Crédit photo: Ifremer
Le premier avait eu lieu en 1999 en Martinique. 11 ans après, le second colloque international des pêches thonières et DCP aura lieu au Radisson de Tahiti, du 28 novembre au 2 décembre. Ce colloque permettra à la quarantaine de pays participants de partager leurs connaissances sur ce dispositif qui a depuis longtemps prouvé son efficacité, mais dont l’utilisation doit être efficacement encadrée.
Un DCP, c’est un dispositif de concentration de poisson, en d’autres termes un objet flottant placé au large des côtes, autour duquel s’agrègent naturellement les pélagiques, tels les thons, les dorades coryphènes, les requins, ou les marlins. En Polynésie, il y en a déjà une cinquantaine. Le premier a été placé en 1980. Et ces DCP se sont révélés « dangereusement efficace » comme l’a expliqué jeudi matin le ministre des ressources marines, Temauri Foster. « A grande échelle, il existe un risque de surexploitation des stocks » a-t-il expliqué.
C’est pour cela que le colloque consacrera une large partie de son programme à cette problématique. Les discussions devraient permettre de « mieux comprendre et mesurer les risques induits par l’utilisation massive, à grande échelle, de DCP. » Mais ce n’est pas tout. Les débat porteront également sur le dispositif en lui-même. Car le fonctionnement des DCP n’est toujours pas vraiment expliqué. « Cela reste un mystère » a concédé le directeur de l’IFREMER, Marc Taquet. « On ne sait pas vraiment comment ça marche ». Mais ça marche. Sous un DCP, on peut trouver jusqu’à 600 ou 700 tonnes de thons.
On estime aujourd’hui que 40% des captures mondiales de thons tropicaux sont réalisées sous DCP. A la Réunion, ils jouent un rôle déterminant dans la pêche côtière : 10 ans après la première installation, les prises de grands pélagiques avaient été mulipliées par 4. La Polynésie compte bien s’inspirer de cette réussite.
Colloque sur les Pêches thonières et DCP, au Radisson de Arue, du 28 novembre au 2 décembre 2011.
Un DCP, c’est un dispositif de concentration de poisson, en d’autres termes un objet flottant placé au large des côtes, autour duquel s’agrègent naturellement les pélagiques, tels les thons, les dorades coryphènes, les requins, ou les marlins. En Polynésie, il y en a déjà une cinquantaine. Le premier a été placé en 1980. Et ces DCP se sont révélés « dangereusement efficace » comme l’a expliqué jeudi matin le ministre des ressources marines, Temauri Foster. « A grande échelle, il existe un risque de surexploitation des stocks » a-t-il expliqué.
C’est pour cela que le colloque consacrera une large partie de son programme à cette problématique. Les discussions devraient permettre de « mieux comprendre et mesurer les risques induits par l’utilisation massive, à grande échelle, de DCP. » Mais ce n’est pas tout. Les débat porteront également sur le dispositif en lui-même. Car le fonctionnement des DCP n’est toujours pas vraiment expliqué. « Cela reste un mystère » a concédé le directeur de l’IFREMER, Marc Taquet. « On ne sait pas vraiment comment ça marche ». Mais ça marche. Sous un DCP, on peut trouver jusqu’à 600 ou 700 tonnes de thons.
On estime aujourd’hui que 40% des captures mondiales de thons tropicaux sont réalisées sous DCP. A la Réunion, ils jouent un rôle déterminant dans la pêche côtière : 10 ans après la première installation, les prises de grands pélagiques avaient été mulipliées par 4. La Polynésie compte bien s’inspirer de cette réussite.
Colloque sur les Pêches thonières et DCP, au Radisson de Arue, du 28 novembre au 2 décembre 2011.
