Une plantation de pakalolo de la Presqu'Île de Tahiti repérée par hélicoptère. Les équipes au sol des militaires n'auraient rien vu sans le repérage aérien.
PAPEETE, le 9 octobre 2014. En deux jours, les gendarmes ont effectué diverses saisies de pakalolo à Huahine et sur la Presqu'Île de Tahiti. Avec l'appui des moyens aériens, ce sont au total 6000 pieds qui ont été découverts et détruits, portant désormais à 37 000 le nombre de pieds de paka saisis et détruits en Polynésie française depuis le début de l'année. A Faaone, en plus de la découverte d'une petite plantation de pakalolo, les gendarmes ont mis la main sur trois kilos d'herbe séchée.
A Tahiti, les forces de l'ordre ont concentré leurs efforts sur la Presqu'Île. A Papeari et à Faaone, avec l'appui de l'hélicoptère interministériel, plusieurs sites de plantation ont été repérés depuis le ciel et les interventions au sol ont permis d'effectuer des saisies en flagrant délit. Sur la Presqu'île, plus de 2000 pieds de paka ont été détruits, certains sites difficilement repérables autrement que vus du ciel. "A Papeari, notamment, les plantations que nous avons découvertes étaient dissimulées dans la végétation, le plus souvent dans des vallées à l'arrière des habitations. Grâce aux manœuvres coordonnées avec l'hélico et les équipes au sol nous avons pu matérialiser un flagrant délit" précise le capitaine François Hulot, de la compagnie des Îles du Vent.
Les personnes impliquées dans ces plantations, identifiées comme les propriétaires des pieds de pakalolo, seront poursuivies pour trafic de stupéfiants. Elles risquent gros : jusqu'à 10 ans de prison au maximum. Certaines étaient déjà connues des services de gendarmerie pour des faits similaires. La technique de repérage des gendarmes est aujourd'hui clairement établie sur ce type d'opération : "on cherche les trouées dans la végétation, lorsqu'on voit un site on observe au téléobjectif pour confirmer ou pas la prise" poursuit le capitaine Hulot.
A Huahine, cette fois avec l'appui de l'hélicoptère Dauphin de la Marine Nationale, ce sont près de 4000 pieds de pakalolo qui ont été repérés depuis le ciel. Le compte exact n'a pas encore pu être établi. Des repérages préalables avaient permis d'affirmer un doute certain sur l'existence d'une plantation. Ce jeudi, l'opération de gendarmerie a permis d'y voir plus clair alors que les pieds de paka en pots étaient dissimulés dans la végétation de la mangrove. Au sol, les hommes ont dû parfois progresser avec de l'eau jusqu'à la taille pour arriver jusqu'à cette plantation en pots, placés sur des étagères au-dessus de la mangrove. Les plants étaient répartis sur deux sites dans deux districts de l'île, à Maeva et Parea. Ce jeudi l'opération a consisté à confirmer les plantations et depuis le sol à les détruire. A Huahine, un seul propriétaire pour l'instant de ces plantations en pots a été identifié. Mais l'enquête se poursuit. Elle devra permettre notamment de quantifier la valeur marchande de ce trafic.
A Tahiti, les forces de l'ordre ont concentré leurs efforts sur la Presqu'Île. A Papeari et à Faaone, avec l'appui de l'hélicoptère interministériel, plusieurs sites de plantation ont été repérés depuis le ciel et les interventions au sol ont permis d'effectuer des saisies en flagrant délit. Sur la Presqu'île, plus de 2000 pieds de paka ont été détruits, certains sites difficilement repérables autrement que vus du ciel. "A Papeari, notamment, les plantations que nous avons découvertes étaient dissimulées dans la végétation, le plus souvent dans des vallées à l'arrière des habitations. Grâce aux manœuvres coordonnées avec l'hélico et les équipes au sol nous avons pu matérialiser un flagrant délit" précise le capitaine François Hulot, de la compagnie des Îles du Vent.
Les personnes impliquées dans ces plantations, identifiées comme les propriétaires des pieds de pakalolo, seront poursuivies pour trafic de stupéfiants. Elles risquent gros : jusqu'à 10 ans de prison au maximum. Certaines étaient déjà connues des services de gendarmerie pour des faits similaires. La technique de repérage des gendarmes est aujourd'hui clairement établie sur ce type d'opération : "on cherche les trouées dans la végétation, lorsqu'on voit un site on observe au téléobjectif pour confirmer ou pas la prise" poursuit le capitaine Hulot.
A Huahine, cette fois avec l'appui de l'hélicoptère Dauphin de la Marine Nationale, ce sont près de 4000 pieds de pakalolo qui ont été repérés depuis le ciel. Le compte exact n'a pas encore pu être établi. Des repérages préalables avaient permis d'affirmer un doute certain sur l'existence d'une plantation. Ce jeudi, l'opération de gendarmerie a permis d'y voir plus clair alors que les pieds de paka en pots étaient dissimulés dans la végétation de la mangrove. Au sol, les hommes ont dû parfois progresser avec de l'eau jusqu'à la taille pour arriver jusqu'à cette plantation en pots, placés sur des étagères au-dessus de la mangrove. Les plants étaient répartis sur deux sites dans deux districts de l'île, à Maeva et Parea. Ce jeudi l'opération a consisté à confirmer les plantations et depuis le sol à les détruire. A Huahine, un seul propriétaire pour l'instant de ces plantations en pots a été identifié. Mais l'enquête se poursuit. Elle devra permettre notamment de quantifier la valeur marchande de ce trafic.
A l'état major de la gendarmerie à Papeete : les capitaines François Hulot commandant la compagnie des Îles du Vent, Leclère de la compagnie des archipels et le chef d'escadron Thierry Damerval.
"Ils risquent la confiscation de leurs biens"
Les personnes impliquées dans le trafic de stupéfiants avec ces plantations de pakalolo risquent gros : jusqu'à 10 ans de prison et 892 millions de Fcfp d'amende, au maximum. Sans compter les peines pour usage de stupéfiants qui marchent souvent de pair : un an de prison et 446 000 Fcfp d'amende. Mais surtout en cas d'associations de malfaiteurs avérées, ils risquent également la confiscation de leurs biens : maisons et terres ayant servi à l'exploitation de cette plantation illicite, parfois durant plusieurs années.
Depuis cinq ans, la création d'une antenne locale du GIR (groupement d'intervention régional) en Polynésie travaille dans ce sens. Cette unité est chargée d'agir contre la délinquance sous tous ses aspects en utilisant l'ensemble des moyens réglementaires mais aussi fiscaux, douaniers ou administratifs. Aussi, les personnes impliquées dans ces trafics de stupéfiants "pourraient se voir déposséder de tous leurs biens. Le but c'est véritablement d'assécher financièrement les auteurs de ce trafic. Ils encourent la confiscation générale de leurs biens, y compris de la terre" précise le colonel de la gendarmerie Pierre Caudrelier. En Polynésie française pour l'instant, des captations de terre dans le cadre d'enquêtes sur des trafic de stupéfiants n'ont toutefois pas encore été confirmées par jugement.
Les personnes impliquées dans le trafic de stupéfiants avec ces plantations de pakalolo risquent gros : jusqu'à 10 ans de prison et 892 millions de Fcfp d'amende, au maximum. Sans compter les peines pour usage de stupéfiants qui marchent souvent de pair : un an de prison et 446 000 Fcfp d'amende. Mais surtout en cas d'associations de malfaiteurs avérées, ils risquent également la confiscation de leurs biens : maisons et terres ayant servi à l'exploitation de cette plantation illicite, parfois durant plusieurs années.
Depuis cinq ans, la création d'une antenne locale du GIR (groupement d'intervention régional) en Polynésie travaille dans ce sens. Cette unité est chargée d'agir contre la délinquance sous tous ses aspects en utilisant l'ensemble des moyens réglementaires mais aussi fiscaux, douaniers ou administratifs. Aussi, les personnes impliquées dans ces trafics de stupéfiants "pourraient se voir déposséder de tous leurs biens. Le but c'est véritablement d'assécher financièrement les auteurs de ce trafic. Ils encourent la confiscation générale de leurs biens, y compris de la terre" précise le colonel de la gendarmerie Pierre Caudrelier. En Polynésie française pour l'instant, des captations de terre dans le cadre d'enquêtes sur des trafic de stupéfiants n'ont toutefois pas encore été confirmées par jugement.