Tahiti Infos

Accident mortel à Huahine : le jugement renvoyé au 16 septembre


Tahiti, le 16 août 2021 - La jeune femme de 22 ans mise en cause dans l'accident mortel à Huahine le 24 juillet dernier devait être jugée hier en comparution immédiate à délai différé pour “homicide involontaire”. Le tribunal a fait suite à la demande de renvoi de l'avocat de la partie civile, qui dénonçait un délai trop court pour constituer les parties civiles et saisir l'assureur.
 

Il avait été décidé que la jeune automobiliste de 22 ans soit jugée en comparution immédiate à délai différé pour “homicide involontaire” hier après-midi. Soit trois semaines après l'accident mortel qui s'était produit dans le district de Fitii à Huahine, le 24 juillet aux alentours de 20 heures. Le tribunal a cependant opté pour le renvoi au jeudi 16 septembre à 13 heures 30, faisant suite à la demande de l'avocat de la partie civile.

Celui-ci dénonçait, entre autres, un temps trop court entre le triste événement et le procès, en ce qui concerne la réparation du préjudice et les intérêts civils pour la famille de la victime. “L’assureur doit être mis en cause, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle. Il y a un délai de 10 jours pour le faire, mais la durée entre le déferrement de madame et son jugement est trop courte.”

Le manque de temps, pour l'avocat, concerne aussi les constitutions de parties civiles pour le procès. “Il n'y a pas eu le temps nécessaire pour réunir les demandes des membres de la famille”, explique-t-il, en ajoutant qu'ils n'avaient pas “les moyens de se déplacer à Papeete pour le procès.”
 

La jeune femme à Huahine pour les vacances

 

Au moment de l'accident, la jeune femme séjournait sur l'île pour les vacances et pour voir sa famille. Elle doit retourner en métropole pour le travail la semaine prochaine. La défense invoque, de son côté, la nécessité pour la jeune femme de quitter le fenua, en présentant au tribunal le billet pour son vol retour. Elle évoque aussi la différence entre le jugement au pénal, et celui au civil pour que la famille puisse obtenir réparation. Sa cliente, qui restera sous contrôle judiciaire jusqu'au 16 septembre, fond en larmes à la sortie de l'audience.
 


Rédigé par Valentin Guelet le Lundi 16 Août 2021 à 19:30 | Lu 2935 fois