Paris, France | AFP | mardi 13/06/2017 - L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a dévoilé mardi son rapport d'activité 2016 qui révèle une hausse du taux de rapports d'analyses anormaux avec une inquiétude particulière concernant l'activité amateur, les sports de combat ou le rugby à XIII.
Selon le rapport de l'AFLD, le taux de résultats anormaux s'établit en moyenne à 1,9% du total des contrôles effectués, un chiffre qui passe à 2,8% dans le monde amateur.
Le nombre de dossiers instruits est en nette augmentation (198 contre 149 en 2015, +32,9%) comme celui des décisions rendues (111 contre 74 en 2015, +50%).
En ce qui concerne les disciplines touchées, le président de l'AFLD Bruno Genevois a expliqué que certaines d'entre elles, "traditionnellement exposées", "ont fait des progrès ou s'orientaient dans la bonne direction comme l'athlétisme et le cyclisme".
L'AFLD s'inquiète en revanche de la "trop grande facilité d'approvisionnement de produits interdits dans les sports de combat avec le recours à des stimulants et des anabolisants", alors que Damien Ressiot, le directeur des contrôlés de l'AFLD, a affirmé avoir "une vraie inquiétude au niveau du rugby à XIII".
"Nous avons une constante dans le rugby à XIII, c'est la consommation de cocaïne. La cocaïne est un vrai souci sanitaire dans le monde du sport", a ajouté Damien Ressiot.
Responsable des contrôles sur les grands événements organisés en France, l'AFLD a également loué "la bonne coopération" avec l'UEFA lors de l'Euro-2016 et avec la Fondation antidopage du cyclisme, qui dépend de l'UCI, lors du Tour de France 2016.
"La limite de notre action est d'ordre financier et budgétaire, a toutefois indiqué M. Genevois. Nous sommes dans un cadre contraint. On espère avoir davantage de lisibilité avec la loi de Finances 2018. Il faut maintenir et accroître nos moyens compte tenu de la nécessité de lutter contre le dopage dans le sport de haut niveau mais aussi au niveau d'une population amateur qui peut avoir facilement accès aux produits interdits."
M. Genevois a aussi insisté sur la "nécessaire modernisation" du laboratoire de Chatenay Malabry, qui a connu en 2016 un surcroît d'activité du fait de la participation de l'AFLD aux contrôles d'événements internationaux et d'une augmentation d'échantillons transmis en raison de la perte d'accréditation de laboratoires étrangers.
Selon le rapport de l'AFLD, le taux de résultats anormaux s'établit en moyenne à 1,9% du total des contrôles effectués, un chiffre qui passe à 2,8% dans le monde amateur.
Le nombre de dossiers instruits est en nette augmentation (198 contre 149 en 2015, +32,9%) comme celui des décisions rendues (111 contre 74 en 2015, +50%).
En ce qui concerne les disciplines touchées, le président de l'AFLD Bruno Genevois a expliqué que certaines d'entre elles, "traditionnellement exposées", "ont fait des progrès ou s'orientaient dans la bonne direction comme l'athlétisme et le cyclisme".
L'AFLD s'inquiète en revanche de la "trop grande facilité d'approvisionnement de produits interdits dans les sports de combat avec le recours à des stimulants et des anabolisants", alors que Damien Ressiot, le directeur des contrôlés de l'AFLD, a affirmé avoir "une vraie inquiétude au niveau du rugby à XIII".
"Nous avons une constante dans le rugby à XIII, c'est la consommation de cocaïne. La cocaïne est un vrai souci sanitaire dans le monde du sport", a ajouté Damien Ressiot.
Responsable des contrôles sur les grands événements organisés en France, l'AFLD a également loué "la bonne coopération" avec l'UEFA lors de l'Euro-2016 et avec la Fondation antidopage du cyclisme, qui dépend de l'UCI, lors du Tour de France 2016.
"La limite de notre action est d'ordre financier et budgétaire, a toutefois indiqué M. Genevois. Nous sommes dans un cadre contraint. On espère avoir davantage de lisibilité avec la loi de Finances 2018. Il faut maintenir et accroître nos moyens compte tenu de la nécessité de lutter contre le dopage dans le sport de haut niveau mais aussi au niveau d'une population amateur qui peut avoir facilement accès aux produits interdits."
M. Genevois a aussi insisté sur la "nécessaire modernisation" du laboratoire de Chatenay Malabry, qui a connu en 2016 un surcroît d'activité du fait de la participation de l'AFLD aux contrôles d'événements internationaux et d'une augmentation d'échantillons transmis en raison de la perte d'accréditation de laboratoires étrangers.