Vendredi, l'Epic Te Ito Rau No Moorea-Maiao a signé une convention de prêt de 596 millions Fcfp avec l'Agence française de développement pour l'électrification de Maiao et le financement des projets de transition énergétique à Moorea. ©Toatane Rurua
Moorea, le 12 février 2023 - L’établissement public industriel et commercial Te Ito Rau No Moorea-Maiao a signé vendredi une convention de prêt d’un montant de 596 millions de Fcfp. Cet emprunt AFD doit financer l’électrification de l’île de Maiao et les projets de transition énergétique de Moorea avec un objectif de 75% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.
L’Agence française de développement (AFD) et l’établissement public industriel (Epic) et commercial Te Ito Rau No Moorea-Maiao ont signé vendredi, dans les locaux de la municipalité de l‘île sœur, une convention de prêt d’un montant de 596 millions de Fcfp. Cet emprunt doit servir à financer un projet de centrale électrique hybride pour l’électrification de Maiao et les projets de transition énergétique à Moorea. L’île sœur table en effet sur le lancement, de 2024 à 2030, d’un projet de production photovoltaïque de 17 mégawatts ainsi qu’un projet additionnel solaire de 15 mégawatts.
Sur l’île de Maiao, l’implantation d’une centrale électrique hybride présente plusieurs avantages, comme l’a expliqué Lionel Lafage, le directeur de l'Epic, vendredi en marge de la signature de la convention de prêt : “D’apporter à la population de Maiao de l’électricité, de pouvoir développer un aspect commercial et de permettre aux autres membres de la population de revenir sur leur île d’origine. Cela va donc leur permettre de créer des emplois, d’investir sur leur île et éventuellement de développer un circuit touristique”. À Moorea, l’augmentation de la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique est souhaitée pour permettre une meilleure stabilité du prix de l’électricité tout en renforçant l’indépendance énergétique de l’île. “Notre objectif aujourd’hui est de stabiliser les prix malgré la crise mondiale et l’augmentation des hydrocarbures. Le fait d’apporter de l’énergie renouvelable va nous servir d’amortisseur justement pour faire face à l’accroissement constant du prix des hydrocarbures et donc d’avoir une indépendance énergétique par rapport aux énergies fossiles”, a aussi souligné Lionel Lafage. Pour lui, “il s’agit également d’apporter des systèmes solaires avec des capacités de stockage, ce qui permet donc d’avoir un certain confort en termes de production d’électricité. Cela va aussi nous permettre, en cas de coupure de tel ou tel réseau, d’avoir des possibilités de redémarrage des installations grâce aux batteries massives qui seront implantées. On a donc un confort par rapport à la stabilité de l’électricité.” De son côté, le tāvana Evans Haumani a exprimé, vendredi, sa satisfaction à l’idée de voir enfin les habitants de Maiao bénéficier de l’électricité après plusieurs années d’attente. L’élu a rappelé que l’objectif de la municipalité, lors de la reprise en régie de la gestion de l’électricité, est d’améliorer les conditions de vie de sa population à travers par exemple le maintien du tarif de l’électricité.
L’Agence française de développement (AFD) et l’établissement public industriel (Epic) et commercial Te Ito Rau No Moorea-Maiao ont signé vendredi, dans les locaux de la municipalité de l‘île sœur, une convention de prêt d’un montant de 596 millions de Fcfp. Cet emprunt doit servir à financer un projet de centrale électrique hybride pour l’électrification de Maiao et les projets de transition énergétique à Moorea. L’île sœur table en effet sur le lancement, de 2024 à 2030, d’un projet de production photovoltaïque de 17 mégawatts ainsi qu’un projet additionnel solaire de 15 mégawatts.
Sur l’île de Maiao, l’implantation d’une centrale électrique hybride présente plusieurs avantages, comme l’a expliqué Lionel Lafage, le directeur de l'Epic, vendredi en marge de la signature de la convention de prêt : “D’apporter à la population de Maiao de l’électricité, de pouvoir développer un aspect commercial et de permettre aux autres membres de la population de revenir sur leur île d’origine. Cela va donc leur permettre de créer des emplois, d’investir sur leur île et éventuellement de développer un circuit touristique”. À Moorea, l’augmentation de la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique est souhaitée pour permettre une meilleure stabilité du prix de l’électricité tout en renforçant l’indépendance énergétique de l’île. “Notre objectif aujourd’hui est de stabiliser les prix malgré la crise mondiale et l’augmentation des hydrocarbures. Le fait d’apporter de l’énergie renouvelable va nous servir d’amortisseur justement pour faire face à l’accroissement constant du prix des hydrocarbures et donc d’avoir une indépendance énergétique par rapport aux énergies fossiles”, a aussi souligné Lionel Lafage. Pour lui, “il s’agit également d’apporter des systèmes solaires avec des capacités de stockage, ce qui permet donc d’avoir un certain confort en termes de production d’électricité. Cela va aussi nous permettre, en cas de coupure de tel ou tel réseau, d’avoir des possibilités de redémarrage des installations grâce aux batteries massives qui seront implantées. On a donc un confort par rapport à la stabilité de l’électricité.” De son côté, le tāvana Evans Haumani a exprimé, vendredi, sa satisfaction à l’idée de voir enfin les habitants de Maiao bénéficier de l’électricité après plusieurs années d’attente. L’élu a rappelé que l’objectif de la municipalité, lors de la reprise en régie de la gestion de l’électricité, est d’améliorer les conditions de vie de sa population à travers par exemple le maintien du tarif de l’électricité.