PARIS, 27 octobre 2011 (AFP) - Une forte contamination radioactive du milieu marin s'est produite après l'accident dans la centrale japonaise de Fukushima, avec des rejets de césium 137 estimés à 27 millions de milliards de becquerels, a indiqué jeudi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
"Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé", relève l'IRSN dans un communiqué.
Il estime que la quantité totale de césium 137 rejeté directement en mer du 21 mars jusqu'à mi-juillet atteint 27 millions de milliards de becquerels, l'essentiel (82%) ayant été rejeté avant le 8 avril.
La réévaluation des rejets de césium en mer entre le 21 mars et le 8 avril "conduit à un résultat environ deux fois plus élevé que celui estimé par l'IRSN en juillet et 20 fois plus important que l'estimation faite par (NDLR : l'opérateur japonais ) Tepco, publiée en juin", précise l'Institut français dans une note d'information.
Grâce à un des courants marins les plus importants du globe, les eaux contaminées ont toutefois été rapidement éloignées vers le large. "La localisation de Fukushima a permis une dispersion des radionucléides exceptionnelle", souligne l'IRSN.
Diluée dans l'ensemble du Pacifique, l'importante quantité de césium 137 déversée ne devrait au final conduire qu'à des concentrations de 0,004 becquerel par litre, deux fois plus que les retombées des essais nucléaires atmosphériques des années 1960.
D'après les mesures dans les sédiments côtiers et l'eau de mer, "les concentrations ne devraient pas, selon l'IRSN, avoir d'impact, en termes de radioprotection", sur les poissons vivant en haute mer.
Cependant, ajoute l'IRSN, une "pollution significative de l'eau de mer sur le littoral proche de la centrale accidentée pourrait persister dans le temps", à cause notamment du ruissellement des eaux de surface sur les sols contaminés.
"Les organismes benthiques (NDLR: vivant près des fonds marins) et filtreurs ainsi que les poissons au sommet de la chaîne alimentaire", sont, dans la durée, les plus sensibles à la pollution au césium, relève l'IRSN, invitant à poursuivre une surveillance des espèces marines pêchées dans les eaux côtières.
La radioactivité du césium 137 diminue de moitié tous les 30 ans.
"Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé", relève l'IRSN dans un communiqué.
Il estime que la quantité totale de césium 137 rejeté directement en mer du 21 mars jusqu'à mi-juillet atteint 27 millions de milliards de becquerels, l'essentiel (82%) ayant été rejeté avant le 8 avril.
La réévaluation des rejets de césium en mer entre le 21 mars et le 8 avril "conduit à un résultat environ deux fois plus élevé que celui estimé par l'IRSN en juillet et 20 fois plus important que l'estimation faite par (NDLR : l'opérateur japonais ) Tepco, publiée en juin", précise l'Institut français dans une note d'information.
Grâce à un des courants marins les plus importants du globe, les eaux contaminées ont toutefois été rapidement éloignées vers le large. "La localisation de Fukushima a permis une dispersion des radionucléides exceptionnelle", souligne l'IRSN.
Diluée dans l'ensemble du Pacifique, l'importante quantité de césium 137 déversée ne devrait au final conduire qu'à des concentrations de 0,004 becquerel par litre, deux fois plus que les retombées des essais nucléaires atmosphériques des années 1960.
D'après les mesures dans les sédiments côtiers et l'eau de mer, "les concentrations ne devraient pas, selon l'IRSN, avoir d'impact, en termes de radioprotection", sur les poissons vivant en haute mer.
Cependant, ajoute l'IRSN, une "pollution significative de l'eau de mer sur le littoral proche de la centrale accidentée pourrait persister dans le temps", à cause notamment du ruissellement des eaux de surface sur les sols contaminés.
"Les organismes benthiques (NDLR: vivant près des fonds marins) et filtreurs ainsi que les poissons au sommet de la chaîne alimentaire", sont, dans la durée, les plus sensibles à la pollution au césium, relève l'IRSN, invitant à poursuivre une surveillance des espèces marines pêchées dans les eaux côtières.
La radioactivité du césium 137 diminue de moitié tous les 30 ans.