Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 06/09/2016 - Les deux premiers groupes de presse et de médias néo-zélandais ont signé mercredi un accord de fusion qui doit encore être validé par l'autorité locale de la concurrence.
New Zealand Media and Entertainment (NZME) et Fairfax Media NZ affirment que la nouvelle entité touchera une audience cumulée de 3,7 millions de personnes, soit 80% de la population néo-zélandaise.
Fairfax Media NZ, filiale locale du groupe australien Fairfax Media, publie en Nouvelle-Zélande des titres comme The Dominion Post de Wellington ou The Press, un quotidien de Christchurch. Elle gère également le plus populaire des sites néo-zélandais d'information, stuff.co.nz.
NZME est notamment propriétaire du New Zealand Herald et de plusieurs radios.
Dans une déclaration commune, les deux groupes expliquent que la fusion augmentera leur compétitivité "face à leurs concurrents internationaux dans le domaine de la publicité en ligne".
"La fusion offre à NZME une opportunité d'élargir de façon importante son offre au public et aux clients publicitaires", a observé de son côté dans un communiqué le directeur général de NZME Michael Boggs.
Les deux groupes n'ont donné aucune estimation du coût social d'un tel rapprochement. L'ancien rédacteur en chef du New Zealand Herald Tim Murphy avait laissé entendre que 750 postes pourraient être supprimés, sur les 3.300 que les deux organisations comptent au total actuellement.
ETU, syndicat néo-zélandais majoritaire chez les journalistes, a de son côté fait part de ses préoccupations quant aux conséquences de la fusion pour la concurrence, dans un secteur médiatique déjà très concentré.
L'accord prévoit que NZME reprenne 100% de Fairfax New Zealand, contre une participation de 41% dans la nouvelle entité. Fairfax récupérerait aussi 55 millions de dollars néo-zélandais (36 millions d'euros) en liquide.
NZME a précisé que ce projet serait soumis aux actionnaires en octobre ou novembre.
La Commission néo-zélandaise du commerce est actuellement en train d'étudier ce projet. Elle devrait rendre son avis en mars l'année prochaine.
A l'annonce de cet accord, NZME progressait de 2,74% à 0,75 dollar néo-zélandais à la Bourse néo-zélandaise. Fairfax gagnait quant à lui 0,20% à 0,98 dollar australien à Sydney.
New Zealand Media and Entertainment (NZME) et Fairfax Media NZ affirment que la nouvelle entité touchera une audience cumulée de 3,7 millions de personnes, soit 80% de la population néo-zélandaise.
Fairfax Media NZ, filiale locale du groupe australien Fairfax Media, publie en Nouvelle-Zélande des titres comme The Dominion Post de Wellington ou The Press, un quotidien de Christchurch. Elle gère également le plus populaire des sites néo-zélandais d'information, stuff.co.nz.
NZME est notamment propriétaire du New Zealand Herald et de plusieurs radios.
Dans une déclaration commune, les deux groupes expliquent que la fusion augmentera leur compétitivité "face à leurs concurrents internationaux dans le domaine de la publicité en ligne".
"La fusion offre à NZME une opportunité d'élargir de façon importante son offre au public et aux clients publicitaires", a observé de son côté dans un communiqué le directeur général de NZME Michael Boggs.
Les deux groupes n'ont donné aucune estimation du coût social d'un tel rapprochement. L'ancien rédacteur en chef du New Zealand Herald Tim Murphy avait laissé entendre que 750 postes pourraient être supprimés, sur les 3.300 que les deux organisations comptent au total actuellement.
ETU, syndicat néo-zélandais majoritaire chez les journalistes, a de son côté fait part de ses préoccupations quant aux conséquences de la fusion pour la concurrence, dans un secteur médiatique déjà très concentré.
L'accord prévoit que NZME reprenne 100% de Fairfax New Zealand, contre une participation de 41% dans la nouvelle entité. Fairfax récupérerait aussi 55 millions de dollars néo-zélandais (36 millions d'euros) en liquide.
NZME a précisé que ce projet serait soumis aux actionnaires en octobre ou novembre.
La Commission néo-zélandaise du commerce est actuellement en train d'étudier ce projet. Elle devrait rendre son avis en mars l'année prochaine.
A l'annonce de cet accord, NZME progressait de 2,74% à 0,75 dollar néo-zélandais à la Bourse néo-zélandaise. Fairfax gagnait quant à lui 0,20% à 0,98 dollar australien à Sydney.