DRANCY, 13 décembre 2013 (AFP) - Les locataires d'une cité HLM de Drancy (Seine-Saint-Denis) confient depuis vendredi bouteilles, canettes et conserves usagées à un robot de tri, une innovation présentée comme une première en France, qui doit permettre d'en finir avec erreurs et négligences qui entravent le recyclage.
Installée au pied d'une barre d'immeuble de la cité Paul-Vaillant Couturier, la machine construite par la société norvégienne Tomra, de la taille d'une petite cabane, ressemble aux automates de collecte des bouteilles plastiques installées dans certains supermarchés.
Les habitants des 400 appartements que compte la barre, identifiés par un code, y introduisent leurs déchets par un petit tunnel d'une dizaine de centimètres de diamètre, où ils sont scannés.
S'il s'agit de déchets recyclables (bouteilles, canettes, conserves), ils sont compressés par la machine et finissent dans une cuve souterraine, sinon ils sont rejetés. Le locataire est récompensé par une réduction de 10 centimes par objet trié sur ses charges locatives, dans la limite de 50 euros par an.
"On essaie de vous récompenser du geste de tri là où c'est la citoyenneté et l'intelligence qui devrait le faire", a expliqué le maire Jean-Christophe Lagarde (UDI) aux locataires en leur présentant la machine vendredi.
La mairie y gagne aussi, car plus le taux de tri augmente, moins elle doit payer à l'organisme chargé du traitement des déchets.
Enfin, le compactage des déchets par le robot permet de réduire de 2,4 fois leur volume et permet donc aux camions-poubelles de faire moins de rotations, fait valoir Jakoba Naessens, l'une des responsables de Tomra pour la France.
Depuis 7 ou 8 ans, les HLM de Drancy avaient abandonné le tri des déchets, en raison d'un trop grand nombre d'erreurs ou de négligences, a précisé le maire. Même si les locataires triaient, les sacs étaient ensuite mélangés.
La machine a coûté 33.000 euros, et si l'expérience s'avère concluante, la ville de Drancy pourrait généraliser le système.
fbe/ao/jag
Installée au pied d'une barre d'immeuble de la cité Paul-Vaillant Couturier, la machine construite par la société norvégienne Tomra, de la taille d'une petite cabane, ressemble aux automates de collecte des bouteilles plastiques installées dans certains supermarchés.
Les habitants des 400 appartements que compte la barre, identifiés par un code, y introduisent leurs déchets par un petit tunnel d'une dizaine de centimètres de diamètre, où ils sont scannés.
S'il s'agit de déchets recyclables (bouteilles, canettes, conserves), ils sont compressés par la machine et finissent dans une cuve souterraine, sinon ils sont rejetés. Le locataire est récompensé par une réduction de 10 centimes par objet trié sur ses charges locatives, dans la limite de 50 euros par an.
"On essaie de vous récompenser du geste de tri là où c'est la citoyenneté et l'intelligence qui devrait le faire", a expliqué le maire Jean-Christophe Lagarde (UDI) aux locataires en leur présentant la machine vendredi.
La mairie y gagne aussi, car plus le taux de tri augmente, moins elle doit payer à l'organisme chargé du traitement des déchets.
Enfin, le compactage des déchets par le robot permet de réduire de 2,4 fois leur volume et permet donc aux camions-poubelles de faire moins de rotations, fait valoir Jakoba Naessens, l'une des responsables de Tomra pour la France.
Depuis 7 ou 8 ans, les HLM de Drancy avaient abandonné le tri des déchets, en raison d'un trop grand nombre d'erreurs ou de négligences, a précisé le maire. Même si les locataires triaient, les sacs étaient ensuite mélangés.
La machine a coûté 33.000 euros, et si l'expérience s'avère concluante, la ville de Drancy pourrait généraliser le système.
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