PARIS, 26 sept 2012 (AFP) - La mortalité maternelle et infantile se concentre à 98% dans 75 pays où elle a baissé de manière spectaculaire entre 1990 et 2011 mais la situation se dégrade dans certains pays africains ainsi qu'en Haïti, en Azerbaïdjan et au Turkménistan, selon des chiffres rendus publics mercredi.
Selon le premier rapport du groupe d'examen indépendant d'experts de la santé de la femme et de l'enfant (iERG) créé par le secrétaire général de l'ONU, le nombre des décès d'enfants de moins de 5 ans est passé de 11,6 millions en 1990 à 7,2 millions en 2011.
Le nombre des décès maternels est pour sa part passé de 409.053 en 1990 à 273.465 en 2011, selon les chiffres publiés par la revue médicale britannique Lancet.
Chaque année, 3,07 millions de décès surviennent durant la période néonatale, dont 1,08 million dus aux complications de la prématurité et 720.000 à des complications au moment de l'accouchement.
Les principales causes évitables de décès post-néonataux sont la pneumonie (1,07 million de décès par ans), la diarrhée (750.000) et le paludisme (560.000).
Le rapport relève que les progrès se sont nettement accélérés dans des pays comme la Chine, l'Egypte, le Maroc et le Pérou et ont "semblé s'accélérer" dans des pays comme l'Afghanistan, l'Angola, le Burundi, le Cambodge le Congo et Madagascar.
La situation s'est en revanche "dégradée" en Azerbaïdjan, au Bostwana, au Burkina Faso, en Haïti, au Lesotho et au Turkménistan.
La mortalité maternelle et infantile touche plus spécialement l'Afrique sub-saharienne et les jeunes filles de 15 à 19 ans qui sont concernées par un quart des avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité.
Le groupe note également que les ressources disponibles pour améliorer la situation des 75 pays prioritaires sont insuffisantes, avec un déficit de financement évalué à 64 millions de dollars.
ez/fa/jeb
Selon le premier rapport du groupe d'examen indépendant d'experts de la santé de la femme et de l'enfant (iERG) créé par le secrétaire général de l'ONU, le nombre des décès d'enfants de moins de 5 ans est passé de 11,6 millions en 1990 à 7,2 millions en 2011.
Le nombre des décès maternels est pour sa part passé de 409.053 en 1990 à 273.465 en 2011, selon les chiffres publiés par la revue médicale britannique Lancet.
Chaque année, 3,07 millions de décès surviennent durant la période néonatale, dont 1,08 million dus aux complications de la prématurité et 720.000 à des complications au moment de l'accouchement.
Les principales causes évitables de décès post-néonataux sont la pneumonie (1,07 million de décès par ans), la diarrhée (750.000) et le paludisme (560.000).
Le rapport relève que les progrès se sont nettement accélérés dans des pays comme la Chine, l'Egypte, le Maroc et le Pérou et ont "semblé s'accélérer" dans des pays comme l'Afghanistan, l'Angola, le Burundi, le Cambodge le Congo et Madagascar.
La situation s'est en revanche "dégradée" en Azerbaïdjan, au Bostwana, au Burkina Faso, en Haïti, au Lesotho et au Turkménistan.
La mortalité maternelle et infantile touche plus spécialement l'Afrique sub-saharienne et les jeunes filles de 15 à 19 ans qui sont concernées par un quart des avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité.
Le groupe note également que les ressources disponibles pour améliorer la situation des 75 pays prioritaires sont insuffisantes, avec un déficit de financement évalué à 64 millions de dollars.
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