PAPEETE, le 4 octobre 2017 - Les professionnels de la santé de Taravao dénoncent une situation tendue des accouchements à la Presqu'Île. Le manque d'infrastructures et d'effectifs mettraient en danger la vie des patientes et de leurs bébés, selon une pétition mise en ligne hier après-midi, qui a déjà reçu 112 signatures.
De nouveaux problèmes émergent concernant le système de santé polynésien. Après les infirmiers spécialisés du bloc opératoire de l'hôpital de Taaone qui nous révélaient en septembre qu'un quart des blocs étaient fermés faute de spécialistes, cette fois ce sont les professionnels de la santé des futurs mamans de Taravao qui tirent la sonnette d'alarme.
Une pétition a été mise en ligne hier après-midi sur le site Avaaz pour recueillir le soutien de la population :
>>> Accéder à la pétition
On y apprend que "l'Hôpital de Taravao n’est absolument pas apte à répondre aux urgences obstétricales et à la demande de toute la population de la Presqu’Île", qui couvre un bassin de population de 40 000 personnes. Malgré l’absence d'infrastructures adaptées, "depuis le début de l’année, 12 accouchements ont été fait à l’hôpital de Taravao, y compris dans l’ambulance."
Pour l'instant les femmes de la Presqu'île sur le point d'accoucher sont envoyées à Pirae, mais "de nombreuses personnes n’ont pas de voiture et en cas d’accouchement imminent, les vies d’une femme et de son enfant peuvent être compromises par la distance pour aller à Pirae."
La pétition, clairement écrite par un professionnel de la santé de Taravao, réclame donc "l’ouverture d’une maternité de niveau 1 pour la Presqu’île" et refuse "la suppression de l’effectif de sages‐femmes du CPM de Taravao." Renseignements pris, deux postes de sage-femmes sur trois sont effectivement en danger de suppression à Taravao dans les mois qui viennent, mais aucune décision définitive n'aurait encore été prise.
De nouveaux problèmes émergent concernant le système de santé polynésien. Après les infirmiers spécialisés du bloc opératoire de l'hôpital de Taaone qui nous révélaient en septembre qu'un quart des blocs étaient fermés faute de spécialistes, cette fois ce sont les professionnels de la santé des futurs mamans de Taravao qui tirent la sonnette d'alarme.
Une pétition a été mise en ligne hier après-midi sur le site Avaaz pour recueillir le soutien de la population :
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On y apprend que "l'Hôpital de Taravao n’est absolument pas apte à répondre aux urgences obstétricales et à la demande de toute la population de la Presqu’Île", qui couvre un bassin de population de 40 000 personnes. Malgré l’absence d'infrastructures adaptées, "depuis le début de l’année, 12 accouchements ont été fait à l’hôpital de Taravao, y compris dans l’ambulance."
Pour l'instant les femmes de la Presqu'île sur le point d'accoucher sont envoyées à Pirae, mais "de nombreuses personnes n’ont pas de voiture et en cas d’accouchement imminent, les vies d’une femme et de son enfant peuvent être compromises par la distance pour aller à Pirae."
La pétition, clairement écrite par un professionnel de la santé de Taravao, réclame donc "l’ouverture d’une maternité de niveau 1 pour la Presqu’île" et refuse "la suppression de l’effectif de sages‐femmes du CPM de Taravao." Renseignements pris, deux postes de sage-femmes sur trois sont effectivement en danger de suppression à Taravao dans les mois qui viennent, mais aucune décision définitive n'aurait encore été prise.