Trois bâtiments multi-missions ont été commandés par la Direction générale de l'armement au groupement d’entreprise Kership en 2013. Le premier qui est en escale à Papeete ira à Nouméa. Les deuxième et troisième B2M sont destinés à la Polynésie et La Réunion.
PAPEETE, le 12 juillet 2016. Le bâtiment multi-missions (B2M) D’Entrecasteaux est en escale à la base navale de Papeete jusqu’au 17 juillet. Il rejoint ensuite la Nouvelle-Calédonie où il sera affecté. Il s’agit du même navire que le Bougainville qui rejoindra les forces armées en Polynésie française à la fin de l’année.
Kership, la co-entreprise créée par le chantier naval Piriou et DCNS, a livré à la Direction générale de l’armement (DGA), le 25 mars dernier, le premier bâtiment multi-missions (B2M). Avant de rejoindre la Nouvelle-Calédonie, il s'arrêtera à Wallis et Futuna.
Armé par un équipage de 20 marins et pouvant assurer un déplacement d’environ 2300 tonnes en charge, le B2M peut atteindre une vitesse de 13 nœuds. Ce type de bâtiment permettra d’effectuer des missions de 30 jours sans ravitaillement et sera en mesure de naviguer 200 jours par an.
Le bateau est équipé de deux embarcations, qui peuvent, en mer calme, naviguer entre 35 et 40 nœuds. Pour faire fonctionner le bateau, deux équipages de 23 personnes se relaient tous les quatre mois.
Benoît Bariller, commandant du B2M
"Un bâtiment multi-missions"
Quels sont les atouts de ce bateau ?
Il faut voir le bâtiment comme un bâtiment multi-missions. Il est capable de faire toutes les missions de souveraineté dans les espaces ultramarins : des missions de service public, de remorquage, de police des pêches, tout le panel des missions de projection de forces... On peut déployer quelques militaires, quelques gendarmes un peu partout dans les îles. On peut assurer des missions de transport et de logistique. On a de grosses capacités de transport (200 tonnes de solide et 200 tonnes de liquide). Cela représente plus de six conteneurs.
C'est le bâtiment à tout faire des grands espaces économiques exclusifs. C'est un bâtiment qui sera très présent en mer. Il sera plus de 200 jours par an à la mer, ce qui lui donne une grosse capacité d'emploi.
Ce bateau est issu de la dernière génération des bâtiments militaires, qu'a-t-il de plus ?
Ce qu'il a en plus, c'est sa capacité à rester à la mer et sa polyvalence. Avant les bâtiments de la marine étaient plutôt spécialisés. Les patrouilleurs faisaient essentiellement des missions de police. Les remorqueurs faisaient du remorquage… C'est un bâtiment très polyvalent qui a besoin de moins d'entretien, ce qui lui permet d'être beaucoup plus fréquemment à la mer.
Quels sont les atouts de ce bateau ?
Il faut voir le bâtiment comme un bâtiment multi-missions. Il est capable de faire toutes les missions de souveraineté dans les espaces ultramarins : des missions de service public, de remorquage, de police des pêches, tout le panel des missions de projection de forces... On peut déployer quelques militaires, quelques gendarmes un peu partout dans les îles. On peut assurer des missions de transport et de logistique. On a de grosses capacités de transport (200 tonnes de solide et 200 tonnes de liquide). Cela représente plus de six conteneurs.
C'est le bâtiment à tout faire des grands espaces économiques exclusifs. C'est un bâtiment qui sera très présent en mer. Il sera plus de 200 jours par an à la mer, ce qui lui donne une grosse capacité d'emploi.
Ce bateau est issu de la dernière génération des bâtiments militaires, qu'a-t-il de plus ?
Ce qu'il a en plus, c'est sa capacité à rester à la mer et sa polyvalence. Avant les bâtiments de la marine étaient plutôt spécialisés. Les patrouilleurs faisaient essentiellement des missions de police. Les remorqueurs faisaient du remorquage… C'est un bâtiment très polyvalent qui a besoin de moins d'entretien, ce qui lui permet d'être beaucoup plus fréquemment à la mer.