Tahiti, le 3 octobre 2020 - Venus de Hiva Oa, Huahine, Manihi, Napuka, Moorea et Tahiti, 34 jeunes en formation d'agent de police judiciaire adjoint ont suivi deux jours de stage à la Direction de la sécurité publique. L'occasion pour eux de suivre les forces de police sur le terrain et de mettre en pratique des mois de théorie.
La crise du Covid a raccourci leur formation, mais pas leur motivation. Venus de Hiva Oa, Huahine, Manihi, Napuka, Moorea et Tahiti, 34 jeunes en formation d'agent de police judiciaire adjoint (Apja) passent à la pratique après plusieurs semaines de théorie. Vendredi, c'était au tour de la Direction de la sécurité publique (DSP) de leur montrer comment procéder au contrôle routier et relever les infractions.
Un stage pratique d’observation sur deux jours qui leur permet de suivre les forces de police sur le terrain. "Vu le contexte, on va les mettre en situation pour des actions de contrôle sur les mesures Covid en vigueur aussi, et sur d'autres missions spécifiques, précise Tamatea Tuheiava, commandant de l'unité de sécurité et de proximité de la DSP. Après des mois de théorie sur la réglementation, ils confortent leurs acquis aux côtés des différentes brigades municipales. Ils auront l'occasion de mettre en application ce qu'ils ont appris".
Dispatchés en quatre groupes, les stagiaires sont intervenus au rond-point de Aorai Tini Hau pour des contrôles de routine, en face des jardins de Paofai pour des contrôles de vitesse, et au centre-ville, dont ils ont sillonné les rues pour rappeler l'obligation de port du masque dans les espaces réglementés ou assister la DSP dans la verbalisation des contrevenants.
"Pour le contrôle de vitesse, on ne se cache pas, il ne s'agit pas de piéger les gens, souligne Bruno Hell, chef des motards. Au contraire, le but c'est de se montrer." Radar mobile au poing, il montre à son équipe de cinq stagiaires comment se servir de l'appareil. Posé sur un trépied ou tenu dans la main, il fonctionne presque comme une caméra, à cette différence près qu'il envoie un faisceau laser vers la cible. Il peut mesurer les véhicules jusqu'à 1 kilomètre de distance. A chaque tir, la vitesse s'affiche : 58 km/h, 49 km/h, 61 km/h : sur une voie limitée à 50 km/h, peu de véhicules respectent la limitation. "On laisse une marge de 20 kilomètres aujourd'hui, on sait bien que personne ne roule à 50 km/h, indique l'instructeur. Ensuite, on va leur montrer comment rédiger un procès-verbal."
Si la formation qui s'étend sur trois mois a démarré le 6 mars, elle n'a repris que début août. Intense, elle devrait leur permettre de maîtriser non seulement les différentes compétences en matière de code de la route en Polynésie, mais aussi les pouvoirs du maire."La police municipale est là pour faire respecter les arrêtés municipaux, rappelle Tamatea Tuheiava. La finalité pour eux, c'est obtenir la certification. Tous ceux qui réussiront l'examen seront assermentés devant le tribunal, comme prévu par le code de procédure pénale. Une partie d'entre eux postés sur Papeete et Pirae seront amenés à travailler avec nous plus tard."
La crise du Covid a raccourci leur formation, mais pas leur motivation. Venus de Hiva Oa, Huahine, Manihi, Napuka, Moorea et Tahiti, 34 jeunes en formation d'agent de police judiciaire adjoint (Apja) passent à la pratique après plusieurs semaines de théorie. Vendredi, c'était au tour de la Direction de la sécurité publique (DSP) de leur montrer comment procéder au contrôle routier et relever les infractions.
Un stage pratique d’observation sur deux jours qui leur permet de suivre les forces de police sur le terrain. "Vu le contexte, on va les mettre en situation pour des actions de contrôle sur les mesures Covid en vigueur aussi, et sur d'autres missions spécifiques, précise Tamatea Tuheiava, commandant de l'unité de sécurité et de proximité de la DSP. Après des mois de théorie sur la réglementation, ils confortent leurs acquis aux côtés des différentes brigades municipales. Ils auront l'occasion de mettre en application ce qu'ils ont appris".
Dispatchés en quatre groupes, les stagiaires sont intervenus au rond-point de Aorai Tini Hau pour des contrôles de routine, en face des jardins de Paofai pour des contrôles de vitesse, et au centre-ville, dont ils ont sillonné les rues pour rappeler l'obligation de port du masque dans les espaces réglementés ou assister la DSP dans la verbalisation des contrevenants.
"Pour le contrôle de vitesse, on ne se cache pas, il ne s'agit pas de piéger les gens, souligne Bruno Hell, chef des motards. Au contraire, le but c'est de se montrer." Radar mobile au poing, il montre à son équipe de cinq stagiaires comment se servir de l'appareil. Posé sur un trépied ou tenu dans la main, il fonctionne presque comme une caméra, à cette différence près qu'il envoie un faisceau laser vers la cible. Il peut mesurer les véhicules jusqu'à 1 kilomètre de distance. A chaque tir, la vitesse s'affiche : 58 km/h, 49 km/h, 61 km/h : sur une voie limitée à 50 km/h, peu de véhicules respectent la limitation. "On laisse une marge de 20 kilomètres aujourd'hui, on sait bien que personne ne roule à 50 km/h, indique l'instructeur. Ensuite, on va leur montrer comment rédiger un procès-verbal."
Si la formation qui s'étend sur trois mois a démarré le 6 mars, elle n'a repris que début août. Intense, elle devrait leur permettre de maîtriser non seulement les différentes compétences en matière de code de la route en Polynésie, mais aussi les pouvoirs du maire."La police municipale est là pour faire respecter les arrêtés municipaux, rappelle Tamatea Tuheiava. La finalité pour eux, c'est obtenir la certification. Tous ceux qui réussiront l'examen seront assermentés devant le tribunal, comme prévu par le code de procédure pénale. Une partie d'entre eux postés sur Papeete et Pirae seront amenés à travailler avec nous plus tard."