurtre est intervenu après la mort, les 22 et 23 février, de deux adolescents de 14 ans dans un autre département francilien, l'Essonne, où une fille et un garçon ont été poignardés lors de rixes entre jeunes de bandes rivales.
Lundi, le maire LR de Bondy Stephen Hervé a lancé lors d'une conférence de presse un "message d'apaisement et de fraternité" et annoncé que la ville allait se constituer partie civile.
Une marche blanche a été annoncée mercredi après-midi à l'appel de la mairie et du club de boxe de la ville.
Vendredi, les animateurs de la maison de quartier étaient intervenus une première fois pour séparer Aymane et ses agresseurs, selon le parquet. A leur demande, le père du garçon était venu chercher son fils mais une seconde altercation avait alors eu lieu, avant que les deux agresseurs ne reviennent à scooter.
Rivalité sportive ?
"Je ne peux pas imaginer qu'un jour je vais oublier le drame, que je vais oublier l'image de mon fils. Le dernier mot qu'il m'a dit c'est +papa j'ai mal+", a confié à France 3 le père, Ahmed Kaïd, qui a vu son fils mourir dans ses bras.
M. Kaïd est parti dimanche en Algérie pour enterrer son fils, ont précisé ses proches.
Le jeune garçon était "une graine de champion", a confié à l'AFP son entraîneur au club de Bondy, Christophe Hamza, "il a remporté le championnat d'Ile-de-France de kickboxing et était qualifié pour les championnats de France".
C'était "un enfant exemplaire, il avait de la rigueur aux entraînements, toujours souriant et il aidait beaucoup dans le club, il adorait entraîner les petits", a encore décrit le coach.
"Le jour de la tragédie, il aurait dû être au club en train de s'entraîner mais avec le Covid c'est fermé", regrette l'entraîneur. "Les petits tournent en rond et font des conneries", dénonce M. Hamza, dont le club accueille "plus de 300 enfants".
Le mobile de l'assassinat reste "indéterminé", selon le parquet, qui a confié l'enquête à la police judiciaire du département.
D'après des témoignages recueillis par l'AFP dans le quartier de l'adolescent, il s'agirait d'"une brouille" liée à une rivalité à la boxe
"En boxe, il gagnait tous ses combats. Il s'est embrouillé avec un garçon qui faisait partie du club. Ils se sont déjà battus et il a gagné", a raconté un de ses copains d'enfance, décrivant un adolescent qui "souriait tout le temps et aimait faire rire les autres".
L'enfant de Bondy et star du PSG Kylian Mbappé, a rendu lui aussi rendu hommage au jeune homme: "Il n'y a pas d'au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans le coeur des Bondynois. Repose en paix", a posté le footballeur français sur Twitter.
Les deux frères, identifiés par des témoins, s'étaient présentés aux services de police samedi et avaient été placés en garde à vue.
"Un différend opposait la victime et ses agresseurs depuis près d'un an sans que l'origine ne soit, pour l'heure, connue", avait indiqué le parquet samedi dans un communiqué, se refusant lundi à tout autre commentaire.
Aymane, jeune boxeur à l'avenir prometteur, a été tué vendredi après-midi alors qu'il se trouvait à l'intérieur de la maison de quartier Nelson Mandela.
Après une première altercation plus tôt dans la journée, les deux agresseurs présumés étaient revenus sur place en scooter. Le passager arrière, porteur d'une arme, avait tiré dans l'entrebâillement de la boîte aux lettres, blessant mortellement le mineur à la poitrine.
Ce meurtre est intervenu après la mort, les 22 et 23 février, de deux adolescents de 14 ans dans un autre département francilien, l'Essonne, où une fille et un garçon ont été poignardés lors de rixes entre jeunes de bandes rivales.
Lundi, le maire LR de Bondy Stephen Hervé a lancé lors d'une conférence de presse un "message d'apaisement et de fraternité" et annoncé que la ville allait se constituer partie civile.
Une marche blanche a été annoncée mercredi après-midi à l'appel de la mairie et du club de boxe de la ville.
Vendredi, les animateurs de la maison de quartier étaient intervenus une première fois pour séparer Aymane et ses agresseurs, selon le parquet. A leur demande, le père du garçon était venu chercher son fils mais une seconde altercation avait alors eu lieu, avant que les deux agresseurs ne reviennent à scooter.
Rivalité sportive ?
"Je ne peux pas imaginer qu'un jour je vais oublier le drame, que je vais oublier l'image de mon fils. Le dernier mot qu'il m'a dit c'est +papa j'ai mal+", a confié à France 3 le père, Ahmed Kaïd, qui a vu son fils mourir dans ses bras.
M. Kaïd est parti dimanche en Algérie pour enterrer son fils, ont précisé ses proches.
Le jeune garçon était "une graine de champion", a confié à l'AFP son entraîneur au club de Bondy, Christophe Hamza, "il a remporté le championnat d'Ile-de-France de kickboxing et était qualifié pour les championnats de France".
C'était "un enfant exemplaire, il avait de la rigueur aux entraînements, toujours souriant et il aidait beaucoup dans le club, il adorait entraîner les petits", a encore décrit le coach.
"Le jour de la tragédie, il aurait dû être au club en train de s'entraîner mais avec le Covid c'est fermé", regrette l'entraîneur. "Les petits tournent en rond et font des conneries", dénonce M. Hamza, dont le club accueille "plus de 300 enfants".
Le mobile de l'assassinat reste "indéterminé", selon le parquet, qui a confié l'enquête à la police judiciaire du département.
D'après des témoignages recueillis par l'AFP dans le quartier de l'adolescent, il s'agirait d'"une brouille" liée à une rivalité à la boxe
"En boxe, il gagnait tous ses combats. Il s'est embrouillé avec un garçon qui faisait partie du club. Ils se sont déjà battus et il a gagné", a raconté un de ses copains d'enfance, décrivant un adolescent qui "souriait tout le temps et aimait faire rire les autres".
L'enfant de Bondy et star du PSG Kylian Mbappé, a rendu lui aussi rendu hommage au jeune homme: "Il n'y a pas d'au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans le coeur des Bondynois. Repose en paix", a posté le footballeur français sur Twitter.