Papeete, le 14 octobre 2019 - L'épidémie de dengue de type 2 a fait pas moins de 1 488 victimes en Polynésie française depuis le début de l'année 2019, dont 382 ces deux dernières semaines, selon le dernier bulletin de surveillance et de veille sanitaire paru ce lundi 14 octobre.
L'épidémie de dengue 2 est bien loin de faiblir et continue irrémédiablement sa progression. En effet, selon le dernier bulletin de surveillance et de veille sanitaire paru ce lundi, 1 488 cas autochtones et deux cas importés de dengue 2 ont déjà été confirmés depuis début 2019. Pas moins de 382 nouveaux cas ont été recensés depuis le dernier bulletin de surveillance et de veille sanitaire, publié le 30 septembre dernier.
Parmi ces nouvelles victimes, 59%, soit 227 personnes sont âgées de moins de 20 ans. Ce chiffre élevé s'explique par le fait que les jeunes sont moins immunisés que leurs aînés de cette maladie. En effet, la dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées en Polynésie française après 2000 sont donc logiquement les personnes les plus à risque d’être infectées.
L'épidémie de dengue 2 est bien loin de faiblir et continue irrémédiablement sa progression. En effet, selon le dernier bulletin de surveillance et de veille sanitaire paru ce lundi, 1 488 cas autochtones et deux cas importés de dengue 2 ont déjà été confirmés depuis début 2019. Pas moins de 382 nouveaux cas ont été recensés depuis le dernier bulletin de surveillance et de veille sanitaire, publié le 30 septembre dernier.
Parmi ces nouvelles victimes, 59%, soit 227 personnes sont âgées de moins de 20 ans. Ce chiffre élevé s'explique par le fait que les jeunes sont moins immunisés que leurs aînés de cette maladie. En effet, la dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées en Polynésie française après 2000 sont donc logiquement les personnes les plus à risque d’être infectées.
ONZE ILES PASSEES EN PHASE EPIDEMIQUE
Autre fait majeur, plusieurs îles sont dorénavant passées de la phase d'alerte à la phase épidémique. Il s'agit de Tahiti (10/04/2019), Bora-Bora (12/07/2019), Moorea (12/08/2019), Nuku Hiva (27/08/2019), Raiatea (12/09/2019), Huahine (13/09/2019), Rangiroa (19/09/2019), Ua Pou (27/09/2019), Tahaa (7/10/2019), Hiva Oa (8/10/2019) et Ua Huka (9/10/2019). Les îles Takaroa, Tubuai, Fatu Hiva, Maupiti et Arutua restent, elles toujours en phase d’alerte. À l'heure actuelle, 13 personnes victimes de la dengue 2 sont hospitalisées.
Précautions
Au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie par les actions suivantes :
1) L’élimination des gîtes larvaires doit être continue en supprimant ou protégeant toute zone de stagnation d’eau douce une fois par semaine.
2) Pour ne pas être infecté :- Eliminez chaque semaine les gîtes larvaires autour de votre domicile et de votre lieu de travail ;- Protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…) ;
3) En cas d'apparition brutale de fièvre supérieure à 38°C accompagnée de douleurs musculaires et articulaires, consultez un médecin. Ceci est d’autant plus important si vous venez de Tahiti et vous rendez dans une autre île de Polynésie française, non touchée par ce virus.
4) Si vous avez la dengue, protégez-vous des piqûres de moustiques pendant 10 jours.
Au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie par les actions suivantes :
1) L’élimination des gîtes larvaires doit être continue en supprimant ou protégeant toute zone de stagnation d’eau douce une fois par semaine.
2) Pour ne pas être infecté :- Eliminez chaque semaine les gîtes larvaires autour de votre domicile et de votre lieu de travail ;- Protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…) ;
3) En cas d'apparition brutale de fièvre supérieure à 38°C accompagnée de douleurs musculaires et articulaires, consultez un médecin. Ceci est d’autant plus important si vous venez de Tahiti et vous rendez dans une autre île de Polynésie française, non touchée par ce virus.
4) Si vous avez la dengue, protégez-vous des piqûres de moustiques pendant 10 jours.
Détection de deux cas de méningite à éosinophile
Une méningite à éosinophile (le facteur de risque identifié est la consommation de mitihue) ainsi qu’une infection invasive à méningocoque B.
Afin de prévenir la méningite à éosinophile, veillez à :
- Contrôler la pullulation des rongeurs (rats) par la gestion des déchets.
- Éradiquer l’escargot Achatina fulica.
- Éviter de consommer les crustacés crus et non préalablement congelés : chevrette (notamment dans le taioro et le mitihue), escargot, mollusque d’eau douce. Ils doivent être cuits ou congelés plus de 24 heures avant d’être consommés.
- Laver soigneusement les végétaux et tout ce qui aurait pu être souillé.
- Surveiller ce que les enfants mettent dans leur bouche, éviter qu’ils ne jouent avec des escargots ou des limaces.
- S’assurer que les enfants se lavent les mains après avoir joué par terre.
« Faible » évolution pour la grippe et la leptospirose
Trois cas de leptospirose, un à Tahiti et deux à Raiatea, ont été déclarés en semaine 39. Le facteur de risque identifié est le jardinage/fa’a’apu et la marche pieds nus. Il est notamment recommandé à la population de porter des bottes ou des cuissardes lors de la pêche en eau douce, de protéger les plaies avec un pansement imperméable et de limiter tous les contacts avec la boue et l’eau douce trouble.
Concernant la grippe, l’activité est en baisse par rapport à la quinzaine précédente ; 50 cas (25 en semaine 39 et 25 en semaine 40) ont été déclarés par les médecins sentinelles. Afin de prévenir cette maladie, il faut entre autres veiller à tenir les personnes fragiles (âgées, en ALD, obèses, femmes enceintes) à distance des personnes malades et à se détourner d’une personne visiblement malade, si elle tousse ou éternue dans les lieux publics.
Une méningite à éosinophile (le facteur de risque identifié est la consommation de mitihue) ainsi qu’une infection invasive à méningocoque B.
Afin de prévenir la méningite à éosinophile, veillez à :
- Contrôler la pullulation des rongeurs (rats) par la gestion des déchets.
- Éradiquer l’escargot Achatina fulica.
- Éviter de consommer les crustacés crus et non préalablement congelés : chevrette (notamment dans le taioro et le mitihue), escargot, mollusque d’eau douce. Ils doivent être cuits ou congelés plus de 24 heures avant d’être consommés.
- Laver soigneusement les végétaux et tout ce qui aurait pu être souillé.
- Surveiller ce que les enfants mettent dans leur bouche, éviter qu’ils ne jouent avec des escargots ou des limaces.
- S’assurer que les enfants se lavent les mains après avoir joué par terre.
« Faible » évolution pour la grippe et la leptospirose
Trois cas de leptospirose, un à Tahiti et deux à Raiatea, ont été déclarés en semaine 39. Le facteur de risque identifié est le jardinage/fa’a’apu et la marche pieds nus. Il est notamment recommandé à la population de porter des bottes ou des cuissardes lors de la pêche en eau douce, de protéger les plaies avec un pansement imperméable et de limiter tous les contacts avec la boue et l’eau douce trouble.
Concernant la grippe, l’activité est en baisse par rapport à la quinzaine précédente ; 50 cas (25 en semaine 39 et 25 en semaine 40) ont été déclarés par les médecins sentinelles. Afin de prévenir cette maladie, il faut entre autres veiller à tenir les personnes fragiles (âgées, en ALD, obèses, femmes enceintes) à distance des personnes malades et à se détourner d’une personne visiblement malade, si elle tousse ou éternue dans les lieux publics.