Paris, France | AFP | mercredi 26/06/2024 - A un mois des Jeux olympiques de Paris, la dengue est, comme d'autres arboviroses, plus que jamais sous surveillance des autorités sanitaires en France, où le nombre de cas importés dépasse désormais 2.800 en métropole, au-delà du record atteint sur tout 2023.
Dans sa surveillance pour les Jeux olympiques et paralympiques, "Santé publique France sera particulièrement attentive aux infections d’origine alimentaire, aux arboviroses (chikungunya, dengue, Zika) ou encore à la rougeole pour le volet infectieux, mais également aux risques liés à la chaleur en cas de canicule", a récemment indiqué l'agence sanitaire.
Du 1er janvier au 30 avril 2024, 2.166 cas importés de dengue ont d'abord été comptabilisés en métropole, contre 128 cas en moyenne sur la même période les cinq années précédentes, selon des données publiées mercredi. Le record 2023 de cas importés (2.019) a ainsi été battu en quatre mois.
Et depuis le démarrage, début mai, de la surveillance renforcée des maladies (dengue, chikungunya, Zika) liées à la période d'activité des moustiques tigres, 662 autres cas importés ont été recensés.
La dengue est une maladie virale le plus souvent bénigne, qui peut évoluer, dans environ 1% des cas, vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont très rares.
Les cas "importés" concernent des personnes ayant voyagé dans les régions du monde où circule de manière endémique ce virus transmis par une piqûre de moustique tigre (Aedes albopictus).
Depuis début mai, 58% des cas importés en France métropolitaine revenaient de Guadeloupe ou de Martinique.
Les autorités sanitaires ont alerté dès mi-avril sur une situation "inédite" en métropole, liée à une flambée de dengue dans les Amériques et les Caraïbes, et appelé à une vigilance renforcée surtout à l'horizon des JO, favorables au brassage de populations.
Au 25 juin, aucun épisode de transmission autochtone de dengue par un moustique présent sur place -mais aussi de chikungunya ou de Zika- n'avait encore été détecté.
En 2023, la France avait recensé une cinquantaine de cas autochtones de dengue, après un record de 66 en 2022, sachant que le moustique tigre est présent sur la quasi-totalité de la métropole.
Les cas de dengue et d'autres maladies liées aux moustiques sont en "hausse significative" en Europe, le changement climatique favorisant la propagation de moustiques invasifs, a averti le 11 juin l'agence de santé de l'UE.
Dans sa surveillance pour les Jeux olympiques et paralympiques, "Santé publique France sera particulièrement attentive aux infections d’origine alimentaire, aux arboviroses (chikungunya, dengue, Zika) ou encore à la rougeole pour le volet infectieux, mais également aux risques liés à la chaleur en cas de canicule", a récemment indiqué l'agence sanitaire.
Du 1er janvier au 30 avril 2024, 2.166 cas importés de dengue ont d'abord été comptabilisés en métropole, contre 128 cas en moyenne sur la même période les cinq années précédentes, selon des données publiées mercredi. Le record 2023 de cas importés (2.019) a ainsi été battu en quatre mois.
Et depuis le démarrage, début mai, de la surveillance renforcée des maladies (dengue, chikungunya, Zika) liées à la période d'activité des moustiques tigres, 662 autres cas importés ont été recensés.
La dengue est une maladie virale le plus souvent bénigne, qui peut évoluer, dans environ 1% des cas, vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont très rares.
Les cas "importés" concernent des personnes ayant voyagé dans les régions du monde où circule de manière endémique ce virus transmis par une piqûre de moustique tigre (Aedes albopictus).
Depuis début mai, 58% des cas importés en France métropolitaine revenaient de Guadeloupe ou de Martinique.
Les autorités sanitaires ont alerté dès mi-avril sur une situation "inédite" en métropole, liée à une flambée de dengue dans les Amériques et les Caraïbes, et appelé à une vigilance renforcée surtout à l'horizon des JO, favorables au brassage de populations.
Au 25 juin, aucun épisode de transmission autochtone de dengue par un moustique présent sur place -mais aussi de chikungunya ou de Zika- n'avait encore été détecté.
En 2023, la France avait recensé une cinquantaine de cas autochtones de dengue, après un record de 66 en 2022, sachant que le moustique tigre est présent sur la quasi-totalité de la métropole.
Les cas de dengue et d'autres maladies liées aux moustiques sont en "hausse significative" en Europe, le changement climatique favorisant la propagation de moustiques invasifs, a averti le 11 juin l'agence de santé de l'UE.